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EAN : 9791033913696
304 pages
Harper Collins (01/03/2023)
4.27/5   126 notes
Résumé :
« Je l’affirme haut et fort : les mots peuvent tuer. »
Louise a quitté Toulouse pour une carrière loin des siens, à Singapour. En 2018, le jour de son anniversaire, alors qu’elle guette l’arrivée du premier texto, les mots de son père rompent la quiétude de la nuit. Liane, sa petite sœur, celle avec laquelle elle rêvait de parcourir le monde, a été retrouvée suicidée dans son studio.
Passé la déflagration de l’annonce, Louise n’a qu’une obsession : ret... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (68) Voir plus Ajouter une critique
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« Je l'affirme haut et fort : les mots peuvent tuer »
Liane, la petite soeur de Louise a été harcelée pendant des années, collège puis lycée, et juste avant le vingt-cinquième anniversaire de sa soeur, elle se tue. Et au lieu de souhaits d'anniversaire, c'est cette nouvelle terrible que va apprendre Louise par ce premier coup de fil en ce jour qui aurait du être un jour de fête.

Louise vit à Singapour, loin des siens. elle revient en France pour quelques temps, mais repart, contraintes professionnelles obligent. Elle est obsédée par la mort de sa soeur, veut comprendre, doute de la cause, fouille dans ses mails et ses comptes avec l'aide de la petite amie de celle-ci. Et elle va sombrer, abandonnant son travail, désespérant son fiancé...

Un roman autant sur le deuil et la difficulté à surmonter le suicide d'un proche que sur le harcèlement, les deux problématiques étant très liées dans ce roman, basé sur une histoire vraie. Louise n'arrive pas à tourner la page, parce qu'elle se sent coupable, parce qu'elle n'a rien vu, parce que sa soeur était seule face aux personnes qui l'ont harcelée. Et de la même façon Louise, en dehors de son fiancé, me semble très seule. Sa famille n'apparait pas ou très peu dans ce récit. Cela m'a laissé une impression de malaise : Où étaient-ils tous quand Liane se faisait harceler, se scarifiait, où sont-ils quand Louise sombre. Je ne sais pas si cette absence est voulue par l'autrice pour centrer son récit sur Liane et Louise, les deux soeurs, ou si cela reflète une situation vécue, mais cela m'a profondément marquée. Je me demandais sans cesse: mais où étaient les parents pour Liane, mais où sont les parents pour Louise.

J'ai eu du mal à éprouver de l'empathie pour ces deux femmes. J'ai bien compris la souffrance de Liane via les extraits retrouvés dans son ordinateur, mais il m'a manqué un peu du contexte dans lequel les faits étaient arrivés. J'ai aussi compris celle de Louise, faite de culpabilité et d'incompréhension, mais cela est resté plus au niveau raison que sentiment.

Je ne saurais expliquer vraiment pourquoi j'ai été aussi peu touchée par ces deux personnages, peut-être la structure du récit, peut-être aussi cette sensation de malaise éprouvée au vu de la solitude de Louise et celle passée de Liane. et puis aussi, cette esquisse de suspense avec cet homme inconnu qui revient dans le récit dont le rôle sera dévoilé dans le tout dernier chapitre, qui nuit pour moi à la cohérence du livre.

Un livre qui ne m'a donc pas convaincue, mais qui reste nécessaire de par le sujet qu'il aborde et qui a su toucher d'autres lecteurs.

Merci aux éditions Harper Collins et à Babelio pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'une Masse critique privilégiée.
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Le livre de Liane s'inspire au plus près d'une histoire vécue. La très brève introduction dit beaucoup. Je paraphrase : ce roman est basé sur une histoire vécue racontée à quatre mains par deux soeurs, victimes toutes les deux, bien que de manière différente. le roman est divisé en 7 chapitres qui font entendre les voix de Louise (Agathe dans la vraie vie), celle de Liane (pseudo transparent pour Diane) et, à partir du chapitre 5, plusieurs autres voix tenant parfois le rôle d'un narrateur, parfois celui d'un personnage secondaire, voire mineur. Louise, plus âgée que sa soeur, vit à Singapour avec James, son fiancé, et surveille son téléphone : c'est le soir de son anniversaire, et elle a hâte de savoir qui l'appellera en premier pour le lui souhaiter. Elle reçoit un message de son père qui lui demande de le rappeler d'urgence. Elle s'exécute et son père lui apprend le suicide de Liane. Elle refuse d'abord d'y croire, mais finit par se rendre à l'évidence et décide de rejoindre sa famille en France pour partager les difficiles épreuves présentes et à venir. Louise raconte cette histoire au présent. Liane intervient au passé. Une note de l'autrice précise que, sauf dans le dernier chapitre, tous les textes de Liane sont authentiques. Seuls les noms et les dates ont été modifiés.

***

J'ai eu de la difficulté à partager la panique de Liane comme les horreurs qu'elle a vécues, sans doute parce que les trois parties en jeu dans les cas de harcèlement scolaire (harceleur, victime, témoin) ne sont pas assez développées. Les harceleurs, Célia plus encore que Valentin, n'ont jamais vraiment pris corps et les textes de Liane n'éclairent évidemment pas les motivations de ceux-ci. Victime, Liane explique sa souffrance, parle de ce qu'elle ressent, mais s'étend relativement peu sur le harcèlement proprement dit. le témoin, Raphaël, est à peine effleuré et à aucun moment on ne perçoit ce qu'il ressent. On ne sait trop s'il est indifférent, prudent ou exaspéré par la situation. Pour moi, d'avantage que le harcèlement, le roman met en lumière les ravages qu'un suicide produit sur les proches. Louise nous fait plonger avec elle dans le désespoir, perdre pied en même temps qu'elle et partager comme une évidence sa folle enquête. Même cet aspect présente des manques : la mère est transparente, les deux autres soeurs jouent les utilités, le fiancé disparaît. Quant au délirant chapitre 7, il est en partie justifié dans la postface. Je referme ce roman avec un goût d'inachevé. Je ne suis peut-être tout simplement pas le public visé par ce roman.
 ***
Merci aux éditions Harper Collins et à toute l'équipe de Masse critique privilégiée pour l'envoi de ce roman qui a complètement séduit d'autres lectrices.
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Ce roman est inspiré d'une histoire vraie et sa lecture ne devrait laisser personne indifférent.
Il aborde un sujet grave dont on ne parle pas assez : le harcèlement scolaire.
Ce harcèlement concerne pourtant, selon les données officielles, environ 700 000 enfants et adolescents en France !
Peut-on continuer à ignorer froidement tous ces jeunes en souffrance ? Une souffrance si grande que parfois le suicide semble la seule solution pour la faire cesser.

Liane écrit des textes sur son ordinateur et tient un journal intime dont des extraits alternent avec le récit de sa soeur Louise.
Ce qu'elle dit est poignant car très révélateur de l'intensité de son mal-être. Par exemple : "Je suis malheureuse, mais je crois qu'après tout ce temps je me suis habituée à vivre ainsi."
Après le suicide de Liane, Louise mène l'enquête pour comprendre comment sa soeur a pu en arriver là. Ce qu'elle va trouver est bouleversant.

Ce livre de Liane m'a profondément émue parce que les deux soeurs qui en sont les personnages principaux ont des personnalités très attachantes et que penser à tout ce que Liane a vécu est révoltant.
Mais surtout, ce livre a fait remonter en moi de vieux souvenirs.
Pour des raisons sur lesquelles je ne veux pas m'étendre, j'ai subi moi aussi des brimades et des méchancetés à répétition, un peu au collège mais surtout au lycée.
J'en ai beaucoup souffert et j'en garde encore des traces, principalement un manque total de confiance en moi et une méfiance instinctive dès que quelqu'un s'intéresse un tant soit peu à moi (Ça ne peut pas être sincère, non ? Il y a certainement de vilaines raisons cachées derrière ça...).
Je n'écris pas du tout ça pour me faire plaindre, certains ont vécu bien pire, et pour moi les conséquences sont bien moins graves que pour d'autres : je n'ai jamais songé au suicide et me débrouille tant bien que mal avec ce que je suis.
J'écris ça pour apporter ma modeste contribution, je ne suis malheureusement pas un cas isolé, loin s'en faut. Année après année les témoignages s'accumulent montrant à des degrés divers la détresse de bien des élèves, et combien d'adultes souffrent encore aujourd'hui de ce qu'ils ont vécu durant leur scolarité.

Le harcèlement scolaire est un sujet beaucoup trop négligé, auquel les enseignants, les chefs d'établissement et tous les personnels éducatifs devraient être sensibilisés. Il est inacceptable de laisser tant de jeunes en souffrance, encore plus inacceptable de rester les bras croisés devant le nombre d'élèves qui se suicident chaque année.
Le livre de Liane est à mettre entre toutes les mains, il devrait être lu par tous (élèves, parents, enseignants...), Agathe Lemaitre explique en fin d'ouvrage l'avoir écrit pour rendre hommage à sa soeur mais surtout pour que son exemple fasse réfléchir et contribue à éradiquer ce qui est un véritable fléau.

"Je l'affirme haut et fort : les mots peuvent tuer. [...] Avec le temps et le recul, j'ai appris quelque chose. Les mots peuvent guérir, aussi."
Alors, à nous tous de choisir les bons mots.
Pour conclure, je reprends ce que Nora Fraisse a écrit dans son ouvrage "Marion, treize ans pour toujours". Ce qu'elle dit est tellement juste qu'il n'y a rien de plus à ajouter : "Quand un enfant de la République meurt de trop de souffrances à l'école, c'est chacun d'entre nous qui meurt, c'est notre jeunesse, notre avenir, notre pays ! On ne peut pas inscrire "Liberté Égalité Fraternité" au fronton des écoles et laisser des enfants se faire insulter ou maltraiter à l'intérieur."

Un grand merci à Babelio pour cette opération Masse critique privilégiée et aux éditions Harper Collins pour l'envoi de ce livre.
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Lorsque la nouvelle est arrivée, après un SMS laconique, l'univers de louise s'est effondré. Sa soeur, sa presque jumelle avait mis fin à ses jours. L'enquête rapide confirme l'hypothèse mais elle ne peut se résoudre à chercher au-delà des apparences une autre cause à cette fin prématurée. Au risque de perdre encore plus, en négligeant ce que constitue encore le socle de sa vie, son fiancé, son travail.

Une silhouette aperçue lors de la cérémonie des obsèques, des mails et des appels étranges , tout cela constitue un terreau fertile pour une alternative aux conclusions initiales. On suit donc avec la narratrice la progression de son enquête personnelle.

Il y a dans ce roman, un mélange des genres qui m'a perturbée. Toute la première partie est présentée comme un témoignage, documents à l'appui, de ce qui s'est réellement passé dans cette famille touchée par la disparition brutale de la jeune femme.
Le propos est aussi un plaidoyer pour que cesse le harcèlement scolaire, si délétère à long terme et en ce sens , est tout à fait méritoire.

La quête éperdue d'une autre vérité et du deuil pathologique qui en découle donne au roman une allure de thriller qui dénote avec l'atmosphère initiale. Par ailleurs j'ai eu du mal avec la fin fantasmée qui ne résout pas le problème de fond.

Avis en demi-teinte donc pour ce premier roman, qui présente malgré tout l'intérêt de mettre l'accent sur le sujet bien actuel du harcèlement.

304 pages Harper collins 1er mars 2023

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Minuit à Singapour, Louise, jeune expatriée française regarde son téléphone en attendant de voir qui sera le premier à lui envoyer un message pour son anniversaire. Mais quand l'appareil sonne, c'est son père au bout du fil qui lui annonce l'inconcevable : sa jeune soeur, Liane, s'est suicidée et est décédée. Louise n'aura de cesse de comprendre ce qui lui est arrivée et d'enquêter pour trouver la vérité.

Il est rare qu'un livre me déçoive autant que ce Livre de Liane qui avait pourtant bien commencé mais dont j'ai terminé la lecture mi-furieuse mi-atterrée. Mais comment l'autrice, a priori animée d'un dessein louable (faire revivre la mémoire de sa soeur, ce "roman" étant inspiré d'une histoire vrai et dénoncer le harcèlement scolaire dont elle a été victime), a-t-elle pu se fourvoyer à ce point et surtout produire au final une histoire aussi inepte sur un thème aussi important ? Cela n'avait pourtant pas trop mal commencé avec un récit à 2 voix où on découvre les histoires alternées de Louise (alter ego de l'autrice), tradeuse à Singapour, soudainement confrontée au décès de sa soeur et rentrant en urgence en France, et de Liane, présente dans le récit à travers ses écrits, bribes de journaux intimes, poèmes, lettres jamais envoyées. Ce n'est pas toujours passionnant, les écrits de Liane n'étaient pas destinés à être publiés et j'ai trouvé que cela se sentait un peu, certains poèmes ou lettres m'ayant paru franchement maladroit, mais le drame soudain qui frappe Louise est plutôt bien rendu, nous donnant envie de comprendre ce qui a bien pu se passer.

Hélas, au fil des pages et des chapitres, j'ai trouvé que ce récit partait totalement en vrille (attention pour ceux qui n'ont pas lu ce roman, j'ai essayé de ne pas trop divulgâcher l'intrigue dans la suite de mon avis mais il y a peut-être des éléments qu'il vaut mieux ne pas connaître si vous souhaitez lire ce livre). Déjà le thème du harcèlement scolaire m'a paru survolé et j'ai eu du mal à comprendre certaines incohérences : le journal de Liane décrit très bien la spirale infernale dans laquelle la jeune adolescente va être prise avec cette camarade de classe qui la prend pour cible et en fait son souffre-douleur sous les yeux impassibles de ses ex-amis, cette partie du livre est plutôt bien rendu. Mais plusieurs points m'ont gênée : d'une part tout ceci s'est passé au collège puis au lycée alors que Liane avait 23 ans au moment de son suicide, je veux bien comprendre que comme le dit l'autrice ce harcèlement ait laissé des séquelles irréversibles et conduit la jeune femme à la dépression mais relier directement sa mort à une affaire de harcèlement scolaire me paraît très réducteur. Ensuite les parents et le reste de la faille (Louise et son autre soeur) sont évoqués au début du roman puis complètement transparents sans que l'on n'entende plus jamais parler d'eux : si Liane et sa soeur étaient si proches, si leurs parents étaient présents, comment Liane a-t-elle pu être harcelée si longtemps (toute la durée de sa scolarité au collège et au lycée), se replier sur elle-même, se couper du monde et de ses amis, s'auto-mutiler et faire une tentative de suicide sans que jamais personne de sa famille ne semble s'en préoccuper ou tenter de l'aider ? Je pense qu'effectivement parents et frères et soeurs peuvent parfois être impuissants à endiguer le harcèlement ou à trouver des solutions mais le fait que les proches de Liane ne soient jamais évoqués, qu'on ne sache absolument pas s'ils ont pris conscience de ce qui arrivait et comment ils ont réagi, m'a donné l'impression qu'il manquait une part essentielle au roman, le rendant assez irréaliste et détaché des événements et nous empêchant de comprendre cette histoire.

J'aurais pu passer sur ces bémols qui sont plutôt des déceptions de ma part sur la manière dont le thème principal est abordé mais hélas, au fil des pages, le roman bascule vers une vraie-fausse enquête policière qui semble complètement plaquée et qui tourne au grand n'importe quoi et c'est là que j'ai complètement décroché ! Tout est incohérent dans cette histoire : Louise qui reprend à son compte une enquête que personne ne semble vouloir mener, ayant des doutes sur le suicide de sa soeur, repérant soudain un mystérieux homme en noir, trouvant magiquement des indices ou des objets dans l'ancien appartement de sa soeur que bien sûr personne n'a eu l'idée de vider. le suspens qui monte artificiellement, l'autrice jouant de vrais-faux effets de manche pour égarer son lecteur qui se demande s'il a soudain basculé dans un (mauvais) thriller ou s'il continue à lire un récit qui se voulait réaliste. Et j'en passe et des meilleurs, des médecins qui brisent le secret médical pour faire leurs confidences à Louise, le piratage du compte de messagerie de sa soeur lui permettant de mettre la main sur des indices et de mystérieux rendez-vous, bref on n'y croit pas une seconde et c'est totalement indigeste (et surtout beaucoup plus gênant cela remet en cause toute la structure narrative précédente et m'a donné une impression de malaise dans ce récit qui se voulait une histoire vraie). Si j'ajoute la dernière partie avec cette fin totalement rocambolesque façon James Bond au pays des Bisounours, me voici totalement achevée (et désespérée) par cette lecture !

Désolée pour cette critique sans doute très dure mais j'ai été particulièrement agacée par la manière qu'a l'autrice de s'approprier le thème important du harcèlement scolaire (le bandeau précisant bien "d'après une histoire vraie... une victime du harcèlement scolaire") pour en faire ensuite un traitement aussi rocambolesque et qui de mon point de vue ne fait absolument pas avancer le sujet ! Une lecture à vite oublier pour ce qui me concerne !
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
(Extrait d'un texte de Liane, retrouvé dans son ordinateur.)
J'aurais aimé être écrivain. Pas pour écrire aux autres. Mais pour m'écrire à moi. Pour pouvoir me parler, m'apprivoiser. Pour pouvoir me sauver. Si j'y étais parvenue, j'aurais pu tout vous raconter. Cela vous aurait plu, je crois.
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Pendant les nombreuses années de mon enfer, je n’ai jamais été frappée. J’aurais bien aimé, pourtant.  J’aurais aimé prendre des coups, avoir des bleus et des plaies. J’aurais aimé avoir des blessures pour pouvoir les montrer au monde en disant, en hurlant « Regardez ce que je vis ! ». Ça n’a pas été le cas. Je n’ai été blessée qu’à l’âme.
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Comme s’il avait attendu ce signal, mon père sort son portable de sa poche. Il en active le haut-parleur, et nous nous penchons au-dessus de l’iPhone. Avec application, mon père compose le numéro.
— Police judiciaire de Toulouse, bonjour.
— Bonjour. Monsieur Martin à l’appareil.
— Ah, monsieur Martin. Oui, en effet, je vous remercie
de me rappeler.
Une porte claque, puis il y a un bruissement de feuilles
de papier.
— Je suis l’agent Maurel, de la DCPJ de Toulouse. Mes
condoléances, monsieur.
Court silence. J’avale ma salive. Il a dit « mes condoléances » par automatisme, sans même faire en sorte que ça sonne vrai.
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Je voudrais simplement faire passer un message à ceux qui me liront : la parole est dans doute l'une des choses les plus puissantes de ce monde. Je l'affirme haut et fort : les mots peuvent tuer. [...] Avec le temps et le recul, j'ai appris quelque chose. Les mots peuvent guérir, aussi.
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On dit qu'au moment de la mort, le cerveau produit des endorphine en quantité massive. Que nos derniers instants sont inondés par ce bonheur chimique. J'espère que c'est vrai.
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