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Encres vives (01/01/2005)
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Extrait 2
 
 
     Montant en moi comme une marée, peu à peu, surgissant de l’eau primitive, ou du désir, encore luisant de nuit et de néant, déjà irisé de soleil, jaillit ce vaisseau fantôme, aujourd’hui sans mâts, sans voilures, qui filera demain vers le large et le ciel.

…..

     Le temps est dur comme un bourgeon. Il chemine sous la peau, cherche son tracé vers le ciel. Le temps est nuage qui glisse, pluie qui déchaîne et qui burine. Le temps nous enchaîne de ses mille fils d’Ariane.
     J’éclaterai le temps. Je veux exploser et brûler. J’irai jusqu’au centre du soleil et je le projetterai en étincelles sur le monde.

….

     J’ai peur, tout à coup, de ce qui gronde en moi comme un chacal en proie au mal de faim. J’ai peur de toutes mes faims de vivre, inassouvies et prêtes à me dévorer. Je suis la proie de ma propre faim. Je meurs de ce manque immense de l’univers : non désir, non échange, non transparence. Je meurs de froid dans le négatif du soleil.
     Il y a pourtant, quelque part, des embrasements, des mots vibrant comme des violons, et des sources où boire à longs traits la lumière.
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Extrait 1
 
 
     Le labyrinthe se resserre. Au plus noir est la peur, l’étrange souffle du monstre.
Les insectes nocturnes me frôlent et m’aveuglent.
     Dehors est la lumière, lointaine, longtemps rêvée dans l’ombre suintante de la grotte.
     Ici est la menace, l’appel du rien. Les mâchoires des stalactites se rapprochent, vont me broyer. Je rampe. Je ne peux pas crier. Je n’ai pas d’ailes pour échapper. Les borborygmes s’amplifient.
     Le labyrinthe se contracte, va m’expulser, m’expulse !

….

     Je jaillis. Je glisse et file comme un poisson luisant dans la lumière douloureuse.
J’ai fui la peur, et le cri noir du vide. J’avale l’air et je suffoque. Une autre peur me happe.
Moi-même peut-être ? Ou la dure ascension ? Oh ! revenir à l’ombre douce des cavernes !

….

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