Une chère amie qui sait que j'aime feuilleter les beaux livres d'Histoire m'a offert ce Grand Atlas des Rois de France pour mon anniversaire, l'an dernier. Je le fais durer. Je le dilue. Je le distille. Un sujet ne prend que quelques minutes à lire alors je le réserve pour ces moments qui manquent de secondes avant de partir au turbin.
L'atlas est beaucoup plus riche que ce que le titre laisse croire. Il est divisé en cinq parties correspondant aux cinq « dynasties » : Mérovingiens, Carolingiens, Capétiens directs, Valois et Bourbons. Chaque partie comporte plusieurs sous-catégories comprenant un certain nombre d'articles. Chaque article est composé de deux pages de texte et de deux grandes illustrations en général : portraits, gravures…
Finalement les évocations des rois eux-mêmes prennent peu de place. le reste est pris par des articles sur des personnages « secondaires » (pour les Valois,
Marguerite de Navarre ou Jacques Cartier par exemple), les grands mouvements de transformation comme la montée du protestantisme, les grands conflits comme la guerre de Cent Ans, et d'autres comme la codification de la vie à la cour ou l'affaire des Placards.
Vous l'aurez peut-être deviné à partir de mes exemples, je me suis jusqu'à présent concentré sur les Valois, dont j'ai terminé la partie. Cette dynastie a un aspect particulier : contrairement aux autres elle est posée à cheval sur deux périodes de l'Histoire de France : le Moyen-Âge et les Temps Modernes. Et cela donne une impression de bizarrerie, tellement mon esprit est habitué à établir comme des frontières douanières entre ces périodes, de lire des articles qui les franchissent allègrement, qui les effacent même, retrouvant une unité là où mon modèle voit une rupture.
Je vais à présent continuer avec les Bourbons. Je sais, je n'ai pas lu les choses dans l'ordre. Mais est-ce bien grave ?