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EAN : 9782280334464
384 pages
Harlequin (02/03/2015)
3.61/5   65 notes
Résumé :
Dans sa vie, Holly n’a que trois priorités : sa famille (même s’il faut avouer que, ces derniers temps, sa sœur, enceinte jusqu’aux dents, lui tape prodigieusement sur le système), son chien Dave (boule d’amour probablement issue d’un croisement entre un labrador et une vache) et sa boutique de pâtisserie, Cake, qu’elle tient avec son meilleur ami, Jesse. Le reste, elle s’en fiche : plus rien n’a d’importance à ses yeux depuis que Charlie, son mari, son âme sœur, es... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Le style d'Anoushka Knight est agréable à lire et les premiers chapitres m'ont beaucoup plu. On y découvre une jeune femme, veuve depuis presque deux ans, qui refuse de laisser s'estomper le souvenir de son mari. Une femme fraîchement divorcée lui passe commande pour un gâteau inhabituel, à livrer à son ex, un magnat de l'immobilier.
On découvrait une jeune femme pétillante malgré les ombres du passé, une héroïne qui pourrait devenir très attachante.

L'intrigue est ensuite tombée dans des schémas utlra-prévisible qui pourtant ne fonctionnent pas très bien.
Le play-boy très riche, coureur de jupons, qui s'éprend de la gentille petite pâtissière qui peine à joindre les deux bouts... Pourquoi pas, même si c'est déjà vu et revu et même si je ne comprends pas comment il a pu tomber sous le charme d'une femme croisée quelques instants à une fête où elle faisait une livraison...
On passe ensuite par toutes les étapes obligées d'une romance, mais ici ça ne fonctionne pas très bien, ça semble artificiel.
Même la surprise de l'épilogue, je l'attendais depuis plusieurs chapitres.

Le roman se lit très vite, mais l'histoire d'Holly et Ciaran ne m'a pas convaincue.
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Avis mitigé sur ce livre. Une mise en place trop longue et une fin beaucoup trop brute à mon goût.

Jeune chef d'entreprise, Holly est passionnée par son travail. Avec son meilleur ami, Jesse, elle dirige une pâtisserie et élabore les plus beaux et les plus élaborés des gâteaux. Mais en dehors de son travail, Holly n'a plus goût à la vie depuis le décès soudain de son mari Charlie dans un accident de la route. Depuis deux ans, elle se consacre exclusivement à sa pâtisserie, son chien et sa famille. Quand elle ne travaille pas ou ne rend pas visite à sa soeur et son beau-frère, Holly vit dans le passé. Elle se remémore sans cesse les moments heureux partagés avec Charlie.
Un jour, une femme se présente à la pâtisserie pour commander un gâteau un peu spécial, en forme de testicules avec une chaussure à talon aiguille plantée dedans. Autre particularité de la commande, elle est à livrer en mains propres à son destinataire, Fergal Argyll, un chef d'entreprise richissime et surtout très fantasque. A la demande de la cliente, c'est Holly qui va s'en charger personnellement. Mais la livraison ne se passe pas tout à fait comme prévu. Face à l'excentricité de Fergal Argyll, Holly repart sans le bon de livraison émargé de la main de Fergal, condition sine qua non pour être payée. le lendemain, un charmant jeune homme qu'elle avait croisé au manoir vient lui rapporter son document. Ce n'est autre que le fils de Fergall Argyll, Ciaran. Conscient que Holly a besoin de l'argent de sa vente, il va lui proposer de la dédommager. Si Holly refuse, elle ne peut nier qu'elle est troublée par ce geste et par celui qui le lui propose.
Et si cette rencontre fortuite était ce qui manquait à Holly pour lui redonner le goût de la vie ?

Un début de lecture difficile. J'ai dû attendre quelques chapitres pour réussir à comprendre de quoi il en retournait. du coup, un peu perdue, j'ai eu du mal à me plonger dans l'histoire. Certains passages, comme le début, sont brouillons. On passe d'un évènement à un autre sans réelle transition ou alors on se retrouve plongé dans les rêves de l'héroïne sans vraiment le comprendre et sans réussir à faire le lien avec les moments précédents. Un petit manque de fluidité qui alourdit le texte. Il ne faudrait pourtant pas grand-chose pour que le lecteur ne s'y perde pas : un changement de police ou une petite phrase de préambule en début de chapitre.
Au-delà de ça, j'ai trouvé les personnages plutôt attachants. Chacun se cache derrière des blessures passées qui influent encore aujourd'hui sur leur comportement. Holly ne s'est toujours pas remise du décès brutal de son mari deux ans plus tôt. Elle a pour ainsi dire arrêter de vivre. S'il n'y avait pas sa soeur Martha, son collaborateur Jesse et sa boutique de gâteaux, elle serait sans cesse à se remémorer les moments de bonheurs partagés avec Charlie, son défunt mari. Mais heureusement, le personnage de Ciaran va venir apporter la touche de douceur nécessaire pour que l'histoire ne soit pas trop pesante. Et si au départ, on peut penser que Ciaran n'est qu'un homme arrogant, riche et désinvolte, on va vite découvrir que derrière le masque se trouve un homme meurtri, courageux et doux. Et tout comme Holly, on va progressivement fondre pour cet homme. Les préjugés du départ vont laisser place à un réel attachement.
Une pointe d'humour, quelques moments de honte et des passages rocambolesques apportent eux aussi de la légèreté. Toutefois, il m'a manqué un petit quelque chose. J'ai trouvé la fin beaucoup trop rapide par rapport au temps de mise en place de l'histoire et des personnages. Il faut attendre près de la moitié du roman pour que l'histoire prenne vraiment vie et nous happe. Malheureusement, à peine je suis entrée dans l'histoire que j'arrivais déjà à l'épilogue.
Malgré tout ça, l'histoire n'en reste pas moins mignonne et touchante.
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Je tiens tout d'abord à remercier les éditions Harlequin pour m'avoir permis de découvrir le goût de la vie.

Ce roman est assez différent des romans chick-lit habituels : il est assez triste en fait. Quand on rencontre Holly, elle ne s'est pas encore remise de la disparition de son époux, deux ans plus tôt, et vit totalement dans ses souvenirs. Bizarrement, en revivant avec elle certaines situations passées, j'ai eu l'impression que son couple n'allait plus très bien et qu'une rupture avec Charlie était proche... Puis, Holly rencontre Ciaran et reprend peu à peu goût à la vie ! Alors, forcément, ça ne se fait pas d'un seul coup, mais ces changements sont crédibles et assez mignon.
J'ai beaucoup apprécié les relations et les histoires que l'on découvre entre Holly et sa soeur, Martha. Bien qu'elles soient terriblement différentes, les deux soeurs s'entendent à merveille et sont vraiment très proches.
En grande gourmande, j'ai également beaucoup aimé le cadre pâtissier de l'histoire même si je pense que l'auteur aurait pu jouer davantage avec.

Holly est vraiment une jeune femme touchante et agréable : difficile d'imaginer que quelqu'un puisse lui vouloir du mal ! Elle est douce, avenante et, visiblement l'on peut compter sur elle.
Ciaran est un peu plus stéréotypé dans le genre du BG affreusement riche et profitant à fond de son célibat avant d'oublier toutes les filles en croisant le regard d'Holly. Bon, c'est mignon, mais déjà vu.
Par contre, le personnage de Jesse m'a assez choquée : comment ce-fait-il que ce stéréotype gay ne le soit justement pas ?! Bref, un mystère à résoudre ;)

C'était la première fois que je découvrais l'écriture d'Anouska Knight et la découverte est bonne : le ton est fluide et nous fait passer par toutes les émotions. Par contre, beaucoup de mes questions sont restées sans réponses et certaines réactions de personnages m'ont semblées difficiles à croire : après, c'est sans doute aussi que je suis très différente d'eux.
Un roman chick-lit agréable et différent.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Une trés jolie couverture pour un roman sympa mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
La première partie est très bien, on découvre Holly, un personnage de jeune veuve très attachant qui tient une pâtisserie. Elle rencontre en livrant un gâteau , un très bel homme , qui a lui aussi connu des drames. Ils vont apprendre à se connaitre.
L'auteur sait très bien retranscrire le monde chaleureux et vivant, dans lequel évolue Holly,Le problème , c'est qu'il manque la petite touche second degré (humour) qui ferait de cette comédie un "must".
Dans la deuxième partie , l'auteur tombe un peu trop dans les clichés du genre.,
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c'est le résultat d'une addition de gourmandise, d'écossais, d'humour et d'amour, qui m'a fait choisir ce roman. J'en avait déjà parlé dans ma vidéo sur "Les histoires d'amour" mais je voulais l'étoffer. Vous en dire un peu plus.

Ni allons pas par quatre chemin, il s'agit bien d'un roman d'amour dans son plus simple appareil.

La plume d'Anouska Knight est comme la couverture, douce, attirante, sucrée. Elle a un "je ne sais quoi" qui fit de ce roman quelque chose de plus...sérieux? authentique? Quoi qu'il en soit, il m'a mit du baume au coeur. Dès le début je fus surprise. Elle nous installe dans son histoire bien confortablement comme on s'y attend ...et non. Elle nous montre que sa plume est plus sûre, plus mature que celles qu'ont retrouve dans d'autres romans d'amours et qu'elle nous dirige quand elle veut, là où elle veut.

Les personnages sont attachants. Chacun à leur manière.
Holly pour sa sensibilité, son coté battant, sa personnalité si fraîche qui pourtant ne s'est pas encore remise de la perte de son mari, vivant encore dans ses souvenirs. La rencontre avec Ciaran va lui redonner goût à la vie. Et ne croyait pas que ça va être du tout cuit tout de suite- hi hi hi jeu de mot. Quoi? Non? Ok! SOLITUDE -. D'ailleurs, les changements sont crédibles et si chou!
Son meilleur ami Jesse m'a bien plu lui aussi, c'est le comique et l'original, on a toujours besoin d'un personnage comme lui dans un roman. Il nous rappelle qu'il est facile de rire même dans des moments difficiles - le père de Ciaran n'est pas mal dans son genre -.
Ciaran...Je suis désolé mais pour lui je reprends les termes du résumé, il m'a troublé et provoqué des sensations inattendues. Haha. On peut voir de lui le cliché du beau et sale gosse fortuné. Comment croire qu'il sera différent envers Holly? Et c'est son attitude que j'ai aimé chez lui, il va s'imposer à elle - comme à nous - en prouvant que...
Et bien d'autres, mais laissons cela au plaisir de la découverte dans votre lecture.

Pour ce roman je vous préviens d'une chose, prenez-vous quelque chose de sucré à côté de vous. Car les descriptions des pâtisseries ou tout ce qui s'en rapproche, vous donneront envies d'arrêter votre lecture et de vous y mettre. Je vous vois mal dans votre cuisine en train de monter un gâteau quatre étages pour le simple plaisir gustatif et d'apaiser votre gourmandise. - Je parle en connaissance de cause. Les jours qu'ont suivit, je ne faisais plus que ça -. Vous grossissez rien qu'en lisant les mots. Avoir une pâtisserie pour décor fait de ce roman un quatre-heure à se mettre sous la dent...- Je vais arrêter avec mes allusions culinaires. Haha -.

Je finirais donc avec ceci:
Dans ce roman d'amour, il y a beaucoup de messages cachés plus sérieux qu'il est agréable de découvrir avec douceur grâce à l'enrobage de crème chantilly d'amour et de pépites d'amitié et de fraternités - Promis c'était la dernière -. Qui fait pour moi de cette histoire la peine d'être lue et connue.
Lisez-le pendant de belles journées printanières, c'est le must.

Lien : http://lechoixdesofie.blogsp..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
C’était censé être son jour de congé. Il m’avait promis qu’il n’en avait pas pour longtemps : il devait juste s’assurer que tout allait bien et que les garçons étaient en sécurité. Il n’y avait pas eu d’incident depuis un moment, mais il devait rester attentif s’il voulait que ça continue comme ça. J’avais promis de faire son plat préféré, des linguine citron-basilic, et il avait promis qu’il serait rentré à l’heure pour dîner.

Je regardai le tas de pâtes collantes devant moi en essayant de ne pas me sentir abandonnée, puis commençai à placer mon couteau et ma fourchette sur mon assiette, les manches bien parallèles et la pointe de ma fourchette vers le centre, avant de me demander pourquoi je me donnais cette peine.

Lorsque vous mangez tous les jours avec quelqu’un qui s’en fiche pas mal que vos coudes soient ou pas sur la table, les bonnes manières à table deviennent vraiment une tradition pleine d’ironie.

Pattie, ma mère, nous les avait enseignées quand on était petites, et voir sa fille négligemment installée au comptoir de sa cuisine au lieu d’être sagement assise sur une des douze chaises qui entouraient la table à manger n’aurait pas manqué de l’agacer. Si elle avait su le nombre de fois où je grignotais quelque chose à la va-vite par-dessus l’évier, elle aurait sûrement pincé les lèvres dans cette mimique que je connaissais par cœur : son fameux tic de désapprobation.

On savait tous que ma mère avait passé sa vie à être gênée de ne pas pouvoir prétendre au même niveau de vie que ses amies à cause du salaire modeste de mon père — même si elle l’aimait de tout son cœur. Elle n’avait donc pas pu résister à l’envie de pallier ce manque en nous élevant, Martha et moi, comme si notre seul but devait être de pouvoir mettre le grappin sur un avocat, un médecin ou n’importe qui avec un gros compte en banque. Pour elle, les petites filles devaient être féminines dès leur plus jeune âge afin, une fois grandes, de réussir à trouver un mari qui pourrait leur offrir une vie de grand standing, ce qui, naturellement, suffirait à les combler jusqu’à la fin de leurs jours.

Tout un programme… Auquel j’étais loin d’adhérer.

Avec ma sœur Martha, la stratégie de maman avait payé : Martha avait été assez maligne pour trouver un avocat — un avocat au grand cœur, heureusement. Mais moi, quand j’avais vu Charlie pour la première fois, avec ses avant-bras musclés dorés par le soleil, en train de charger des bûches dans la camionnette de son patron sans se douter une seconde du charme qu’il exerçait sur les autres, j’avais tout de suite su à qui mes bonnes manières seraient destinées.
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Je ne voulais pas que ça s’arrête.

C’était parfait. Son désir pulsait en parfaite harmonie avec le mien et il se pressait intensément contre mon corps affamé. Ça m’avait tellement manqué. Je savais qu’on n’avait pas beaucoup de temps mais je décidai de ne pas y penser. Pour l’instant, on était ensemble et c’était tout ce qui comptait.

Il allait jouir.

Je pouvais le goûter, le sentir avec la moindre fibre de mon être mais ça ne suffisait pas : j’en voulais encore, je voulais toujours plus de cette délicieuse euphorie qui me transportait chaque fois que je sentais son souffle sur ma peau. L’odeur masculine de son corps m’enveloppait tel un nuage, et la saveur salée de son cou me donnait sans cesse envie de revenir y poser mes lèvres. Je voulais le boire, l’absorber, me gaver de lui jusqu’à ne plus en pouvoir.

Quand Charlie adopta un rythme régulier, je m’y pliai sans discuter, heureuse de le laisser me guider. Tout m’était égal : je ne voulais rien d’autre que sentir son corps régner sur moi, me posséder et me dévorer comme une créature insatiable jusqu’à ce que nous ne fassions plus qu’un.

La sueur qui recouvrait nos deux corps était la seule source de fraîcheur au milieu de cette frénésie enflammée ; je pris appui contre le mur derrière moi pour accueillir ses puissants va-et-vient, encore et encore. Entre deux coups de reins vigoureux, je parvins à écarter mon visage du sien et pus contempler les traits de celui qui avait changé ma vie.

Je n’allais pas pouvoir me retenir beaucoup plus longtemps. J’étais déjà en train de m’agripper désespérément à ses cheveux pour lui faire lever la tête et me noyer dans ses yeux bleus.

Il était magnifique, une combinaison parfaite d’ombre et de lumière, à tous les niveaux. De sa personnalité à son apparence, les extrêmes lui allaient comme un gant, à commencer par ses yeux bleu clair qui tranchaient avec ses cheveux d’un brun presque noir. En fonction de son humeur, son regard pouvait avoir la chaleur d’un lagon tropical ou la froideur menaçante d’un lac gelé ; et celui qu’il posa sur moi à cet instant était à la fois sombre et perçant. C’était comme s’il regardait en moi et qu’il pouvait y voir la promesse du plaisir que je voulais lui procurer.

Je sentis une première vague de chaleur monter en moi, douce mais implacable, et toute cohérence m’abandonna. Je cessai de le regarder et fermai les yeux en inspirant profondément, à la recherche du moment où le plaisir allait me terrasser et Charlie se mit à aller un peu plus vite, comme s’il sentait le changement qui s’opérait en moi.
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– Normalement, la coutume veut que la demoiselle en détresse offre quelque chose à son sauveur.
– Je suis désolée, je n'ai plus de mouchoirs brodés.
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N'ayez pas peur du bonheur quand il vient frapper à votre porte, même si vous ne vous y attendez pas. Ne pleurez pas sur un acte manqué, car peu importe à quel point on aime un fantôme, ce n'est pas lui qui nous tient chaud pendant l'hiver.
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-Je n'étais pas trop sure de ce qui se passait. J'ai ressenti des choses que je n'avais pas ressenties depuis très longtemps, et je pense que ça m'a embrouillé l'esprit. Je pensais que j'en étais capable mais je ne peux pas. Je ne peux pas le trahir, je suis désolée.
- Trahir Charlie? Mais personne ne te demande de trahir qui que ce soit.
-Et pourtant, c'est exactement ce que je suis en train de faire! Je suis en train de l'écarter pour faire de la place pour un autre.
Lorsqu'il me répondit, l'incrédulité se lisait sur son visage.
- Ce n'est pas du tout ce que j'attends de toi. Et je pense que j'ai toujours fait en sorte de te montrer que ça ne me posait aucun problème de parler de lui.
- Je suis désolé, Ciaran, mais je ne peux pas faire ça. Je l'aime.
Il me prit par les épaules, mais j'étais déjà en train de me refermer comme une huitre.
- Bien sur que tu l'aimes, je le sais bien. Mais lui, est ce qu'il t'aimait?
- Je te demande pardon?
- J'ai dit: lui, est ce qu'il t'aimait?
- Bien sur, qu'il m'aimait!
Ne pleure pas, Holly
- C'était un homme bien? Holly? Est ce que c'était un homme bien? insista t il en voyant que je ne répondais pas.
- Oui c'était le meilleur mari du monde.
Je pouvais sentir mes yeux se remplir de larmes, comme un volcan sur le point d'entrer en éruption.
- Alors s'il t'aimait et s'il était aussi formidable que tu le dis, il voudrait que tu sois heureuse!
C'était trop. Les larmes se mirent à couler.
- Et c'est ce que je veux, moi aussi. Et si tu voulais bien me laisser une chance, je pense que je pourrais te rendre heureuse.
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