La Trilogie Atlantis, tome 1 : Le Gène Atlantis

Mouaif.

Une organisation terroriste internationale, une organisation contre-terroriste supranationale, un truc mystérieux dans l'antarctique et le titre le gène Atlantis (donc on va parler de l'Atlantide). Un espion super fort, une scientifique super bonne (et dans tous les sens du terme, c'est jamais des boudins) et un bon gros complot. La sauce habituelle quoi.

C'est un peu long à démarrer, il y a un gros vide au milieu (le retour au journal de l'ancêtre qui nous évite quelques explications et qui permet de comprendre, mais qui est un peu pénible) et une fin un peu téléphonée et décevante… Bon c'est une trilogie, mais je m'arrête là.

Dès fois, ça matche, Je m'éclate en ce moment avec tous les bouquins de Jack Mars. Je lis du Clancy. Quand j'étais plus jeune, j'ai lu du Dan Brown (dont ce livre se réclame), mais là, la mayo n' a pas pris. le style n'est pas désagréable. L'histoire est pas trop mal ficelée. Mais quand ça veut pas, ça veut pas hein.

Encore une très bonne surprise.
Roman de style "Dan Brown" à la sauce SF, on ne s'ennuie pas une minute. Bien que nous sommes loin d'un grand style littéraire, les courts chapitres permettent une lecture fluide. L'intrigue se construit progressivement. L'auteur se base sur l'état actuel des connaissances scientifiques. Il met d'ailleurs à la disposition des lecteurs sur son site internet une page "Fiction / Réalité" (uniquement en anglais).
J'ai beaucoup aimé le mélange des genres, techno-thriller, SF... Et j'avoue avoir été captivé par l'histoire.
Un premier tome qui donne envie de lire la suite.

Ouais, je sais, les pavés et les cycles ont tendance à me faire fuir. Alors pourquoi me suis-je lancé dans le premier tome d'une trilogie, sachant que celui-ci fait 630 pages ? Hé bien, parce que l'on me l'a offert et que l'ayant eu dans mes mains, il m'a intrigué. Après tout, je lis les premières pages, si ça ne m'enchante pas, je passe à autre chose.

Voici de façon très succincte ce que j'en ai pensé. La première moitié, j'ai été captivé, c'est vraiment excellent, c'est très pointu en matière de technologie et de biologie. Ensuite, ça perd de son intérêt. On quitte un monde d'espionnage, pour une aventure à la Tomb Raider à travers le globe, de l'action, un artefact, une organisation millénaire. Puis, on me bassine avec un journal intime ajouté au récit, qui n'apporte pas grand-chose, mais qui en plus me passionne guère. Enfin, les cent-cinquante dernières pages où j'ai lâché prise.

J'ai du mal à imaginer le même auteur vu la différence flagrante entre les deux parties du roman. L'ensemble s'apparente à un gros bric-à-brac de thèmes disparates, d'autant plus que A.G.Riddle nous balance tout à la fin.

Voilà un roman que je ne suis pas près d'oublier, car mon expérience de lecture a été plutôt étrange. L'auteur avait des tonnes d'idées et a essayé de toutes les faire rentrer en un roman... tout en découpant son intrigue comme un puzzle de 50.000 pièces qui laisse souvent le lecteur perplexe.

Pourquoi ceci? Pourquoi cela? Pourquoi ce personnage n'a-t-il pas plutôt fait ça? Pourquoi se donner tout ce mal? L'autre personnage n'avait-il pas dit l'inverse? C'était qui, encore, celui là? le cerveau du lecteur est en ébullition, du début à la fin. C'est bon signe, car l'histoire est (très) riche et car l'auteur nous réserve de nombreuses surprises. Mais c'est aussi le signe d'une complexité un brin excessive: l'auteur aurait certainement gagné à supprimer certains personnages et thèmes, afin de mieux centrer son récit sur les enjeux principaux.

Le livre débute sur des chapeaux de roue, on est bombardé au milieu d'une situation de crise et on doit digérer toutes les informations sur une organisation secrète au moment où celle-ci se fait retourner par une autre - tout ceci en ne connaissant ni l'une, ni l'autre. Les protagonistes se retrouvent en un clin d'oeil perdus dans un jeu de piste, à relier des points, décoder des messages secrets et tenter de comprendre ce qui leur arrive. Et c'est pareil pour le lecteur. de chapitre en chapitre, de nouveaux personnages entrent en scène, avec leurs zones d'ombre et leurs propres convictions, parfois contradictoires... ce qui n'aide pas le lecteur en recherche de réponses.

A mi-course, le rythme ralentit nettement et le roman consacre de nombreuses pages à des flash-backs, à la narration bien plus fluide et claire, qui lèvent progressivement de nombreuses zones d'ombre. Un peu long peut-être, mais ça a le mérite d'enfin mieux poser le contexte. D'autant que cette meilleure compréhension du passé s'avère totalement indispensable pour le troisième acte, où tous les éléments entrent en collision entre eux, mais aussi avec de nouvelles découvertes que le lecteur fait en même temps que les personnages. Dans cette dernière partie, les idées (géniales) se succèdent à un rythme d'enfer, tout s'éclaire, les pièces du puzzle s'emboîtent parfaitement, dans un déferlement de révélations et d'action. le lecteur, lui, entraîné dans cette spirale, ne peut que tourner les pages, de plus en plus vite.

Le message de l'auteur à la fin du livre indique que ceci est son tout premier roman: tous mes respects pour un jeune auteur, qui est parvenu à mettre en boîte une intrigue aussi complexe et innovante. La mise en place un peu laborieuse, le rythme en dents de scie, la complexité probablement excessive, viennent très certainement de la jeunesse de l'auteur, et sont tout à fait pardonnables vu le feu d'artifice sensoriel qu'est le troisième acte. Je m'apprête à dévorer les prochains tomes, en espérant y retrouver les mêmes qualités sans les défauts de jeunesse de ce premier volume.

A chaque fois, je me fais avoir. Ce genre de livre à la Dan Brown qu'on ne peut pas lâcher parce que y a plein d'infos scientifiques/historiques réelles, du mystérieux et de l'action hollywoodienne. Mais à chaque fois, c'est la déception finale. La fin n'est pas à la hauteur.

Dans ce 1er tome de la trilogie Atlantis, le résumé nous promet la découverte de structures inconnues en Antarctique, une secte secrète qui menace l'humanité et des recherches génétiques inédites.

Pourtant, on a l'impression que l'auteur a voulu mettre tous les sujets qui l'intéressaient dans une même histoire, à tel point que le lecteur est noyé et que c'est à plusieurs moments complètement tiré par les cheveux: Sociétés secrètes aux origines antédiluviennes à vocation terroriste ou d'espionnage, théorie du complot sur le 11 septembre, nazis et recherches archéologiques nazis, technologies et mythes nazis, recherches génétiques et épi génétiques (adn, génome), paléo-anthropologie et origines des hommes et des proto humains, évolution des hominidés, aliens ça évoque même rosswell), théorie de l'origine alien des hommes, mythe de l'Atlantide et des atlantes, mythe de la lance du destin des nazis, voyage dans le temps, mythe du déluge, mystérieux parchemin prophétique d'une civilisation perdue, peste espagnole. (Oui, tout ça).

Par ailleurs, l'écriture est assez particulière, faite de très courts chapitres (ce qui est très frustrant, casse le rythme et allonge de manière artificielle le récit) avec un style scénaristique descriptif. Les dialogues sont vraiment peu naturels, surtout ceux visant à expliquer tous les éléments scientifiques évoquées plus haut (parfois, on nous explique deux fois la même chose, c'est redondant et ça ressemble à un résumé Wikipedia).

Comme si ce n'était déjà pas assez compliqué, il s'avère que l'auteur est adepte du formidable animé Scoobidoo. Chaque personnage (déjà nombreux !!) ou presque s'avère porter deux noms/identités. Honnêtement, préparez un papier et un crayon pour faire un schéma généalogique et noter les noms des gens, vous n'êtes pas prêts.

Bref, beaucoup d'idées intéressantes et une imagination foisonnante qui aurait méritée d'être canalisée, taillée et organisée. Parce que bon le truc de « l'adam y chromosomique », ça n'a finalement servi qu'à frimer et à rien dans le récit.