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EAN : 9782715232709
128 pages
Le Mercure de France (15/05/2012)
3/5   2 notes
Résumé :
Que seraient le roman, la poésie, le conte sans la toute-puissance de la figure maternelle ?

Sainte ou marâtre, tendre, envahissante, adorée, détestée, inconnue, recherchée, morte et pleurée, rivale ou figure unique de la féminité, courageuse ou soumise, la mère inspire et traverse la littérature dans tous ses états.

Et que dire de la mère symbolique, mère Patrie ? Et de la mère Nature ou de la déesse Terre-mère des religions précolom... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
C'est avec délice que je retrouve la belle collection « le goût de… ». Après avoir découvert le goût de la fête, le goût de la Toscane et le goût de l'été, voici le goût des mères. Je précise que cette collection compte près de 150 titres. Comme toujours, les textes sont pertinemment choisis, les auteurs classiques et contemporains, français et étrangers se côtoient, les genres et les styles sont variés. Une lecture-promenade, un voyage parmi les mots, une traversée pleine d'émotions.

Ces mères… valeureuses et audacieuses, divines et fières, fragiles et anéanties, sans-coeur et impérieuses, chéries et vénérées, autant de figures inspirantes pour les écrivains : François Mauriac, Annie Ernaux, Anne Fine, Pétrarque, J.M Coetze, Racine, Nathalie Kuperman, Boualem Sansal, Colette, Marguerite Duras, Claude Simon, Morris et Goscinny, Roland Barthes, François Weyergans, Albert Cohen

Une anthologie à savourer cet été.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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critiques presse (1)
Telerama
06 juin 2012
Ce voyage intime commence avec le Goncourt Jean Rouaud, pour s'achever en compagnie de l'érudit Pétrarque et son « recueil de remèdes très courts pour chaque malheur comme pour chaque bonheur »
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
« C’est moi qui devais lui décrire ce qu’elle ne voyait pas. J’étais son messager. Je lui racontais la ville et le lycée (…) je regardais pour deux, je ne devais rien oublier, j’allais chercher les livres qu’elle commandait chez Saliba, je lui faisais essayer trois paires de mules que voulait bien me prêter Fiorentino : c’est pour ma mère vous savez elle ne peut pas sortir en ce moment mais je vous les rapporterai demain c’est promis, elle a les pieds déformés, tous les modèles ne lui vont pas mais je pense qu’avec ce choix, ça ira. Je souriais, mais mes lèvres, sur les côtés, avaient envie de dégringoler, je disais que j’étais pressée, je fuyais avant de finir mes phrases, on pensait que j’étais timide alors que j’avais mal à ma mère. » Aujourd’hui, Colette Fellous (2005)
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« Après sa mort, je dormis pendant quelques mois dans le lit de mon père. Il eût été dangereux de laisser ma mère toute seule. Je ne sais pas comment j’en vins à jouer le rôle d’ange gardien. Elle pleurait beaucoup et je l’écoutais pleurer. Je n’arrivais pas à la consoler, elle était inconsolable. Mais quand elle se levait et allait se poster à la fenêtre, je sautais de mon lit et me postais à côté d’elle. Je la ceinturais de mes bras et ne la lâchais plus. Nous ne parlions pas, ces scènes étaient parfaitement muettes. Je la serrais fort, et si elle avait voulu sauter par la fenêtre, elle n’aurait pu le faire qu’en m’entraînant avec elle. C’était au-dessus de ses forces. Je sentais son corps se relâcher, la tension s’évanouissait et c’est moi qu’elle retrouvait en se détournant de sa résolution désespérée. » Histoire d’une jeunesse, Elias Canetti (1978)
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« Les images d’intimité qu’il garde de son enfance sont aussi rares que précieuses. Par exemple, à cinq, six ans, Jeanne-Marie prend son café. Il est chargé de déposer le sucre dans sa tasse. Si les petites bulles restent concentrées au milieu, c’est qu’il fera beau ; si elles s’en vont sur les côtés, c’est qu’il va pleuvoir. Ou bien, il a dans l’œil une poussière dont il n’arrive pas à se débarrasser. Elle retire son alliance et s’en sert pour soulever la paupière et nettoyer délicatement l’œil douloureux. Ou encore, avant de sortir pour une soirée, elle apparaît à la porte de la chambre dans une longue robe orange et dit bonsoir à tour de rôle à ses deux garçons qui sont déjà au lit. » L’Horloge de verre, Bernard Pingaud (2011)
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Qu'elle suscite la passion ,la tendresse, la haine, la rancoeur, l'admiration ou simplement l'amour, la mère de chair demeure celle dont le corps fut neuf mois durant notre oeuf et notre nid. Une intimité que l'absence de souvenirs concrets rend inoubliables.
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Videos de Michèle Gazier (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michèle Gazier
8 février 2013 :
À propos de Retour parmi les hommes «La beauté de Vincent, c'est de guetter les catastrophes, de voir le bonheur comme une erreur passagère. En cela, il fait partie des grands personnages de la littérature contemporaine, capables d'alimenter encore quelques suites... Un grand Besson !» Clara Dupont-Monod, Marianne La Trahison de Thomas Spencer «L'analyse est menée finement, la jalousie, les souffrances indiquées avec tact. le talent de Philippe Besson, la manière douce et tendre qui lui attire de plus en plus de lecteurs, consiste à ne jamais élever la voix, à montrer que les mouvements du coeur forment l'essentiel d'une vie humaine.» Dominique Fernandez, le Nouvel Observateur Un homme accidentel «Philippe Besson vient de réussir un roman intense et fulgurant.» François Busnel, L'Express L'Arrière-Saison «L'Arrière-Saison a la beauté mélancolique d'une sonate d'automne.» Michèle Gazier, Télérama Une villa en Italie, le soleil trop fort, des ferries qui font la traversée vers les îles, une romancière qui peine à finir un livre, un jeune officier de l'Académie navale, un accident de voiture à des centaines de kilomètres, l'enchaînement des circonstances, la réalité qui rejoint la fiction, la fin d'un amour, le commencement d'un autre peut-être. Dans ce roman plus personnel qu'il n'y paraît, l'auteur de L'Arrière-Saison dresse le portrait d'une femme puissante et de deux hommes fragiles, en proie à des hésitations sentimentales. À propos de son dernier roman Une bonne raison de se tuer «Tout l'art de Besson est là, dans l'introspection des âmes, le déphasage entre l'intime et le public, la marche inexorable du temps.» Marianne Payot, L'Express «Philippe Besson explore l'envers du rêve américain dans un de ses plus forts romans.» Pierre Vavasseur, le Parisien «Portée par un style implacable, dépouillé de tout apitoiement et de tout pathos, l'intrigue a des airs de tragédie grecque, où chacun est en marche vers son destin sans que rien ne puisse l'arrêter. On est touchés en plein coeur.» Valérie Gans, Figaro Madame «Philippe Besson explore la part intime des êtres et traque leur moindre secret. Il gagne encore son pari.» Jean-Claude Perrier, Livres Hebdo «Si juste et terrible. Quel magnifique portrait de femme et de nous aussi !» Joseph Macé-Scaron, le Magazine littéraire «Un livre qu'on lit d'une traite... C'est très triste et très doux.» Gilles Martin-Chauffier, Paris Match
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