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EAN : 9791030202700
220 pages
Fauves (31/01/2019)
3.57/5   7 notes
Résumé :
« J'étais matérialiste. Je ne croyais qu'en ce que je voyais. L'âme était une invention des religions et il n'y avait rien après la mort, rien que le néant. Pas de « vie » après la vie, le vide, comme une nuit sans rêves. Je ne croyais pas non plus à l'amour et pensais être incapable d'aimer, d'avoir réellement de l'amour pour l'autre ; en avais-je pour moi ? Et puis survint la tragédie. Le 26 juin 2008, ma compagne Elena avec qui je vivais depuis sept ans à Moscou ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Le jour où tout bascule, un très bon roman de Edouard Moradpour à l'écriture vraie, plus qu'un roman , un récit sincère, lucide, personnel , l'auteur se livre, se délivre d'une souffrance, d'une culpabilité l'air de rien .... une confidence sur une part de sa vie qui a changé son présent, un épisode sombre qui pourtant l'a ouvert à la lumière de la vie et lui a appris beaucoup sur lui-même et sur les autres
Un homme à femme, séducteur, matérialiste, un rien égoïste comme il se définit lui-même avec franchise, un homme qui ne croit pas à l'amour durable, un chasseur qui aime séduire, conquérir mais qui se lasse dès que les premières passions s'émoustillent.
Un homme qui peut faire l'amour sans aimer .
Un homme sceptique, cartésien qui pense que la mort n'est que vide et néant, « une nuit sans rêves » jusqu'à ce qu'un évènement vienne tout bouleverser. Edouard va parler du couple, de sa construction, de sa résistance, de la rupture, du deuil, du déni , de l'incompréhension, de la culpabilité après le suicide de sa compagne , de sa recherche des signes qui auraient pu le mettre en éveil et enfin de comment il a surmonté cette épreuve. Il va revenir sur ses expériences "mystiques" avec des mediums et comment il a été amené à changer sa vision de « l'après », son « Eveil » de celui qu'il était à celui qu'il est devenu, un autre homme
19 Avril 2001, Edouard rencontre la sublime Eléna , il raconte leur attirance réciproque, cette attraction féline, sensuelle, sexuelle, leur emménagement, leur vie de couple, la fusion, la passion qui s'étiole, la rupture puis de nouveau la vie de couple, la jalousie maladive d'Elena, son côté femme enfant à l'esprit torturé sa dérobade à lui, son besoin de retrouver sa liberté, de plaire, mais voilà le 26 juin 2008, Elena se suicide en lui laissant une lettre d'amour
De là, une quête spirituelle riche en rencontres et en expériences vont l'aider à se reconstruire, à édifier une nouvelle vie plus ouvertes aux autres, plus altruiste, un nouveau LUI
Un livre que je vous recommande, connaissez vous cet auteur?
Merci Edouard et aux éditions Fauves pour l'envoi de ce roman
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J'ai déjà lu plusieurs romans d'Édouard Moradpour (« le Mausolée« , « Nous parlions d'amour de peur de nous parler d'autre chose« , « Les dix plaies de la Russie« , « Moi, Édouard, vieux garçon, maniaque et fier de l'être« ) donc quand on m'a proposé ce livre, qui va paraître dans quelques jours, j'étais complètement partante pour le découvrir. D'autant plus que la quatrième de couverture a su attirer mon attention, de par sa thématique ésotérique.

Je lis très peu de récits personnels, de témoignages, ce ne sont pas mes genres préférés. Mais ici, l'auteur aborde son ouverture à la spiritualité après le suicide de sa compagne russe il y a dix ans malgré son esprit assez cartésien de prime abord. C'est un sujet intéressant de mon point de vue, donc je me suis plongée dans le jour où tout bascule avec plaisir.

Tout d'abord, il nous décrit leur rencontre, leur attirance réciproque et immédiate, puis leur emménagement rapide ensemble. Édouard Moradpour nous raconte l'homme qu'il était avant le drame : un homme à femmes assez matérialiste qui ne donne pas la place à l'amour véritable. Par conséquent, il ne nous paraît pas vraiment attachant et son comportement avec Elena, sa nouvelle conquête, peut être agaçant par moments. Même si cette histoire sentimentale ne fait pas rêver, il est important d'en passer par là pour comprendre la suite.

Leur relation finit par s'étioler et Elena oscille entre femme-enfant, amante passionnée et adulte torturée. L'homme qui partage sa vie semble distant, volubile et peu entiché. On ressent beaucoup de tristesse dans le récit. Puis survint le drame, Elena met fin à ses jours dans leur appartement russe en lui laissant une lettre d'amour…

C'est un Édouard Moradpour plein de chagrin et de culpabilité qui revient en France jusqu'à ce qu'il rencontre plusieurs médiums reconnus qui finiront par faire disparaître son scepticisme. C'est la partie que j'ai le plus appréciée. J'aurai d'ailleurs aimé qu'elle prenne un peu plus de place par rapport à la première. Je suis assez ouverte d'esprit à ce sujet, donc cela m'a intéressée. Il nous raconte par conséquent quel homme il est devenu et ce qu'il a retiré de ces expériences mystiques. En effet, s'il on sait l'écouter, la douleur peut devenir un tremplin pour un avenir meilleur.

En bref, j'ai apprécié ce témoignage, surtout la deuxième partie sur l'évolution de l'homme après la difficile épreuve du suicide. le livre est plutôt court, on ne rentre donc pas dans les détails spirituels et c'est ce qui permettra surement de ne pas perdre quelques lecteurs en cours de route. En revanche, pour ceux qui s'intéressent réellement au sujet, ils resteront indéniablement sur leur faim. Mais je pense que l'auteur a surtout souhaité rendre hommage à sa compagne disparue et qu'il veut démontrer que, s'il on ouvre suffisamment son esprit, on peut grandir et réaliser sa vie, même après une épreuve douloureuse.
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Dès le début je me suis imprégnée de l'histoire vraie de l'auteur. Savoir que tout cela était réel a pour moi était un point fort. de plus j'ai apprécié la franchise de l'auteur, à aucun moment il n'a essayé d'arrondir les angles, ou de se faire passer pour un homme parfait. Il parle sans tabou, avec une plume directe qui m'a touché. En effet grâce à son écriture sincère et spontanée, je n'ai pu que sentir son désarroi face à la relation qu'il vivait avec sa compagne et son manque d'amour profond.

Cette histoire d'amour destructrice mais puissante par sa beauté est ce qui m'a le plus atteint. J'ai dévoré cette première partie sans m'arrêter une seconde. Puis vient le drame qui à lui seul m'a chamboulé. Cette souffrance cachée est pourtant tellement présente.

Après cela vient le moment de deuil, cette deuxième partie a été pour moi plus fastidieuse. Pourtant j'ai compris la peine d'Edouard Moradpour et sa quête à la compréhension. Il essaye de faire le deuil comme il peut et pour cela il va se diriger vers la spiritualité. Il va rencontrer des médiums, des voyants. Chacune de ses étapes et pour lui importante, et on le sens dans ses écrits. Malgré cela j'ai trouvé cette partie longue et moins agréable à lire, j'ai eu quelques passages à vide dû à quelques longueurs.

En conclusion une lecture touchante que j'ai beaucoup apprécié et qui grâce à une plume fluide et surtout des écrits véridiques et honnêtes a su me convaincre, pour moi c'est le réel point fort du roman. Je regrette néanmoins les passages à vide que j'ai ressentis dans la deuxième partie qui m'a moins transporté. Après cette lecture on ne peut qu'avoir du respect pour l'auteur qui nous a dévoilé une partie intime de sa vie dans un si joli roman.
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On est tout d'abord dérouté lorsqu'on démarre la lecture du septième livre d'Edouard Moradpour qui vient de sortir. Le rythme est rapide, le contenu est insouciant, comme sans profondeur, pourtant quelque chose nous pousse à poursuivre, à accompagner l'auteur pas à pas dans sa quête spirituelle.

Edouard Moradpour, d'origine russo-iranienne, ancien publicitaire à Moscou, nous entraîne dans un tourbillon, entre Moscou et Paris, et nous relate sa vie de mondanités au bras des plus belles filles, une vie qu'il qualifie plus tard d'insipide. Il rencontre Elena et c'est le coup de foudre. Il vivent ensemble pendant sept ans, ou plutôt cohabitent pendant plusieurs années, l'un à côté de l'autre, sans se connaître vraiment, sans pouvoir se séparer. Et puis tout bascule.

Dans ce récit autobiographique Edouard Moradpour se confie par petites touches, dévoile pudiquement sa quête de sens sur la vie après la mort d'abord, sur le bonheur ensuite.
Ce livre nous fait réfléchir sur l'amour, la difficulté à communiquer, à comprendre et même à aimer l'autre.

"Au-delà ce cette nouvelle vie d'abstinence mondaine, rangée et dédiée à l'écriture et aux autres, je me suis aperçu qu'il y avait un retour global à la Spiritualité. Les gens se posent des questions sur le sens des choses et se rendent compte de la futilité de leur existence basée sur la superficialité et les plaisirs légers. Je sens comme une résurrection de l'amour dans la société. L'amour est réhabilité à sa juste valeur : la chose la plus importante de nos vies [...] C'est l'Amour qui crée la force d'attraction entre deux atomes, puis entre les êtres humains. [...] Albert Einstein le savait : "L'Amour est la seule et la dernière réponse". "
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Bon, je vais être honnête (je le suis toujours dans mes chroniques mais quand c'est négatif, c'est bien plus difficile à dire), je n'ai pas aimé ce roman. Cette histoire est écrite par un homme blessé qui a perdu la femme avec qui il vivait, qu'il aimait fort et qui est partie (presque) sans un mot, en se donnant la mort. Comment se reconstruire après ça? C'est ce que Édouard va essayer de nous expliquer ici.

La première partie de ce roman est assez sympa, l'auteur nous raconte comment il a rencontré Elena, la femme de sa vie. Ce n'est pas un couple comme les autres, ils s'aiment, se séparent, puis s'aiment à nouveau et se rendent finalement compte qu'ils ne peuvent vivre l'un sans l'autre. Bref, j'ai trouvé le début de leur histoire plutôt jolie mais j'en ai vite eu marre. Je ne juge en aucun cas la façon dont ils ont décidé de vivre, chacun est libre de le faire comme il l'entend mais finalement, écrit dans un roman, c'est bien moins intéressant.

La deuxième partie nous fait plonger dans l'horreur de la perte de l'être aimé. Elena décide d'en finir avec cette vie mais on ne sait pas bien pourquoi et Édouard se demande bien la même chose! du coup, il culpabilise, mais en même temps, il se dit qu'il ne la retenait pas... Bref, il est perdu. Et c'est là qu'il va se tourner vers le spiritisme, les médiums et toutes ces choses qui font que le roman m'a déplu. Je ne crois pas en toutes ces croyances obscures et je me suis donc ennuyée. L'auteur a l'air d'aller mieux, et tant mieux pour lui, j'en suis ravie, mais je n'ai pas trouvé d'intérêt pour le lecteur. Peut-être qu'un lecteur en mal-être se sentira plus concerné? Je ne sais pas, mais de mon côté, j'ai lu cette deuxième partie en diagonale.

Bref, un témoignage qui ne m'a rien apporté, qui ne m'a même pas émue, un auteur avec lequel je n'ai pas accroché. Mais chacun ses gouts et certains pourraient peut-être apprécier?! A vous de vous faire votre propre idée!
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Au-delà ce cette nouvelle vie d'abstinence mondaine, rangée et dédiée à l'écriture et aux autres, je me suis aperçu qu'il y avait un retour global à la Spiritualité. Les gens se posent des questions sur le sens des choses et se rendent compte de la futilité de leur existence basée sur la superficialité et les plaisirs légers. Je sens comme une résurrection de l'amour dans la société. L'amour est réhabilité à sa juste valeur : la chose la plus importante de nos vies [...] C'est l'Amour qui crée la force d'attraction entre deux atomes, puis entre les êtres humains. [...] Albert Einstein le savait : "L'Amour est la seule et la dernière réponse".
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Ne pleure pas celle que tu as perdue.
Au contraire, réjouis-toi de l'avoir connue.
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Video de Édouard Moradpour (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Édouard Moradpour
Voir l'émission : http://www.web-tv-culture.com/la-comp...
Alexandre est un golden boy. Vivant entre Moscou et Paris, il est devenu le pape de la publicité en Russie et collectionne les aventures amoureuses. Un jour, l'une de ses conquêtes met fin à ses jours. La vie d'Alexandre en est bouleversé. « La compagne de Russie », le 1er livre d'Édouard Moradpour, un roman très largement autobiographique. Et si la mort ouvrait la porte à une reconstruction ? « La compagne de Russie » d'Édouard Moradpour, aux éditions Michalon Édouard Moradpour est sur WTC.
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