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EAN : 9782374531458
Les éditions du 38 (01/09/2016)
4.36/5   7 notes
Résumé :
Chez Thomas Fiera, collectionner les emmerdes, c'est dans les gènes. Aussi, quand un de ses vieux amis, longtemps perdu de vue, fait appel à lui pour sortir son fils de prison, accepte-t-il la mission sans se douter qu'elle va le mener beaucoup plus loin qu'il ne l'imaginait.Thomas, avec l'aide de sa fine équipe et d'une bande d'écowarriors déjantés, va devoir affronter des avocats véreux, des assassins psychopathes et des savants fous à l'éthique dévoyée pour mener... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Thomas s'ennuie, il navigue entre la dépression et la nostalgie de son amour défunt. Quand un adolescent le piste de façon peu discrète. Après avoir secoué le jeune homme, Thomas apprend que le gamin n'est autre que le fils d'un vieil ami anar, avec qui notre héros a rompu ses liens d'amitié, histoire de femme. le gamin apprend aussi à Thomas qu'il a un autre frère et que Melchior, le père et ex-ami, tente de contacter Thomas pour qu'il fasse libérer son fils aîné de prison. Thomas, après avoir rencontré le jeune homme au parloir, qui se prénomme Tomás est troublé par l'étonnante ressemblance entre le prisonnier et lui-même. Il sent que le coupable est plutôt une victime, victime d'un complot dont l'origine conduit notre héros vers une grande société spécialisée dans la manipulation génétique: Biotech. Thomas décide d'enquêter et réuni son équipe habituelle...
Après une longue, trop longue absence, enfin, je retrouve Thomas Fiera dans une enquête on ne peut plus explosive. La plume de Jean-Baptiste Ferrero est affûtée comme un coupe-choux, à la fois tendre et violente. Comme à son habitude, il joue sur le contraste, les extrêmes qui se touchent, s'assemblent, s'opposent et s'affrontent. L'équipe de Thomas aussi est en grande forme, toujours performante, prête à casser du méchant mais aussi soudée par une amitié forte, toujours au bord du sacrifice pour défendre leurs idéaux et la justice. C'est rythmé, pas le temps pour la lassitude, pas de temps mort. Et quelle belle plume. Des descriptions ciselées, des métaphores grandioses, un vocabulaire riche, mêlant les mots rares et l'argot. Bien sûr, l'action est toujours exagérée mais c'est ce que, fidèle lecteur, j'attends et c'est pour ça aussi que Thomas Fiera, j'adore. (Ma mère disait qu'on n'adore que dieu (que j'écris toujours volontairement avec une minuscule) mais la pauvre, si elle avait dû lire les évangiles, elle ne connaissait pas la plume de Jean-Baptiste Ferrero). J'aime vraiment le côté anar du personnage, son humanisme, le coeur tendre et sa détermination sans faille. Sans vouloir faire de comparaisons hasardeuses, j'ai le sentiment que l'auteur a hérité du meilleur d'Audiard, de San Antonio, De Balzac et d'Hugo pour, entre ces grands auteurs, trouver et imposer un style empli de talent. Par-delà ce qui pourrait sembler un roman noir, l'écriture vous touche. le personnage est à fleur de peau et vous ressentez ses émotions comme si vous étiez dans son corps, son esprit. Et l'humour décapant qui vous arrache des fous rires, des sourires à vous faire passer pour un demi-doux si vous lisez ce livre dans un lieu public. Bref, un livre que je termine heureux, enchanté et c'est avec impatience que j'attends la prochaine aventure de Thomas Fiera. J'espère que l'auteur ne me fera pas languir trop longtemps.
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Et voilà, je crois que je viens de finir mon tour du monde de Thomas Fiera !

Bien évidemment je ne parle pas d'un tour du Monde avec un grand M qui m'aurait obligé à quitter un fauteuil dans lequel mes fesses se plaisent à s'écorcher à longueur de temps, supportant difficilement le poids de mon Existence (là, il y a une majuscule, car, sans l'je ne suis rien) qui tasse mes vertèbres et accélère le processus de vieillissement apparent d'un corps qui n'est pas celui d'une star, encore moins d'une étoile, car, si un corps, c'est leste, pas le mien (demandez-en confirmation audit fauteuil).

Non, je parle du monde de Thomas Fiera, ce détective dont Jean-Marc Ferrero narre les aventures régulièrement (mais pas assez pour étancher ma soif puisque je viens d'en dévorer la dernière tranche. Quoi ? Soif ! Tranche ! Boirais-je solide ? C'est qu'à défaut de manger liquide, j'ai encore toutes mes dents... sauf celles qui manquent... et celles qui sont fausses... bon, mais j'ai encore des dents... je bois l'eau, des préaux, comme disait Nicolas [l'homme de Lettres, pas celui du paraître] et quand il fait froid, l'eau, c'est du glaçon, un glaçon étant solide... bon, tout ça ne veut dire, mais suis-je obligé, toujours, de devoir donner du sens à médire à défaut de médire de mes sens).

Thomas Fiera ! Oui, c'est de lui que je vais parler une nouvelle fois... peut-être la dernière, puisque voilà bien longtemps que Jean-Marc Ferrero (je ne sais pas pourquoi, je n'arrive pas à l'appeler Jean-Baptiste) ne semble plus vraiment avoir d'histoires à conter.

Pour souvenir, Thomas Fiera, je l'ai découvert avec « Mourir en août », un excellent livre, pour ensuite le suivre dans de courtes histoires regroupées en recueil. Et je finis par un roman, « le fils prodigue » ce qui semble laisser penser que la boucle est bouclée.

Thomas Fiera est une sorte de détective d'entreprise, généralement embauché pour résoudre des problèmes internes. Mais, allez savoir pourquoi, ses enquêtes débouchent toujours sur des affaires qui se terminent en bain de sang. Heureusement pour lui, pour l'aider, il est entouré d'une bande d'amis : deux hommes à la technique (informatique et autres) et deux femmes fatales en renfort.

La première aventure que j'ai lue, « Mourir en août », un roman (les autres sont plutôt de courts romans), possédait tous les ingrédients qui font pour moi une bonne lecture. L'auteur instillait une réelle plume. le personnage, malgré quelques côtés caricaturaux et ultras usités (personnage cassé, au bout du rouleau, limite suicidaire) était suffisamment original et attachant, les personnages secondaires (notamment les deux femmes), relativement forts, l'ensemble ne manquait ni d'action, ni d'humour, pas même d'une pointe de mélancolie touchante (la relation entre Thomas Fiera et sa femme qui était dans le coma depuis des années)...

Les épisodes suivants avaient un peu de mal, notamment de par leurs concisions, à regrouper tous ces éléments qui avaient fait le succès de ce titre liminaire. C'était plaisant, mais on était loin de l'enthousiasme de cette première lecture.

Il faut donc avouer tout de suite que la boucle est bien bouclée, car, avec cette dernière lecture, je retrouve tous les éléments. L'action, l'humour, le style, les personnages secondaires forts et... même la mélancolie touchante, non plus avec la femme de Thomas (puisqu'elle est morte), mais avec son fils dont il découvre l'existence, ce qui le chamboule complètement.

À partir de là, tout étant de nouveau réuni, il n'y avait aucune raison pour que je n'accroche pas et j'ai totalement accroché en retrouvant le même plaisir que j'avais eu à la lecture de « Mourir en Août ».

Ainsi, sans le faire exprès, j'ai lu les épisodes dans l'ordre même où il le fallait (je ne sais même pas si c'était celui d'écriture et je m'en moque) en débutant par un point culminant et en terminant par un autre point culminant après avoir subit une légère dépression entre temps (dépression en termes de baisse d'altitude et non en termes de souffrance morale).

Au final, j'espère que Jean-Marc Ferrero (décidément, je ne me ferais pas à son prénom de Jean-Baptiste) va nous offrir d'autres aventures de son héros, mais, qu'il choisira de produire un nouveau roman de taille assez conséquente pour pouvoir insérer tous les ingrédients nécessaires à une excellente lecture.
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Un nouveau roman de Jean-Baptiste Ferrero !
Nous y retrouvons Thomas Fiera un privé très spécial aux méthodes et amis peu orthodoxes qui va devoir secourir son fils. Car oui il a un fils. Et le chemin qu'il va prendre pour le libérer se révéler mouvementé.

Ne nous cachons pas j'aime les aventures de Thomas Fiera. J'avais qualifié “Antithèse” de polar truculent, cathartique et émouvant. C'est assurément le cas pour ce roman.
La vie y apparait dans des couleurs plus intenses :
Le sang est plus rouge,
l'amour y est plus écarlate,
les pourris y sont plus sombres,
les moments de fulgurance et y sont plus blancs,
les moments d'émotions y sont plus (insère ici ta couleur de l'émotion)
et le gris de la déprime y est lui aussi plus gris !
Plus gris ? Oui ! Thomas est un anxieux, un solitaire, un homme qui doute de lui avec une force qui le rend si attachant. Il y avait le spleen baudelairien. Il y a maintenant le gris thomasien.

Comme pour les autres romans, le rythme change oscillant entre action et prise de recul voir contemplation de l'abime. L'ambiance oscille entre le polar, les tontons flingueurs, et James Bond.

Les personnes qui se mettent en travers du chemin de Thomas sont certes ignobles. Mais de façon cohérente. Et comme, laisse entendre le nom de la collection (Les enquêtes acides de Thomas Fiera), tout le monde en prend pour son cadre y compris moi.
A croire que l'auteur me connaît … mais je vais finir par le penser vu que Thomas habite pas loin d'un ancien chez moi et fréquente mêmes de rues et des endroits que je fréquentais (Rue des Pyrénées c'est une drôle de coïncidence quand même)

J'y ai trouvé des moments d'émotion plus fort et poignant. Sans doute car l'aventure touche Thomas au plus près et l'éventail de personnages permet d'éviter une séparation stérile eux / nous.

J'espère retrouver Thomas et aussi Lucia dans un prochain roman. Vous comprendrez en lisant le roman, qu'il y a dans Lucia une grande part d'inexpliqué. Part qui mériterais un autre roman ? (incitation peu subtile à voir une autre enquête de Thomas Fiera)

Micro bémol: un peu plus violent que les précédents.

Bref ! (← petit clin d'oeil au style de l'auteur), lisez le surtout qu'il est un peu plus long que les précédents.
Lien : https://framasphere.org/post..
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Le détective Thomas Fiera se rend à Barcelone pour retrouver Jacques alias Jaime, un très vieil ami qui a besoin de ses services. Accusé de meurtre d'un jeune généticien, son fils Tomás est en taule mais son père est persuadé qu'il n'est pas coupable. L'assassinat a eu lieu dans la société de biotechnologie dans laquelle il bossait. Il aurait traficoté dans la mouvance des Eco-warriors. Tomás ? Ce prénom provoque chez Thomas de drôles d'émotions.



Oui, je le connais bien ce Thomas Fiera. Ce doit être sa quatrième aventure que je m'envoie. Et j'en redemande. « Pourquoi ? » me lance Penny avec son air renfrogné qui ne parvient pas à l'enlaidir mais qui défigure un tantinet son visage. « Parce que... » je lui réponds derechef, ce qui a pour effet d'entendre claquer ma porte d'entrée et ce rugissement « MOI AUSSI JE L'AIME BIEN ET QUAND TU VEUX TU ME LE PASSES ! » Il ne faut pas chercher à comprendre, parfois. Bref. Donc, ce coup-ci l'auteur a vu les choses en grand. Plus de 300 pages, de l'action qu'on se croirait dans un épisode de 007, des déplacements avant les Pyrénées et après les Pyrénées, un déploiement des outils de travail qu'on dirait des opérations militaires contre une invasion de martiens mais toujours la même équipe de bras pas cassés et un Fiera broyant encore et encore du noir - un coucou à Yan ! Et puis, il y a Tomás...



Fiera va passer par des hauts et des bas lorsqu'il s'attaque à cette enquête costaude que le vieil espagnol mourant lui confie. L'auteur s'empare d'une actualité brûlante qui met en scène des militants écolos – de ceux qui ne se contentent pas de prier le dieu Tofu. Car le jeune fils était embringué dans ce mouvement pas trop pacifiste et il se retrouve dans un sacré merdier où, étonnamment, il se complaît. Et c'est ainsi que le détective va passer la surmultipliée because c'est aussi le fils de son amour de jeunesse. Ce récit haletant connaît des accalmies qui permettent au personnage principal de souffler mais aussi de ronger son frein, ses ongles et son os puisque Fiera couve toujours son hypocondrie chronique. Cette affaire « Tomás », qui s'avère très privée, va éveiller en lui de sombres souvenirs – le coma et le décès de son épouse – et un autre beaucoup agréable mais qui va générer avec le retour de manivelle des doutes, des sautes de joie et des frayeurs. Quand on touche le point sensible de Fiera – là, tu vois, oui, là ! - il faut s'attendre à retrouver du hachis parmentier de méchants sur la moquette. On pourrait avancer qu'il n'y va pas de main morte notre auteur dans ses démonstrations de force avec des cascades qu'un Rémy Julienne aurait refusées en le traitant de dingo. Mais c'est tout Fiera ça ! Démesure dans l'action comme dans la mélancolie.
La suite sur : http://bobpolarexpress.over-blog.com/2016/10/l-affaire-tomas-le-fils-prodigue-jean-baptiste-ferrero.html
Lien : http://bobpolarexpress.over-..
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Thomas Fiera, enquêteur privé du genre misanthrope, cultive « les amitiés » et possède un talent indiscutable pour les rejeter. Il reconnaît lui-même qu'il adore se faire détester. Mais lorsqu'il reçoit un appel à l'aide d'un ancien mentor, il se précipite en Espagne et accepte d'aider son fils Tomás à sortir de prison.

Tout va se compliquer lorsqu'il va découvrir que ce Tomás n'est autre que son propre fils qu'il a eu d'un premier amour jamais oublié, Lucia. Innocent du meurtre dont on l'accuse, Tomás refuse de se défendre ce qui va conduire notre nouveau père à faire appel à ses comparses habituels : Adélaïde, une tueuse, linguiste et anthropologue dont un seul regard suffit à vous refroidir ; Fred, un informaticien de génie ; Richard, robin des bois des temps modernes capable de transférer le contenu des comptes de la mafia sur les comptes d'associations caritatives et Emmanuelle, éco-terroriste, pro de l'escalade à mains nues.

Évasion rocambolesque, avocat véreux, éco-terroristes, tueurs psychopathes, scientifiques fous, chercheurs dénués de sens moral, une jolie militante Eco-warrior, l'auteur nous entraîne dans des aventures délirantes, pleines de trouvailles réjouissantes, de suspense et de rebondissements où les « méchants » tombent comme des mouches.

Jean-Baptiste Ferrero a un style très personnel : il manie aussi bien un langage châtié que l'argot, son humour est décapant. Il nous offre une magnifique description de l'amour paternel qui d'un être ordinaire fait un héros prêt à tous les sacrifices pour sauver son fils, le tout rythmé par les « Bref » qui ponctuent nombre de paragraphes de réflexion plus ou moins cyniques et désabusées de Thomas. C'est également une belle histoire d'amitié où chacun est prêt à se sacrifier pour sauver l'autre.

Au final, un excellent polar fertile en rebondissements, aux personnages attachants, où le rire ne cesse de côtoyer l'émotion.

Lien : http://au-pays-de-goewin.ove..
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Tu peux vivre comme un cloporte, me disait-il, ou comme un homme. Les cloportes vivent cachés sous leur pierre, dans l’ombre et dans l’humidité. Ils ne connaissent rien à rien, naissent, mangent, chient, se reproduisent et meurent sans avoir rien compris à rien. Les hommes vivent et meurent debout. Ils crachent à la face de Dieu et s’efforcent de donner un peu de sens à ce vaste bordel qui n’en a aucun.
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Depuis ces jours funestes, je traversais ce que j’appellerais une dépression à bas bruit. Rien de violent ou d’insupportable ; aucune irrépressible envie de me balancer par la fenêtre ni de faire des trous dans les gens avec des armes de fort calibre. Juste un gros désir de rien porté à son plus haut niveau et le sentiment diffus, mais néanmoins tenace, d’être une énorme bouse inutile et malséante
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La banlieue –la vraie, la dure, la zone quoi –c’est le seul endroit au monde où l’on est assez con pour chier là où on l’on mange. Car que l’on ne s’y trompe pas : si parfois la pauvreté peut être digne, la misère, elle, est toujours très con, désespérément con, con à bouffer du foin, con à sniffer de la colle. Con à pleurer de rage.
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Je restai un long moment dans cet entre-deux impossible dont je comprenais soudain qu’il était le lot commun de tous les parents de la Terre
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Ce n’est pas que je tienne tant que ça à la vie mais je n’aime pas l’idée d’être suicidé malgré moi par un quelconque butor sans éducation
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