Le fil du temps

Une nouvelle lecture très décevante, donc une autre critique pas très positive à faire, ce que je n'aime pas du tout, ne serait-ce que par respect du travail de l'auteur. Mais donner un avis sincère fait aussi partie des partenariats proposés par Netgalley et que j'apprécie beaucoup, même quand un livre n'est pas à la hauteur de mes espérances. Deux lectures frustrantes à la suite c'est un manque de chance.

Il s'agit ici d'un recueil de treize nouvelles qui parle du temps et de notre rapport à cette donnée. Il s'agit du temps qui passe, mais aussi une fois du temps qu'il fait. L'auteur soulignant qu'on utilise le même mot en français pour les deux notions, ce qui n'est pas le cas dans d'autres langues. Il étudie les différents rapports au temps, toujours variables selon les nouvelles. le livre commence par une longue nouvelle policière. Ma préférée est celle où Sacha le chat écoute son maître lui expliquer comment on gagne du temps en disposant l'appartement autrement, le minou trouvant tout cela complètement absurde, ce qui ne l'empêche pas de dormir les deux tiers de la journée.

Venons-en à ce qui constitue, pour moi, le coeur du problème : la forme. Je ne sais pas si le cela vient d'un gros souci informatique lors de la mise en page, dans ce cas l'auteur n'y est pour rien, même si le problème aurait dû être détecté à la relecture. le texte est plein de coquilles, certaines nouvelles commencent à la suite d'une autre sans titre et sans même un saut de paragraphe. Ainsi à la fin de la nouvelle policière, on lit la lettre d'adieu de la meurtrière qui s'est suicidée avant d'être démasquée et à la ligne suivante, sans aucune séparation, une petite fille s'inquiète parce que sa maman n'est toujours pas rentrée d'une manifestation des gilets jaunes. Il m'a fallu un moment pour comprendre pourquoi cette femme plus très jeune attendait tout à coup sa maman pour le souper, alors qu'elle venait de se suicider ! J'ignore s'il s'agit d'une grosse erreur de mise en page, ou d'un essai de littérature alternative. de même dans toutes les nouvelles il y a au moins une phrase qui ressemble à un puzzle mal assemblé, le plus souvent sans verbe et qui ne fait pas sens grammaticalement parlant. On comprend le sens en reconstruisant la phrase avec les mêmes mots. Il ne s'agit pas d'une inversion poétique, mais de mots juxtaposés qui ne forment pas des phrases censées. Encore une fois, est-ce des énormes coquilles ? Je pense qu'il s'agit plutôt de jeux littéraires style nouveau roman, Oulipo ou autre intellectualisme parisien que je ne comprends pas et que je goûte encore moins. Pourquoi truffer un texte de « phrases » qui n'ont ni sens forme grammaticale ? Autre problème, il y a de très nombreux dialogues dans ces nouvelles, mais ils ne sont pas du tout rédigés dans la forme habituelle avec des tirets et sauts de lignes, mais s'intègrent dans le texte sans ponctuation adéquate, ce qui ne facilite pas la compréhension.

Pour moi ces défauts, ou ces jeux de forme, comme on voudra sont rédhibitoires et cette lecture a été une vraie corvée, heureusement qu'il n'y a que deux cents cinquante-cinq pages. Un livre que je n'ai malheureusement pas du tout aimé.

Merci à Netgalley et aux Editions Bookelis pour ce partenariat
#LeFilDuTemps #NetGalleyFrance


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Bernard Thomasson, le journaliste, écrivain, marathonien, se lance dans les nouvelles ! Et c'est une bonne nouvelle !

Au fil de la lecture, au fil des pages, au fil du temps, Bernard Thomasson aborde différents thèmes, autour du temps qui passe, et différents genres de la littérature, le polar, la philosophie, le tourisme, la famille, la science.

C'est enlevé, parfois gai, parfois tragique. Un condensé de bonne littérature, qui donne vie et qui donne envie.

Je suis terriblement ennuyée car je ne voulais pas me laisser déranger par le problème de mise en forme souligné par un précédent lecteur mais il s'avère que c'est particulièrement agaçant à la longue. Dans la première nouvelle, j'ai pris cela comme un jeu, je cherchais plus bas dans le texte pour trouver les mots manquants de ma phrase et ensuite je remontais pour la reconstituer. Une fois, deux fois, dix fois ... c'est amusant au début mais ensuite on se lasse et on en vient à moins apprécier le fond des histoires à cause de ce problème de forme.
De même, le saut d'une nouvelle à la suivante sans titre, sans saut de page, demande une grande concentration pour simplement comprendre qu'on a changé d'histoire, je me suis fait prendre plusieurs fois, avec obligation de retourner en arrière pour trouver le début de la nouvelle. J'ai trouvé ce procédé étrange, volonté ou erreur, je n'ai pas réussi à trancher mais cela dessert le contenu des nouvelles.
Et pourtant j'adore toutes les histoires concernant le temps, les retours vers le futur et autres boucles temporelles, c'est pour cette raison que j'ai choisi ce recueil de nouvelles.
L'enquête correspondant à la première nouvelle est très intéressante, la démonstration que tout va trop vite dans nos vies.
D'autres nouvelles m'ont également interpellée ou amusée mais voilà je ne me souviens pas de leur titre, puisqu'il n'est pas affiché en bonne place, c'est chaque fois la dernière expression de la nouvelle.
Merci pour ce travail autour du mot temps et ses nombreuses significations et bravo pour le clin d'oeil de la dernière nouvelle.

Merci à NetGalley et aux éditions Bookélis de m'avoir permis la lecture de ce recueil de nouvelles.

Bernard Thomasson décline le temps au travers de plusieurs nouvelles (Comment tuer le temps/Le fil du temps/Il est temps......).La première nouvelle est un polar où le commissaire divisionnaire Victor Laflèche à fort à faire pour retrouver un tueur en série qui laisse un seul indice, un sablier dans la bouche de ses victimes.,Une lecture agréable