ne histoire qui ne tiens pas débout très longue a ce mettre en place plus sentimentale qu'érotique
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Lucas ramena le plateau dans la cuisine en réfléchissant à la nouvelle donne. Dave lui était très sympathique, mais il y avait son épouse. Pour lui, Dave était passé d’un statut asexué à celui d ’ « homme ». Et un bel homme de surcroît. Il se sentait piégé. Comment faire maintenant ? Demander à Dave de changer de lit ? Pour le mettre où ? Et surtout comment justifier ce chambardement ? Lui dire « partez, je n’ai plus confiance en vous » … ?
Peut heurter les plus sensibles
Au début, elle se dit qu’elle s’adonnait à une fellation. Puis elle finit par se dire qu’il fallait appeler un chat un chat, et qu’elle était en train de « sucer un étranger. Et qu’elle adorait ça. » Cette pensée l’excita. Elle s’affola sur le sexe de Dave qui haletait de plus belle. Se sentant venir et ne souhaitant pas lui éjaculer au visage, il la releva, la tourna dos à lui, les mains posées sur le dossier d'un canapé, lui retroussa la jupe, écarta la culotte sur le côté et dans l’urgence, se colla à elle pour la pénétrer. Soudainement, elle se libéra de lui avec une grande énergie en criant :
La nuit fût horrible pour Caroline et pour Dave. Lui, se cala à l'extrême bord du lit, et ne se bougea plus jusqu'au petit matin . . . Quant à elle, coincée entre un ronfleur et un étranger, engoncée dans une nuisette alors qu'elle dormait habituellement nue, elle eût un sommeil très mouvementé, peuplé de projecteurs grillés, de funambules qui chutent, d’enfants en caleçons blancs . . . Sans compter la fameuse manie de Lucas, de lui poser une main sur la hanche au petit matin. Habituellement elle trouvait ce rituel amoureux plutôt réconfortant. Sauf que cette fois - là, elle vécut la main de son mari comme un carcan supplémentaire, à la prise en tenaille qu'elle subissait.