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EAN : 9782757876930
408 pages
Points (06/06/2019)
3.9/5   57 notes
Résumé :
À Lyon, une jeune magistrate est découverte battue à mort sous une porte cochère alors qu'elle venait rejoindre son amant. Ce dernier est rapidement soupçonné, d’autant que ses mensonges, et plusieurs éléments matériels, l’accablent et en font le coupable idéal. Cet avocat connu, futur candidat à la mairie, décide de confier sa défense à David Lucas, un pénaliste réputé. Ce dernier va tout tenter pour l’innocenter.
André Buffard nous embarque dans un roman ju... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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La première chose qui me frappe après la lecture de ce roman , c'est le petit nombre d'ami(e)s babeliotes à avoir émis un commentaire à son sujet . La deuxième , c'est que ceux et celles qui l'ont lu en ont eu une très bonne approche que je ne peux que partager.
Ce roman , c'est un polar , un polar dont l'intrigue semble assez simple : Ghislaine , une jeune avocate est retrouvée assassinée dans l'escalier qui mène à la garçonniére de son amant , un avocat renommé et ambitieux sur le plan politique .Ce dernier , terriblement abattu , confie sa défense à un collègue , un ténor du barreau , narrateur de l'histoire qui " fait acquitter des coupables , sans remords , pourvu que les règles soient respectées "....
Les potentiels coupables vont se présenter sous nos yeux , les uns après les autres , et toutes leurs motivations seront autant de doutes semés , tout au long du récit , dans notre esprit perturbé . Il y a toutefois assez peu de personnages et l'enquête semble finalement cousue de fil blanc . C'est compter sans l'habileté d'un auteur très doué pour manipuler ses lecteurs.
Cet auteur , justement , parlons - en . ,
Maitre Buffard , avocat , défenseur de quelques " pointures " comme on dit familièrement dans le métier, Carlos ( pas le chanteur sympa , non , le terroriste du Paris - Limoges ) ,Chanal , Romand ......Un bon , pour qui les interviews télévisées n'ont plus de secret , un " cador qui connait la musique " , un avocat de haut niveau.....Et c'est bien ce statut qui est intéressant , car , outre le fait qu'il soit doté d'une " belle plume ", aucun détail de la machine judiciaire ne lui échappe et c'est un véritable cours sur nos institutions qui nous passionne ( si , si , franchement , c'est super ) qui se mêle à l'intrigue et , je le pense , le tout constitue un ensemble digne du plus grand intérêt .Le métier d'avocat est particulier , vraiment , et ce livre , à travers son personnage principal , nous en révèle des facettes bien éloignées de nos modestes connaissances . En même temps , si les connaissances sur ce métier nous manquent , ce n'est pas plus mal , non ? Personnellement , je préfère rester à bonne distance des avocats , comme vous, je suppose.....
Par contre , un avocat qui raconte une intrigue policière avec son regard d'avocat est un gage d'authenticité dont il ne faut pas se priver . Qui mieux qu'un avocat peut parler de son métier ? Et c'est fait avec tact , avec humour ou dérision avec sérieux ou cynisme mais ...c'est bien fait .
Je vous l'assure et vous le répète, si ce livre répond à un schéma sans incroyable surprise , il n'en demeure pas moins très efficace pour appréhender les subtilités d'une profession qui ne laisse jamais personne indifférent au moment d'un verdict . J'ai aimé et je recommande car , vraiment , on affine nos connaissances en situation....et sans risques....enfin , je crois mais ....
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Ghislaine LABREUIL est une jeune magistrat affectée auprès du cabinet du Doyen des juges d'instruction près le Tribunal de Grande Instance de Lyon. Iconoclaste, rétive à toute forme d'autorité et recourant de bon coeur à des méthodes peu orthodoxes, elle est découverte assassinée devant la garçonnière de son amant, maître BROCHARD, bâtonnier de l'ordre des avocats de Lyon.


La plupart des personnages du roman disposent d'un mobile et d'un modus operandi. Ainsi, le compagnon de la victime - le jeune policier impétueux qui se trouve le soir des faits, avec son coéquipier, près du lieu du crime - avait découvert l'infidélité de Ghislaine LABREUIL sur le point de le quitter aussitôt que son amant, Maître BROCHARD, se serait lui-même séparé de son épouse, également présente sur les lieux de l'assassinat, nonobstant un alibi mensonger. Cependant, maître BROCHARD, également candidat à la mairie de Lyon, exclut de divorcer. Aussi, la juge Ghislaine LABREUIL, avant de se rendre au lieu de rendez-vous clandestin habituel, adresse à son amant un dernier ultimatum lui ordonnant de quitter sa femme ; à défaut, elle mettra immédiatement et définitivement un terme à la relation, ce qui est inacceptable pour BROCHARD. Au même endroit et au même moment, un SDF, ancien repris de justice, s'enfuit immédiatement après le crime.


Autre chose, la jeune juge instruisait des dossiers de trafics de drogue très sensibles, mettant en cause un petit voyou, opposé à des bandes rivales de banlieue, qui promettait de se venger de Ghislaine LABREUIL et de ses méthodes déloyales bafouant les droits de la défense.


Et si l'on ajoute pour bouquet final un greffier pervers et une présidente du Tribunal de Grande Instance aigrie qui déclare à propos de l'assassinat de sa collègue - : « Je ne vois pas pourquoi ils [les juges] ne pourraient pas être assassinés au même titre que les autres » (P.58) -, c'est la promesse faite à BROCHARD, que tout accuse tout accuse, jusqu'à ses propres déclarations à la police, d'un « jeu de la défense » mouvementé pour tenter d'obtenir un acquittement.


Maître BROCHARD est interpelé, mis en examen et placé en détention provisoire pour assassinat. Ses déclarations et les indices matériels recueillis par la police sont autant d'indices graves et concordants de culpabilité. Il fait appel à l'un de ses confrères, le narrateur, pour assurer sa défense.


le jeu de la défense (éditions Plon, 2018) est le premier roman publié par le célèbre avocat pénaliste, maître André BUFFARD, habitué des cours d'assises. Il a défendu le terroriste Carlos, Pierre Chanal, l'affaire des disparus de Mourmelon, Jean-Claude Romand, certains membres d'Action Directe, Alain Carignon, Eric Cantona et bien d'autres encore.
L'ouvrage a été sélectionné pour concourir au titre du Prix du Meilleur Polar Points.


Le jeu de la défense est un thriller judiciaire, mais un thriller judiciaire pas tout à fait comme les autres. Et c'est l'une des raisons essentielles pour laquelle il mérite un avis très favorable. L'intrigue, sans toutefois être quelconque et banale, n'est pas, pour autant, novatrice ou exceptionnelle. Cependant, la plus-value du roman réside dans l'alternance de courts chapitres, qui se correspondent parfaitement, entre, d'une part, le déroulement de l'intrigue et, par ailleurs, le jugement du narrateur avocat - il s'agit, sans aucun doute de celle de l'auteur -, sur la Justice et, plus particulièrement, sur les juges et les avocats. Avec un souci de sincérité et d'authenticité, André BUFFARD s'applique à décrire, le plus souvent objectivement, quelquefois plus subjectivement, ses sentiments et ses opinions à propos du monde judiciaire - parfois contestables, souvent frappés du coin du bon sens : la paupérisation de la profession d'avocat, des magistrats davantage justiciers que juges, les petits arrangements entre amis (ça existe !). Et surtout, l'auteur a le souci pédagogique et passionnant d'exposer, en désavouant les bêtises dites sur les diverses chaines d'information ou dans la plupart des séries télévisées stupides, le fonctionnement de la justice depuis la commission d'une infraction jusqu'à la décision de la justice en passant par les enquêtes de police ou de gendarmerie.


L'auteur semble vouloir démontrer, et il y parvient fort bien, que tout individu a le droit – et même le devoir – d'être défendu. D'abord parce qu'il s'agit de protéger tous les citoyens, y compris les innocents, des procédés qui consisteraient à violer les règles de procédure. Or, la forme c'est la garantie de la liberté, y compris (surtout) pour les innocents. D'autre part, quelle société démocratique accepterait un jugement sommaire sans la garantie d'une défense libre et respectée dans ses droits ? Un individu coupable, dont la preuve du méfait est rapportée - le doute doit lui profiter, comme elle doit profiter à tous - sera condamné, mais cette condamnation sera d'autant plus acceptée par la société que toutes les garanties de la défense auront été respectées. En cela, l'avocat et une justice soucieuse des droits de la défense participent du maintien de l'ordre social. Ce n'est que dans les régimes de dictature que les procès et condamnations ne sont pas acceptés par l'opinion publique, pas en démocratie. de ce point de vue, à peine d'arbitraire dont tout innocent peut être un jour la victime, le prix de la démocratie est d'accepter qu'un coupable, dont la preuve du crime qui lui est imputé n'est pas établie, reste en liberté.


Un seul reproche, mais le défaut était inévitable eu égard à l'activité dominante d'André BUFFARD, celui-ci ne dit pas que le procès pénal, toutes infractions confondues, de la simple contravention au crime, ne représente qu'une infime partie de l'activité professionnelle de la quasi-totalité des avocats et de l'oeuvre de justice. Et, il ne faut pas croire que seul le procès pénal a trait aux libertés, à l'honneur ou à l'intégrité d'un individu ; c'est vrai également en matière civile, commerciale, fiscale... Mais qui serait intéressé par un livre, un film, ou une série relatifs à l'"autopsie" d'une expertise judiciaire à propos de malfaçons induites par un tassement différentiel du sol sur lequel est construite la maison achetée par un jeune un couple de classe sociale moyenne ? Alors que, pourtant, ces contentieux sont souvent la conséquence de multiples dépressions ou suicides. Les affaires criminelles ne représentent, sauf dans l'esprit du public profane assoiffé de sexe, de sang et de sperme, qu'une infime partie de l'activité judiciaire, des juges et des avocats.


Une observation enfin sur la forme, André BUFFARD a choisi un mode de narration interne, par conséquent à la première personne en adoptant un point de vue limité, le sien. Ce genre narratif, de plus en plus utilisé dans le roman policier, présente un inconvénient majeur : circonscrire le point de vue au seul personnage du narrateur et de limiter les effets dramatiques. Cependant, d'une part, cette posture propose l'avantage d'une plus grande proximité et intimité avec le lecteur - parfaitement réussi en l'occurrence -, d'autre part, elle était la seule appropriée dès lors que le narrateur/auteur souhaitait, dans ce roman, instruire le lecteur sur le fonctionnement de la justice à travers sa propre expérience, quand bien même il ne s'agirait que d'une fiction.


En conclusion, le roman d'André BUFFARD est passionnant à lire (l'intrigue), instructif, sans être ardu (la justice). Je le conseille avec le même plaisir que je l'ai lu.


Bonne lecture.

Michel.


Lien : https://fureur-de-lire.blogs..
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Une raison particulière explique que j'ai sorti ce thriller de ma pile à lire : j'ai reçu grâce à www.bepolar.fr et aux Editions Filature(s) « L'affaire Thomas Royer » d'André Buffard qui est paru le 2 avril dernier. C'est la troisième aventure de l'avocat pénaliste, David Lucas. Comme beaucoup d'entre vous, je suppose et comme vous devez déjà le savoir à la fin, je préfère toujours commencer la lecture d'une série de bouquins à la naissance d'un personnage. C'était donc l'occasion rêvée de plonger dans « le jeu de la défense ».

Beaucoup d'originalités affublent ce premier roman de l'auteur, lui-même avocat de métier depuis 1972. Vu donc son bagage professionnel, aucun détail n'est laissé au hasard. Il prend bien le temps d'expliquer les filons du droit pénal et de la procédure pénale et ce, à chacune des étapes de l'enquête sur le meurtre de Ghislaine, jeune magistrate en stage à Lyon. Pour les novices ou néophytes, vous ne risquez donc pas d'être perdus malgré les très nombreuses subtilités du droit.

Très souvent, cela donne l'impression que David Lucas, le personnage, nous narre son auto-biographie dans une affaire pénale spécifique. Pourtant, c'est bien une oeuvre de fiction. Pour un premier roman, le style d'écriture est déjà bien maîtrisé. C'est vrai que le domaine du droit m'aide mais quand même, j'ai trouvé cela fort agréable.

Ayant moi-même accompli des études de droit et m'étant spécialisée notamment en droit pénal et ce, même si j'ai fait mes études en Belgique, le droit belge et le droit français reposent quand même sur les mêmes bases et ont conservé de nombreuses ressemblances. J'ai trouvé cela très plaisant de trouver dans un lecture noire, tout ce qui entoure mon domaine de prédilection.

Je me lancerai sans trop tarder dans le second tome de la série avec « Jeux de dames ». Je vous reparle donc de cet écrivain très bientôt.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Ghislaine Labreuil Une jeune magistrate a été battue à mort alors qu'elle rejoignait en secret son amant Jacques Brochard. Celui-ci l'a découvert et dit avoir paniqué. Il s'est enfui et tous ce qu'il a fait après peut laisser croire qu'il est le coupable. Cet avocat et futur candidat à la marie confie sa défense au pénaliste Maitre David Lucas.
Pour son premier roman, l'auteur André Buffard nous embarque dans un univers qu'il connait bien, celui de la justice car il est avocat depuis 1972, c'est ce qui fait tout l'intérêt de ce roman et le rend réaliste. Il nous raconte de A à Z une affaire vue de l'intérieur, et tous les éléments autour qui viennent jouer sur le procès avec le déchainement des médias lors d'un gros procès, les rouages de la justice… Il nous démontre également la complexité de la relation avocat/client, ce que demande ce métier : défendre son client sans finalement s'intéresser au fait qu'il soit coupable ou innocent. Il ne faut pas avoir d'états d'âme.
Maitriser le thème du roman, c'est bien mais ça ne fait pas tout. La encore André Buffard arrive a maitrisé le domaine de l'écriture. Son style est agréable et fluide. L'histoire est simple mais tout est maitrisé. Il sait embarquer son lecteur dans son univers, le manipuler, le faire réfléchir sur ce métier.
On comprend à la fin du livre que tout ça n'est finalement qu'un jeu…
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Une jeune magistrate rejoint son amant dans sa garçonnière. Elle est sauvagement assassinée sous le porche de la cour de l'immeuble. Cet amant, avocat et candidat à la mairie de Lyon, dont le comportement le désigne comme le coupable idéal, va désigner un ténor du barreau afin d'assurer sa défense. Il clame haut et fort son innocence.

Si ce n'est pas lui, qui est l'auteur de ce meurtre sauvage ?

La femme humiliée de son amant, son conjoint flic jaloux et violent, un marginal pervers présent à proximité des lieux du drame, un justiciable d'un dossier qu'elle a instruit, ... L'avocat de la défense va devoir tout mettre en oeuvre pour dévoiler les zones d'ombre de ce dossier au profit de son client.

André Buffart, avocat émérite, nous dévoile habilement les coulisses de la justice par une intrigue rythmée et captivante.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
" Tu sais comme moi que la principale difficulté de ce métier ( avocat ), c'est la "distanciation " par rapport à celui que l'on défend . Ça implique que chacun ait bien en tête la place de l'autre .Qu'ils comprennent bien qu'on est là pour les défendre , mais qu'on n'est pas leur " pote " .
- Le problème , c'est qu'on a affaire à des générations qui n'ont plus de barrières . Qui ne sont même pas éduquées . Qui n'ont que le mot " respect " à la bouche . Mais qui ne savent pas ce que c'est .
- Alors , bon courage à nos successeurs ! C'était déjà un métier difficile , il va surtout devenir dangereux ....." ( p 170 )
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"Je vous jure que je ne l'ai pas tuée. Vous me croyez ?
Sa voix avait un accent de vérité troublant.
-Vous voulez que je vous parle franchement ? J'en sais rien et je m'en fous . Vous m'avez demandé de vous défendre , d'être votre avocat . Je le serai . Sans états d'âmes . Ma seule préoccupation est et sera de vous sortir de là. Ne me demandez pas de vous croire ou d'être votre ami . En revanche , vous pouvez compter sur moi .
J'ai eu l'impression que mon manque d'enthousiasme à me montrer convaincu de son innocence l'irritait . Moi , ce qui m'a toujours énervé, c'est ce besoin qu'ont les accusés de vouloir vous convaincre de la vérité de l'histoire qu'ils vous racontent .( p 124)
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J’ai attendu que le premier juré tiré au sort se lève du banc où il était assis au milieu des autres, se fraye un chemin parmi eux, et entreprenne, comme le président l’y invitait, de rejoindre son siège. Alors qu’il avait fait la moitié du chemin, sans même lui jeter un regard, j’ai crié d’une voix forte : « Récusé ! » D’une voix presque désolée, le président a renchéri : « Juré numéro 11, vous êtes récusé par la défense. » Penaud, le malheureux a regagné sa place.
Je récuse systématiquement la première personne dont le nom sort de l’urne. Cela provoque tout de suite l’émotion et d’abord parmi les jurés. Tous se demandent pourquoi je viens de récuser l’un des leurs, quelle tare il pouvait bien présenter. Du coup, c’est avec soulagement qu’ils accueillent leur désignation ultérieure. Et éprouvent un peu de sympathie pour cet avocat qui ne les a pas, eux, renvoyé. Mais comment savoir qui sera un bon juré ? Quelqu’un de suffisamment cultivé pour comprendre les arguments qui seront échangés ? D’assez rigoureux pour ne pas condamner s’il a le moindre soupçon ? De jeune, qui n’aura pas d’idées préconçues ou d’âgé qui ne se laissera pas facilement influencer par le représentant de l’État qu’est le procureur ? Un homme ou une femme ? L’expérience prouve qu’il n’y a pas de règle.
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Même s'il n'y croyait plus (le procureur), même si, au fond de lui, il n'était plus sur de la culpabilité de..., il allait tout faire pour... faire condamner. Les magistrats fustigent souvent ces avocats qui sont prêts à tout pour faire acquitter des coupables, qui ne soucient pas de la vérité, alors qu'eux... Et bien, ils font la même chose. Ils ont la même envie de gagner, de voir triompher la thèse qu'ils défendent ! Le jeu, toujours le jeu, plus fort que la vérité.
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Bonheur de ces instants où le temps n'existe plus et où seules comptent l'excitation partagée, la prise de possession du corps de l'autre et un peu de son âme. Cette peau qu'on caresse, cette chair qu'on malaxe comme pour se l'approprier. Ce mélange de tendresse et de violence qui conduit à ce court moment d'éternité où plus rien d'autre n'a vraiment d'importance.
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