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Nathalie Castagné (Traducteur)
EAN : 9782878582673
343 pages
Viviane Hamy (13/02/2008)
4.11/5   19 notes
Résumé :
La matière de L'Art de la joie est déjà présente dans ces écrits existentiels; bien de ses éléments transmués aboutiront à cette autobiographie essentielle qu'est tout véritable roman. Où Goliarda Sapienza va mettre en jeu sa propre vie, comme elle la met en jeu ici, directement, avec une intrépidité, une force, un discernement, d'autant plus émouvants qu'ils naissent de la fragilité que nous lui découvrons. De quels enchantements, de quel chemin plein d'entraves so... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Quelle est la marque du plus grand courage? S'affronter à soi-même, dénouer l'écheveau des problèmes non résolus, des histoires non dites, et même des tentatives de solution. Et voilà ce qu'a tenté Goliarda Sapienza, et qu'elle exprime dans le fil de midi.
Je ne reviens pas ici sur Lettre ouverte, premier texte de ce volume, qui a fait l'objet d'une traduction plus récente, toujours par l'excellente Nathalie Castagné, et dont j'ai écrit une critique par ailleurs. le deuxième texte de ce volume s'intitule donc le fil de midi et le volume entier porte le titre de le fil d'une vie.
Nous sommes au début des années 1960. Et Goliarda vient de subir des traumatismes terribles. Elle a fait une tentative et suicide et a été traitée aux électrochocs ce qui lui a occulté une partie de la mémoire. Elle s'engage alors dans une psychanalyse dont le fil de midi est le récit. Un récit poignant. Car comme toujours Goliarda ne cache rien, elle dévoile, d'abord à elle-même, son propre cheminement. Au centre de sa quête, la lutte pour la liberté, vis-à-vis du fascisme bien sûr, mais aussi des principes inculqués par ses parents socialistes athées. C'est la recherche d'une voie qui ne serait qu'à elle.
Au sortir de la guerre, elle fut actrice de théâtre et de cinéma. Elle était la compagne de Citto Maselli, cinéaste communiste. Au début des années 1950, elle se consacra à soigner sa mère, Maria Giudice, militante socialiste depuis le début du siècle, qui avait travaillé avec Gramsci, et qui sombra dans la folie dans les dernières années de sa vie. Rien de tout cela ne lui permettait d'exprimer ce qu'elle était personnellement et singulièrement.
C'est l'écriture qui lui donna cette possibilité. Mais l'écriture sans concession de Goliarda l'empêcha de percer dans le milieu littéraire italien, cadenassé et dogmatique, des années 1960-1970.
Ses récits sont directs mais tendres en même temps. Elle creuse le sens de ses relations avec autrui, et en particulier ici avec le médecin qui la psychanalyse d'une manière peu orthodoxe. Elle décrit ce qui lui arrive avec une sincérité confondante où le lyrisme n'est pas absent. Cela donne un texte splendide. On peut y voir rétrospectivement une préparation à son chef d'oeuvre, L'art de la joie, mais il a toute sa valeur par lui-même. les auteurs qui se racontent d'une manière passionnante pour autrui sont rares. Goliarda Sapienza en fait partie.
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Ce livre contient les deux premiers ouvrages de Goliarda Sapienza, deux autobiographies rédigées à l'issue de sa période fortement dépressive scandée par deux tentatives de suicide, par l'abandon de sa carrière de comédienne, suite à la folie puis au décès de sa mère, à celui de son père, à l'éloignement de son premier conjoint Citto concomitant avec les conséquences du XXe Congrès du PCUS. Après la première tentative, l'autrice est soumise à une thérapie d'électrochocs qui lui fait perdre la mémoire, au point qu'elle court-circuite dans son esprit ce « soin » psychiatrique sien avec l'arrestation et la torture subies par son père pour antifascisme, alors qu'apparemment son propre engagement dans la Résistance (dont il n'est pas du tout question ici) ne l'a pas conduite à une arrestation. Néanmoins, sous la tutelle de Citto, Goliarda Sapienza est prise en psychothérapie quotidienne par un très illustre psychanalyste ; le déroulement de celle-ci finira pas s'éloigner de la déontologie et s'avérera catastrophique. Il est évident que la motivation de ces deux textes réside dans l'entreprise de recouvrement de sa mémoire incitée par la psychanalyse.
Le premier livre, _Lettre Ouverte_ possède d'ailleurs de nombreuses caractéristiques qui font penser à une induction psychanalytique : elle s'adresse à un lecteur qui pourrait tout aussi bien être l'analyste lui-même, et contient des fragments de souvenirs, depuis l'enfance, transcrits tels qu'ils se présentent, en mêlant le récit factuel à l'onirisme, sans que soit respectée une stricte chronologie. le texte rassemble des anecdotes comportant de très nombreux personnages, à l'image de son environnement familial formé d'une très nombreuse fratrie recomposée dont elle était la cadette (dix demi-soeurs et demi-frères, d'autres enfants qui s'avéreront être des enfants naturels de son père, reconnus de façon posthume...), et d'une multitude de parents et d'amis de ses parents, tous les deux socialement et politiquement actifs et estimés. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce premier volume n'est pas lourdement à charge de ses parents, il ne met pas en évidence de graves sévices ni d'événements fortement traumatiques ; à l'inverse, il décrit une fratrie complice et joyeuse, un environnement culturellement fertile et épanouissant, plein de stimuli et de liberté pour tous. Néanmoins, entre les lignes, on peut ressentir la très grande sévérité – presque un puritanisme – d'une mère qui élève Goliarda dans un surinvestissement intellectuel et un déni de la féminité de peur qu'elle ne devienne « une femmelette ». de même, un vague relent incestueux plane autour de la figure paternelle, trop exubérante et opposée à la mère. Enfin, se révèle de manière précoce une orientation homosexuelle brutalement contrariée chez la jeune Goliarda, amoureuse de Nica.
Là où se termine _Lettre Ouverte_ commence _Le Fil de midi_, ce qui indique la pertinence du choix éditorial d'avoir réuni les deux titres : Goliarda a été admise à l'Académie des arts dramatiques à Rome avec obtention d'une bourse d'études, elle quitte Catane et se rend donc dans la capitale accompagnée par sa mère. Toutefois, le style et je dirais aussi la puissance expressive du second volume diffèrent du et surpassent incontestablement le premier : en effet, dès le troisième chap., est introduit le « réveil » amnésique de Goliarda suivant l'électrochoc, et dorénavant le récit se présente comme une sorte de verbatim de sa psychanalyse, qui laisse une place au moins aussi importante aux remémorations de l'autrice – souvent sous forme de narration de ses rêves – qu'aux interprétations de son analyste, les deux produisant conjointement une reconstitution cohérente et contruite de son passé. Jamais je ne crois avoir lu compte rendu plus suggestif et précis d'une analyse, peut-être même pas dans _Les Mots pour le dire_ de Marie Cardinal ! (La note étoilée de ma lecture constitue donc une moyenne arithmétique fidèle de la dissymétrie entre les deux textes...).
Le résultat de la lecture sans discontinuité de ces deux ouvrages complémentaires sert donc le but de remettre en perspective notamment la figure de la mère, Maria, qui en ressort peut-être plus accablée qu'elle ne le mérita dans la vie, jugée principale responsable des lourdes vulnérabilités mais aussi in fine de la force vitale formidable de l'autrice qui décide, de façon farouchement volontaire, de s'inventer une méthode propre créer « un art de la joie » - titre du grand roman à venir. Il faut préciser aussi que, par-delà l'hétérodoxie impardonnable de l'analyste, dont la culpabilité flagrante eût pu être fatale à l'autrice et jette en tout cas une lumière d'opprobre sur la pratique psychanalytique tout entière, sur sa dangerosité dès lors qu'un petit écart est commis, la puissance explicative de ses interprétations (celles de l'homme et celles de sa science) est totalement séduisante. Si les circonstances biographiques de l'autrice n'avaient pas été tellement exceptionnelles, eu égard à l'époque et au milieu dans lequel elle a grandi, à commencer par les personnalités des parents, on pourrait presque être tenté de prendre l'histoire de l'enfance et de la jeunesse de Goliarda Sapienza comme un modèle d'éducation féministe et libertaire réussie, et l'histoire de sa psychanalyse comme un modèle de thérapie également réussie car capable de « guérir » et de transformer un suicide en une méthodologie d'édification du bonheur de chaque jour (par l'écriture)...
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Le livre rassemble "Lettre ouverte"où l'auteur s'adresse directement à ses lecteurs et "Le fil de midi",entretiens avec son psychanalyste.
Lettre ouverte est le résultat d'un très pénible et douloureux travail de recherche intérieure qui a comme objectif de "faire de l'ordre"parmi les nombreux souvenirs embrouillés de ses vingt premières années, pour finalement affronter une réalité qu'elle n'a pas été capable de comprendre avant, et d'accepter ensuite. Elle a besoin de se libérer " des choses laides qui sont dedans";
Le dualisme ordre-vérité et mensonge -vérité revient souvent dans toute son oeuvre.
Les épisodes font clairement référence au climat politique et social.
Son père est très attentif à ne pas permettre aux institutions de contaminer l'esprit pur et prometteur de sa fille avec leur idéologie fasciste.

Le fil de midi est le roman douloureux d'une femme qui a perdu la mémoire suite à des électrochocs. Il s'axe donc autour d'une expérience psychanalytique que Goliarda affronte après sa dépression et une tentative de suicide.
Sont merveilleux: le style :excentrique,visionnaire,impudique et très courageux ,;
le rythme qui bouleverse toute chronologie,
le final.
Ce dernier paragraphe est un hymne à l'indépendance,au caractère sacréde l'individu, une criante déclaration d'amour pour la vie;
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Un ouvrage complexe, dont la lecture est parfois difficile. le premier livre "Lettre ouverte" traite de son enfance, et le génie de cette auteure est de nous faire ressentir des émotions d'enfances avec un coeur d'enfant. Une enfance particulièrement difficile, en pleins fascisme, dans une famille atypique. le récit est parfois décousu et nécessite une bonne concentration. Légèrement Parsemé de croyance populaire et particulièrement chargé en émotivité !
La seconde partie"Le fil de midi" est construite comme un entretiens avec son psychanalyste lors de son analyse faite à 40 ans après une tentative de suicide, elle nous éclaire sur beaucoup d'aspects de sa personnalité.
Cette femme est une auteure très douée, mais je conseille comme première lecture son roman "L'art de la joie" que je considère comme un chef d'oeuvre. Néanmoins le fil d'une vie est loin de manquer d 'intérêt c'est un excellent récit autobiographique, très riche émotionnellement et culturellement.
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Un magnifique livre où une femme hors normes se confie. Elle avait une personnalité fragile, un peu trouble mais surtout elle débordait de vie. Si parfois le récit, à cause des évènements subis, ou simplement de sa personnalité devient incompréhensible, il en reste plein de poésie.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
9. [FM excipit partiellement reproduit en 4e de couverture] « Chaque personne a droit à son propre secret et à sa propre mort. Et comment puis-je vivre ou mourir si je ne rentre pas en possession de ce droit qui est le mien ? C'est pour cela que j'ai écrit, pour vous demander de me rendre ce droit... et quand, une fois fini ce travail de deuil et sous la charge de vêtements de robes de chaussures et de bas noirs, une chair fragile et forte, chaude et vulnérable au gel, qui assurément va repousser et réclamera, affamée, de l'air, de la lumière, des caresses et du pain... réclamera des chemins pour marcher... des voix à écouter... des visages à regarder, du vent de la pluie du soleil et de la fraîcheur – et si marchant dans le bois inconnu de la vie j'ai envie de courir et si je meurs épuisée par une course heureuse sous le soleil, contre le vent... si je meurs de la surprise de quelque nouveau visage-rencontre caché derrière un arbre en attente, si je meurs foudroyée par l'éclair de la joie, étouffée par une étreinte trop forte, noyée dans une tempête d'émotions entraînant vers une mer qui invisible attend derrière la nuit, si je meurs vidée de mon sang par les blessures ouvertes d'un amour perdu que rien n'aura pu refermer, si je meurs poignardée par la lame effilée d'un regard cruel, je vous demande seulement ceci : ne cherchez pas à vous expliquer ma mort, mais tout au plus pensez – ne le dites pas fort, les morts trahissent – ne le dites pas fort, mais pensez en vous-mêmes : elle est morte parce qu'elle a vécu. »
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C'est une famille où le père, non content d'enlever sa fille de l'école fasciste, va brûler avec elle sur leur terrasse l'uniforme de "petite italienne" qu'il ne supporte plus de lui voir porter. Où la mère déclare qu'elle préférerait affamer son enfant à l'égal des autres plutôt que de la voir bien nourrie au milieu d'enfants affamés. Une telle formation, entre lecture précoce de Leopardi ou Marc Aurèle et rempaillage de chaises puis, plus tard, initiation au théâtre auprès d'un marionnettiste, quand Goliarda, très précocement aussi, se cherche un métier, ne pouvait sans doute que produire un être hors du commun, ainsi que l'étaient ceux qu'elle cotoyait depuis sa naissance : parmi lesquels-comme elle dit-elle était tombée. (préface, pp.12-13/ Nathalie Castagné)
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6. [FM] « J'écrivais, oui. Du puits de ces années sans mémoire ces petites feuilles entassées me parurent un cadeau inopiné et fabuleux. Oui, je n'étais plus comédienne. Quand était-ce arrivé ? Ah oui ! une nuit. Combien d'années auparavant ? Je me décidai. Je pris un bloc de papier et j'écrivis quelque chose : trois, quatre pages. Citto dormait à côté de moi, profondément, et ne se réveillait jamais quand j'allumais la lumière pour lire, mais cette nuit-là si, cette nuit-là, sans se retourner, il demanda : "Tu écris ?" "Oui." "Un poème ?" "Oui." "Bien."
Naturellement, il était raté, et je le jetai par terre, mais le matin Citto le lut et fut enthousiaste. Citto me poussa, comme tant d'années auparavant : me prenant par la main, il me conduisit hors de ce cercle sourd que la folie de ma mère avait scellé autour de moi. Les répliques n'avaient plus de saveur dans ma bouche, comme de la nourriture sans sel ; les gestes de ces personnages sans contours ternissaient dans mes mains. Je cessai de jouer : pourquoi devais-je continuer à faner, écrasée entre ces répliques et ces gestes poussiéreux et décolorés comme des fleurs de papier ? » (p. 235)
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2. [LO] « "Tu veux m'épouser ?" J'étais si émue que je ne savais pas que répondre : "Mais comment fait-on ?" "Comme ça." Et elle commença à me déshabiller, et puis elle se déshabilla elle aussi. […] "Maintenant tu fais la femme, et moi l'homme." "Maintenant tu fais l'homme, et moi la femme." Mais je n'y arrivais pas : je ne savais pas bouger sur elle comme elle faisait. Elle ne sa fâcha pas, et c'est elle qui fit toujours l'homme. Elle ne se fâchait jamais. Nica était bien en chair et j'aimais me serrer contre elle quand elle me caressait. Nous nous mariâmes cet après-midi-là et nous restâmes mari et femme jusqu'à ce qu'elle emmène en haut Nunziata et veuille qu'elle soit elle aussi un second mari. Au début, je fus dépitée : je ne lui suffisais plus. Mais pour être embrassée par elle je supportais Nunziata qui était maigre et me mordait. Bien sûr, Nica m'embrassait encore, mais ce n'était plus comme avant. Jusqu'à ce qu'un soir ma mère entre pendant que Nica m'embrassait. Elle ne semblait pas en colère. "Habillez-vous et retournez en bas, je dois parler à Goliarda." Et à peine la porte fut-elle fermée derrière elles, elle se mit devant moi et alluma la lumière – il y avait encore du soleil, c'était le crépuscule ; on y voyait : pourquoi avait-elle allumé la lumière ? Elle me regarda longuement, puis elle me donna deux gifles, et me laissa là au milieu de la chambre. Je ne pouvais pas bouger – j'essayais, mais mes pieds s'étaient collés au sol. J'étais fatiguée de rester debout ; les oreilles, les épaules me faisaient mal : je tombai à genoux. » (pp. 103-104)
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"Ne fais pas halte à l'ombre du figuier, ses feuilles sont vénéneuses." "Ne regarde pas le lézard dans les yeux, il te poussera au vice et à l'assassinat." "Ne touche pas le gardénia de ta main : il mourra sous tes doigts et avec lui un enfant nouveau-né." "Ne fixe pas dans le sommeil la personne que tu aimes en essayant des comprendre ses rêves : elle te détestera pour toujours." " A l'aube, dessine d'un doigt sur le sable le visage rond de la lune : si au crépuscule le vent l'a effacé, tu sera délivré de ses maléfices et ne la craindra plus; mais attention : parce que si tu n'as pas la faveur du vent, elle te persécutera pour toujours."
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Videos de Goliarda Sapienza (18) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Goliarda Sapienza
Par Marie Vialle Dans le cadre du festival Italissimo 2024
Liberté, désir et rébellion. Dans Moi, Jean Gabin, Goliarda Sapienza retrace l'histoire d'une enfance insoumise dans la Sicile des années Trente. À une époque où le fascisme étouffe la société italienne, une enfant de Catane, captivée par les images du film Pépé le Moko, ne rêve plus que de devenir Jean Gabin, symbole d'une vie libre et passionnante. Par l'auteure de L'Art de la joie, Moi, Jean Gabin est l'un des plus beaux textes de Goliarda Sapienza, à la fois roman autobiographique et testament philosophique qui célèbre la liberté et les rêves. À l'occasion du centenaire de la naissance de l'écrivaine, Marie Vialle met son talent et sa virtuosité au service d'une histoire magnifique.
À lire – Goliarda Sapienza, Moi, Jean Gabin, trad. de l'italien par Nathalie Castagné, le Tripode, 2012
Lumière par Hannah Droulin Son par Alain Garceau Direction technique par Guillaume Parra Captation par Marilyn Mugot
+ Lire la suite
>Littérature (Belles-lettres)>Littérature italienne, roumaine et rhéto-romane>Romans, contes, nouvelles (653)
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