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Une enquête de William Wisting tome 4 sur 8

Céline Romand-Monnier (Traducteur)
EAN : 9782073022219
480 pages
Gallimard (01/06/2023)
3.82/5   299 notes
Résumé :
Wisting 04

À Larvik, l’été est là. Six mois se sont écoulés depuis la disparition de Jens Hummel et son taxi sans qu’aucun indice n’ait permis de faire avancer l’enquête de Wisting. Sa fille, Line, est revenue s’installer dans cette jolie ville côtière, à deux pas de chez lui, et elle profite de son congé maternité pour retaper la maison qu’elle vient d’acheter. Coup sur coup, deux événements surviennent qui offrent à Wisting une nouvelle piste à suiv... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
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Drôle d'héritage pour Sofie Lund qui se retrouve propriétaire de la maison de son mafieux de grand-père, un coffre boulonné au sol. Lorsqu'elle réussit à le faire ouvrir, une arme s'y trouve, qui, suite à un examen balistique se révèle lié à deux enquêtes passées : le meurtre d'une jeune femme et la disparition d'un chauffeur de taxi, la première a priori élucidée, la seconde toujours en cours sans aucune piste satisfaisante jusque là.

Je fais la connaissance de l'inspecteur William Wisting à cette occasion, héros récurrent de l'auteur norvégien Jørn Lier Horst, un bon personnage de flic « normal », loin de stéréotypes du flic ravagé par quelque chose, juste un père de famille attentionné qui doit affronter une hiérarchie en quête de résultats à tout prix, sans être capable de se remettre en question lorsque certains de ses membres semblent impliqués dans des affaires pas nettes.

On est clairement dans le polar classique, sans effusion sanglante, sans course au glauque. La construction narrative est solide, crédible, enchâssant plusieurs arcs narratifs jusqu'à une résolution vraiment convaincante. Trop classique pour moi, cependant. Je me suis parfois un peu assoupie dans cette intrigue un poil pépérisante, alors que j'apprécie les polars qui électrisent, par un terroir social, un contexte historique ou des personnages forts. Cela m'a clairement manqué ici pour que je garde un souvenir puissant de ce roman. Ce sera juste un polar de plus, plaisant, mais sans plus, sans surprise.

Lu dans le cadre du jury Prix Bureaux des Lecteurs Folio RTL 2021 #3
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Voilà près de six mois que Jens Hummel, chauffeur de taxi, a disparu « sans laisser de traces ». La police semble impuissante, la presse commence à mettre en cause les compétences du commissaire William Wisting. Mais comment débuter une enquête sans scène de crime, comment rassembler une enquête qui part dans tous les sens ? se demande le commissaire de Larvik.
Dans ces conditions, comment ne pas refuser un début de piste, si ténu soit-il ? Suzanne, l'ex-amie de Wisting qui tient un café, lui rapporte les propos étranges d'un client face à un reportage sur le chauffeur de taxi.. Il se trouve dans la grange, aurait-il répété….
Pendant ce temps, Line, la fille de Wisting, en congé maternité, s'installe à Larvik et retrouve Sofie, avec laquelle elle était à l'école primaire. Sofie Mandt – qui s'appelle maintenant Lund, maman d'une petite Maja. Sofie a repris la maison de son grand-père Frank Mandt, décédé peu de temps auparavant, truand notoire, roi de la contrebande d'alcool en Norvège. du contenu de la maison, il ne reste que le coffre-fort que Sofie fait ouvrir devant Line. le coffre recèle de grosses sommes d'argent, un revolver et des carnets. Sofie accepte que Line remette le revolver de manière anonyme à son père.
Un premier témoin…. Une arme…. L'enquête va pouvoir démarrer ; le commissaire Wisting va vite comprendre que l'arme apparaît dans une autre affaire. Elle a servi à tuer une jeune femme, Elise Kittelsen. Accusé du meurtre, incarcéré, Dan Roger Brodin va être jugé dans les prochains jours. Pour faire aboutir sa propre enquête Wisting va devoir reprendre rapidement les conclusions quelque peu hâtives du commissaire Harald Ryttingen quitte à affronter la hiérarchie qui se fait menaçante.

Le disparu de Larvik est un roman de près de 470 pages qui nous permet de retrouver avec plaisir Jørn Lier Horst, romancier norvégien, ancien inspecteur de police. Evitant toute violence gratuite, c'est au cheminement psychologique de l'enquêteur que nous convie le romancier. Il n'exclut aucune piste, passe au crible chaque témoignage, à la recherche de l'indice oublié, d'une incompatibilité. Et cet incessant travail de fourmi finit par porter ses fruits.
Les personnages du roman sont dépeints avec beaucoup d'habileté. Line, Suzanne et Wisting ont ma préférence ; Sofie et son entêtement frôlant la bêtise ne m'a pas vraiment convaincue.

Alors que Wisting met à jour la vérité, Line met au monde sa petite-fille, une belle conclusion pour ce cold-case à la norvégienne !

A noter : les vidéos de Jørn Lier Horst publiées par Babelio permettent d'en savoir plus sur l'auteur, ses méthodes de travail ! Un petit plus pour tous ceux, toutes celles qui "suivent" avec plaisir le romancier norvégien.
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J'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver Wisting et sa fille Line qui est revenue vivre près de chez lui, profitant de son congé de maternité pour retaper la maison qu'elle vient d'acheter. Peu de temps après son installation elle fait la connaissance d'une jeune femme, mère célibataire, qui a hérité de la maison de son grand-père.

Un chauffeur de taxi disparu depuis 6 mois donne du fil à retordre aux policiers de Larvik mais avec l'arrivée de l'été ils espèrent avancer dans leur enquête.

La ténacité est un trait commun du père et de la fille, journaliste free-lance, qui va les pousser jusqu'à la vérité quels que soient les désagréments et les dangers croisés ! Et leurs enquêtes nous emmènent dans des milieux peu fréquentables !

Un polar peu violent ou du moins avec peu de violence décrite en long et en large, les enquêtes ont un déroulement facile à suivre et crédible et pour une fois le policier en question n'est pas un alcoolique !

Comme j'ai eu du mal à les quitter à la fin de ce volume, j'ai lu le tome 5 dans la foulée

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Lecture Thématique Polar mars 2024 : Tome d'une série
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Un polar norvégien plutôt agréable à lire sans être inoubliable et qui a le mérite de nous proposer une intrigue assez bien fichue. Pour le reste rien de nouveau sous le soleil. Des personnages falots, et pas grand chose de passionnant dans l'écriture du livre qui doit être à la littérature ce que Derick (jamais vu mais j'imagine) pourrait représenter pour le cinéma.
Amusant de noter que sur la 4ème de couverture du livre , l'éditeur a cru bon d'ajouter une critique parue dans la presse évoquant, à propos ce ce livre, une "formidable atmosphère nordique". Alors là les bras m'en tombent. Excepté le fait que les personnages s'appellent Svensson par exemple, on serait bien en peine de trouver la moindre couleur locale, voire même la moindre réflexion intéressante sur la société norvégienne excepté le traditionnel "hou la la la criminalité augmente !" Si les personnages s'appelaient Da Silva ou Rodriguez ce journaliste aurait sans doute conclu à une vision passionnante du Portugal....
Ce sera d'ailleurs un mystère pour nos successeur que de découvrir la vision de la société proposée par cette invasion de romans nordiques (dans le sillage de Henning Mankell ou de Millenium). Avec ces dizaines de romans plus ou moins interchangeables portés par un sens du marketing plus poussé que par un réel talent littéraire, les gens vont finir par penser qu'Oslo est plus dangereuse que Guatemala City ou Caracas.
Outre la bêtise d'une telle proposition, il y a dans ce genre de roman, à la longue, un aspect réactionnaire bébête qui détonne quand on se rappelle la justesse des analyses d'Henning Mankell. Mais tout le monde, je le déplore, n'est pas aussi passionnant.
Enfin sur le plan historique c'est idiot de laisser penser que les pays nordiques vont basiquement dans le sens d'une explosion de la criminalité. Certes cela augmente, mais on part de très bas, et auparavant il y avait eu une très longue décroissance de la criminalité qui avait fait de ces sociétés parmi les plus dangereuses du monde au Moyen-âge par exemple les pays les plus tranquilles du monde.
En somme, il y a une large part de fiction dans tout cela, une vision un peu simpliste des choses. Et un modeste conseil, en revanche méfiez-vous davantage de Guatemala City que d'Oslo....
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Je découvre cet auteur avec roman, et pourtant il a obtenu le prix du polar scandinave avec son livre précédent : l'Usurpateur.
Il s'agit de la 4ème enquête de l'inspecteur Wisting, qui est un personnage récurent de l'auteur. Mais si comme moi vous n'avez pas lus les romans précédents cela ne gêne en rien la lecture et la compréhension de l'histoire.
Sofie Lund emménage avec sa fille dans la maison qu'elle a héritée de son grand-père. Elle découvre dans la cave un vieux coffre-fort. Aidée de Line, qui n'est autre que la fille de Wisting, elles parviennent à ouvrir le coffre-fort. Pendant ce temps Wisting enquête sur la disparition de Jens Hummel. Quels sont les secrets dans le coffre ? Est-ce que le contenu du coffre et la disparition de Jens Hummel sont liés ?
En tant que lecteur nous suivons Wisting dans son enquête.
On n'est pas dans le cliché habituel du policier désabusé et alcoolique. Wisting est âgé d'une cinquantaine d'année, il entretien de bon rapport avec sa fille, mais sur le plan de sa vie sentimentale il est plus indécis. La psychologie du personnage principal est bien décrite, et les personnages secondaires également.
Le style d'écriture est clair et fluide. Au fil des pages, l'histoire monte en intensité. Mais comme dans tous les polars scandinaves, il y a une certaine lenteur. Ici, il n' y a pas de fusillade, de violence, de meurtres en cascades. Les chapitres sont courts et cela donne du rythme à l'intrigue.
Toutefois l'auteur est assez critique envers la police de son pays, mais comme c'est un ancien policier il est bien placé pour en parler. Il traite également de l'erreur judiciaire.
Un polar avec une intrigue classique, qui reste agréable à lire et qui devrait plaire aux amateurs du genre.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
"Je crois que Dan Roger Brodin est innocent, répondit-il à voix basse (...)
Christine Thiis avait l'air de ne pas trop savoir s'il plaisantait ou non.
" (...) il avait la poudre de l'arme du crime sur les mains.
- Ah bon ?
Elle leva les yeux au ciel.
-"En tous cas, c'est ce qui est écrit dans les rapports" (...)
- Justement. je crois que (la poudre) que Brodin avait sur les mains pouvait venir d'un feu d'artifice, et non de l'arme du crime."
(...)
"La poudre d'une arme à feu n'a-t-elle pas une composition chimique différente de la poudre utilisée dans les feux d'artifice ? tenta-t-elle.
- Probablement, mais ça n'a pas été vérifié. (...) Tu as entendu parler de l'épreuve du feu ?
Elle secoua la tête.
"Ça vient d'un vieux recueil de lois babyloniennes. L'épreuve du feu était une technique pour déterminer la culpabilité. L'accusé devait lécher une cuillère chauffée au rouge qu'on venait de retirer des flammes, le prêtre examinait ensuite sa langue pour voir ce que les dieux y avaient laissé. Coupable ou innocent ? Les brûlures le déterminaient et décidaient de la vie ou de la mort.
(...) "On pourrait peut-être croire que la justice a changé depuis lors, mais il s'agit toujours d'une interprétation des signes et d'attribution d'un sens à ce que nous voyons. Il n'y a pas que le travail accompli par la police qui entre en jeu. Nous jugeons en permanence, nous évaluons les autres à partir des vêtements qu'ils portent, de la voiture qu'ils conduisent, de l'endroit où ils habitent, des études qu'ils ont faites et de leur métier. Parfois, nous avons raison, parfois, nous nous trompons. En ce qui concerne Dan Roger Brodin, nous nous trompons peut-être."
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En trente-deux ans, la criminalité s'était transformée. L'attitude générale aussi. Globalement, par le passé, les gens venaient toujours relater à la police ce qu'ils avaient vu et entendu. Désormais,la police se heurtait de plus en plus fréquemment à un mur de silence, même quand les renseignements qu'elle recherchait étaient largement en périphérie d'un crime. La peur avait pris le dessus. Les gens ne voulaient être mêlés à rien et craignaient de parler à la police. Ils étaient de surcroît devenus plus étrangers les uns des autres et se préoccupaient moins de ce qui se passait autour d'eux.
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Les informations que la police tirait des milieux criminels étaient primordiales. En général, les informateurs jouaient un rôle déterminant dans l'élucidation des grandes affaires de drogue. C'était une méthode confidentielle à laquelle n'avaient accès ni le juge ni la défense et ça pouvait être un jeu dangereux, puisque les informateurs devaient tout de même abuser de la confiance des gens sur lesquels ils détenaient des informations et que personne n'aimait les traîtres. De simples rumeurs selon lesquelles quelqu'un avait parlé pouvaient conduire à des représailles. La sécurité des informateurs était donc capitale et la règle tacite était qu'un policier n'interrogeait jamais un collègue sur l'identité de sa source.
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Même en ayant assisté aux évènements, on pouvait passer à coté d’éléments cruciaux. C’était tout à fait normal. Le cerveau humain n’était pas conçu pour les souvenirs détaillés et, en situation d’interrogatoire, on attendait souvent de notre mémoire des performances irréalistes.
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Elle regardait un petit écriteau qui disait que la vie, c'était comme le vélo. Pour garder l'équilibre, il fallait aller de l'avant.
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