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EAN : 9782918719779
600 pages
Editions du Riez (02/04/2014)
3.37/5   15 notes
Résumé :
Une jeune fille de province ambitieuse traverse guerre, révolution et épidémie avec toujours le même but : revenir vers sa famille auréolée de gloire.
Alors que les combats font rage aux frontières du royaume, elle s’introduit auprès des puissants d’une grande ville concurrente de la capitale et participe à un complot contre le roi.
D’amis en ennemis, d’espoirs en désillusions, elle se lancera par amour au cœur d’une insurrection, affrontera les préjug... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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En Résumé : Je ressors donc de ma lecture avec un sentiment assez mitigé, l'impression d'avoir un roman entre les mains avec beaucoup de potentiel mais parfois mal maîtrisé. L'histoire pourtant se révélait originale, ne possédant pas vraiment de trame globale, mais mettant plus en avant l'évolution d'une ville et d'un pays face aux changements politiques qui apparaissent. Une intrigue pleine de trahisons et de manipulations. Mais voilà l'auteur cherche parfois à trop en faire, ce qui fait que certains lignes d'intrigue paraissent à peine esquissées là ou certaines traînent en longueur. de plus je n'ai jamais complètement réussi à m'attacher ni à comprendre l'héroïne principale qui arrive toujours à faire le choix le plus improbable et illogique selon moi. Dommage, car elle possédait du potentiel et se révélait bien entourée par des personnages secondaires hétéroclites et efficaces. le style de l'auteur se révèle agréable, efficace et plutôt entrainant malgré parfois quelques longueurs au niveau des descriptions. La conclusion reste assez ouverte pour permettre de revenir dans cet univers, mais pas sûr que je me laisse tenter sauf si changement d'héroïne peut-être. Par contre je ne suis pas contre découvrir la plume de l'auteur dans d'autres écrits.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
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On ne voit pas bien où l'auteur veut nous amener, mais on se laisse docilement faire, tant la plume est fluide et les aventures d'Aldire nombreuses et variées.
Tout est précis, les accents des différentes régions sont bien rendus, les caractères sont tous subtils. Réels. Pas de grands héros sans peur et sans reproche.

J'avoue avoir mis du temps à m'habituer à elle, mais finalement, Aldire est une héroine tout à fait acceptable!

Le résumé le dit: il y a de tout dans ce livre, les plus hauts faits des petits gens aux grandes bassesses des nobles, l'amour, la haine, l'art, la superstition. Tout on vous dit!

Par contre concernant la fin, je ne suis pas du tout satisfaite! Il y a une suite?
J'aimerais bien une suite.
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Quand l'annonce de ce livre a été faite, je suis de suite tombée amoureuse de la couverture. Et comme les éditions du Riez ne m'ont encore jamais déçue, j'ai pré-commandé les yeux fermés. Encore une fois, j'ai suivi mon instinct et je n'ai pas lu le résumé ! Et je dois bien avoué que je ne regrette pas. J'ai passé un très bon moment en compagnie d'Aldire, même si à l'image de la couverture, je m'attendais à autre chose de plus... sanglant.

Aldire est une jeune fille de province ambitieuse. Désirant être adulée de sa famille et de son village, elle décide de partir et venir s'installer dans un grande ville, où la politique et les moeurs sont bien différents de ce qu'elle vit actuellement. À la recherche de son fiancé disparu, elle découvrira un endroit où elle se plaira et où elle souhaitera rester plus que de raison. E déceptions en rencontres, d'amitié en trahison, elle comprendra que sa personne n'est pas forcément des bienvenues.

Le livre est découpé en quatre parties, et de ce fait, la lecture se fait toute seule, son contrainte et sans longueur. Les pages se tournent au fil des bouleversements que vivra Aldire mais aussi ses amis. le roman ne souffre d'aucun ennui. On le lit aussi vite qu'on pourrait lire un petit livre. Les pages défilent sans que l'on se rende compte, aidées de la plume très fluide et appréciée de l'auteure. Elle plante son décors, s'invente un univers, des personnages, et de là, découle un vrai monde avec tous les soucis que peuvent rencontrer les personnages : traîtrise, mensonge, peur, secrets, amour, amitié, déception, haine.

Tout cet amalgame de sensations est décrit avec beaucoup de finesse et très prenant. Même si pour ma part, je m'attendais à quelque chose de plus bagarreur, où le sang coulerait à flot, qu'on serait en pleine guerre, je dois dire que cette surprise n'en est que meilleure. À la place de cette guerre, nous retrouvons complots et fomentations, démantelées au fur et mesure de l'avancée du récit.

Tout comme Aldire, nous découvrons les dessous d'une grande ville qui prône pourtant la paix, mais qui par derrière, n'hésite pas à tuer les gêneurs. Arrivant de ce lieu inconnu, Aldire se trouvera être dépossédée des us et coutumes qu'elle avait pourtant l'habitude de perpétrer chez elle, et devra s'accoutumer à ce qui a cours à la capitale. En compagnie de ses amis, elle découvrira les dessous de cette politique, qui ne laissera personne indemne.

Entre guerre, politique, peste, complots, Aldire devra s'en sortir et faire confiance à des personnes qui pourtant n'en montrent pas. Elle devra prendre sur elle et montrer ce qu'elle vaut aux gens qui croiront qu'elle n'est là que pour trouver refuge.

Comme dans tout bonne fantasy, nous avons le droit à une panoplie de personnages, qui pourrait nous perdre dès le début. Or, ici, l'auteure a réussi le défi de ne pas nous embourber dans tout ces noms et nous offrir des portes de sortie très agréables, afin de ne pas nous perdre. Ainsi, chaque personnage à son rôle à jouer, bien qu'ils soient nombreux. En chacun d'eux, nous retrouvons des caractères bien différents mais qui au final se complètent très bien. Même si je ne me suis pas vraiment attachée à l'un d'eux, passer du temps en leur compagnie a été très agréable.

Avec ce roman, Maëlig Duval nous offre toute une panoplie de la vie courante. Comme le dit le résumé, les ivresses vulgaires côtoient les mesquineries humaines, les actes héroïques, les découvertes scientifiques, les arts de la guerre, les complots politiques ou encore les arts de la scène. Tout cela, mené d'une main de maître, avec des personnages hauts en couleurs, et qui se dévoilent peu à peu. D'un coeur de pierre au début, nous les découvrons prêts à tout pour sauver leur ville qui se meurt. En bref, j'ai passé un excellent moment de lecture. Les pages défilent à une allure monstre, et les 577 pages ne se voient même pas. Cela a beau être un gros pavé, il est largement utile, vu toutes les explications que nous offre l'auteure et toutes les situations qu'elle nous invente, pour nous tenir en haleine jusqu'au bout. Les 80 dernières pages sont très prenantes et arrivée à la fin, j'ai eu un pincement au coeur d'avoir fini ce livre. Un retournement de situation que Maëlig Duval a su parfaitement décrire.

Justine P.
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Un roman riche, mais qui ne m'a pas convaincu.

C'est même une petite déception hélas.

Le roman commençait lentement, mais bien. L'autrice proposait une héroïne atypique, avec du caractère, qui part retrouver son fiancer dans un sombre et complexe affaire d'héritage. Et ce point offrait quelque chose d'assez original, car, loin d'être une quête héroïque pour redresser des torts (bon un peu quand même), Aldire recherche surtout sa gloire à elle, pour briller auprès de sa famille. On voit donc cette « campagnarde » arriver « à la grande ville » et tremper dans des complots politiques qui la dépassent pour atteindre son but.
Et vraiment, j'ai adoré !

De plus l'univers proposé par l'autrice est super riche, très original, et même si le reste du récit m'a bien moins emballé, je pense qu'on tient là l'un des très bons points de ce roman !
Par ailleurs, on signalera la quantité assez incroyable de personnages féminins qui envoie du pâté (à leur manière). Et vraiment, en cette période où l'on parle tout le temps des personnages féminins « fort » (je n'aime pas le terme « fort », je dirais plus « construit ou profond »), l'autrice montrait, des années auparavant, qu'il était possible de faire des personnages féminins intéressants ! Merci ! Même si parfois Aldire est « casse-couille », c'est bien !


Mais… parce que hélas, il y a un mais. La seconde partie m'a beaucoup moins emballé, pour ne pas dire ennuyé.
Notre héroïne a « accompli » sa quête de début de récit (enfin si on peut dire). Mais la donzelle est ambitieuse et espère plus. Par ailleurs, sa « quête » a été l'élément déclencheur d'un engrenage d'événements politiques qui va tout faire sauter. Et toute cette seconde partie est sur un monde qui change, et par toujours de manière douce (oh, mon dieu, une révolution violente ! Quel scandale [pardon, je me moque un peu, ce n'est pas sympa]).
Dans le même temps, Alidre découvre le monde culturel — et scientifique — de la ville où elle cherche à se rendre indispensable aux puissants.
Le problème, c'est qu'Aldire devient trop « passive » dans cette seconde partie. Ça peut se comprendre dans le sens où elle se retrouve dans la tornade d'un changement de monde. Mais en même temps, elle subit les événements sans vraiment y prendre part. Se contentant juste de regarder la feuille porter par le vent de la Force… (pardon pour cette référence Star Warsienne).
Du coup, je me suis pas mal désintéressé du récit. D'autant plus qu'il y a beaucoup de personnages, certains avec plusieurs noms, et j'avoue que j'ai fini par m'y perdre. À ne plus savoir qui est qui et qui veut quoi et comment, j'ai perdu pied par moment.


La fin est particulière. Elle n'est pas celle que l'on attend. D'un côté, elle m'a un peu déçu. Mais de l'autre, elle est en faite pertinent aux vues des événements. Elle a créé un sentiment de frustration chez moi.


Une lecture en demi-teinte. Il y a vraiment de très bonnes choses dans ce long roman (j'insiste !). Mais le rythme inégal et l'apparition d'une certaine passivité n'ont pas réussi à le faire accrocher.

Dommage.
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Aldire part de chez elle pour retrouver son fiancé qui ne lui donne plus de nouvelles. Parti pour sauver leur région, elle s'imagine le pire et veut en avoir le coeur net. Et... C'est tout, parce qu'il n'y a pas réellement d'intrigue dans ce livre, d'ailleurs ceci ne concerne que la première partie, puisque j'ai abandonné ma lecture après ça.

Je n'avais tout simplement pas l'impression d'avancer dans cette histoire, et quand je suis arrivée à la fin de la première partie, je me suis rendue compte qu'il m'avait fallut trois jours pour lire ces 150 pages ! Je me suis dit "tout ça pour ça ?".Parce que en faite, Aldire ne sauve pas son fiancé par amour, mais juste pour la gloire et ça m'a paru vide de sens. le personnage en lui-même ne m'a pas plus touchée que ça, j'ai déjà eu du mal à me faire à son parlé, mais en plus l'auteure n'est pas cohérente. Un coup elle décrit ce personnage comme excessivement prude, et plus loin elle met en scène Aldire, qui, sur un malentendu, veut faire don de son corps au premier inconnu venu qui lui promet de l'aider à sauver son fiancé...

Côté écriture, ça manque de fluidité et globalement, je n'ai pas apprécié le style de l'auteure. Son univers est trop riche pour un one shot, on en est à la limite de l'overdose. Et ce qui m'a surtout gênée, c'est qu'un pan entier de l'histoire n'est pas écrit, il a lieu dans les premières pages, mais c'est tout. Alors qu'on y fait référence tout un tas de fois dans la première partie, comme si nous étions censés nous souvenir de ce moment - le fameux voyage pour aller sauver le fiancé - , où Aldire rencontre tel personnage qui lui apprend telle chose. Alors qu'à côté, il y a un tas de descriptions inutiles qui alourdissent l'histoire, du style description de tel personnage ultra-secondaire qui se rhabille après avoir troussé une noble encore plus secondaire dans le palais...

Bref, le goût des cendres (une référence au Maître des illusions de Donna Tartt ?) est un roman qui m'avait attirée par sa couverture et son résumé, mais pour moi, cela s'arrête là.
Lien : http://onceuponatime.ek.la/l..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Au terme [du procès] le couple Satavine fut convaincu de trahison, d’abus de confiance, de vol du bien public et de meurtre, et condamné à mort. (…) La pendaison jugée trop peu spectaculaire et les baquets servant à noyer les assassins s’étant révélés rongés par la pourriture et les vers, on se décida finalement pour la décapitation plutôt que d’en attendre de nouveaux (…). La sentence serait appliquée trois jours plus tard, délai administratif oblige.
À 5 heures du matin, le 19 mai de la cinquième année de l’ère Sanche, des forçats érigèrent l’échafaud sous le regard suspicieux de deux miliciens (…).
À midi ce même jour, le bourreau, qui était une femme, commença à sentir les douleurs de l’enfantement (…). Elle fit appeler une sage-femme et accoucha d’un fils mort-né. Il sembla évident qu’elle n’était pas en mesure de tenir la hache de la sentence. Or, il n’y avait dans chaque circonscription que trois bourreaux ayant licence de hache ; le second se relevait à peine d’une vilaine grippe et le troisième était quelque part très à l’ouest. Les juges se réunirent et décidèrent qu’une pendaison serait organisée malgré le manque de panache d’une telle exécution, car le temps pressait et qu’il n’était pas question de laisser en vie des criminels aussi affreux que ces Satavine. 
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[Aldire] éprouvait au creux de son cou la douceur du bois échauffé par celui du violoniste, et le glissement des crins de l’archer , parfois lisse et doux, parfois rugueux, violent. Les pincements et les chocs vigoureux des doigts sur les cordes tendues lui semblaient s’abattre sur son propre cœur. (…)
Elle regarda le visage du violoniste. Il était la musique. Il n’y avait plus de doigts agiles, plus de bras délié ni d’épaule souple, il ne s’agissait plus d’instrument de bois verni ni de la partition d’un autre.
Aldire sentit son corps ’enfoncer dans le fauteuil, de tout son poids au cœur du fauteuil et même au-delà. Elle se liquéfiait par l’intérieur. Elle s’épanouit puis s’évapora. Volute d’argent, elle s’enroulait autour du visage musical. Elle était en lui, juste derrière ses yeux, collée à l’intérieur de sa peau luisante. Son cœur fondait, répandant dans tout son corps une chaleur humide. Elle pleurait. Elle tremblait. En silence. Elle voulait tellement être de cette musique, être cette musique même.
(…) [Elle] reporta son attention sur le violoniste.
Elle caressa mentalement sa peau douce, ses joues chaudes, ses lèvres tendres et veloutées. Du melon. Elle en avait mangé, une fois, il y avait longtemps.
Alidre ne pensait plus. Des larmes avaient emporté ses pensées. Elle était une goutte de rosée qui, dans un ultime effort, tentait de refléter le pétale duquel elle s’évaporait. 
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La valeur des assignats dégringolait toujours et les Ravagnites commençaient à désespérer de jamais revoir leur argent. (...) D’ailleurs, même si le couple royal avait invité, lors d’un discours retranscrit par tous les journaux, son peuple à recevoir les assignats sans objection dans tous les contrats et les marchés libres « de telle manière que, par l’effet d’une juste confiance, les billets royaux soient estimés partout à l’égal du numéraire effectif », la chambre haute avait refusé le décret pour l’obligation de recevoir ces billets dans les paiements d’un débiteur à un créancier. Découlait de tout cela que les jupons se faisaient rares et étroits, et qu’au salon d’Hermemberge Destrie les tartelettes devenaient moins nombreuses et moins copieuses. 
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