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EAN : 9782849521113
448 pages
Imago (19/01/2011)
4.03/5   17 notes
Résumé :

Le Livre des Rois (Châh-Namé) est le plus précieux monument de l'épopée nationale iranienne. Le poète persan Ferdowsi, né en 932, y chante l'histoire de l'humanité ou de l'Iran, la distinction n'est pas toujours évidente. Dédiée au sultan Mahmoud, cette oeuvre magistrale comprend les règnes de cinquante rois, depuis le premier homme-roi, le légendaire Kiumars, jusqu'au dernier souverain hist... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce grand livre historique persan est une épopée d'un temps oublié dont les héros, leurs combats, leurs amours, les dilemmes nous sont complètement étrangers.
J'y ai cependant retrouvé les riches images poétiques de la tradition perse pour décrire les héros, les femmes, les beautés du Simorgh et des trésors accumulés par les conquérants, la violence des combats et les comportements des chevaliers d'honneur.
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
C'est ici, ô sage, le lieu où il convient de parler de la valeur de l'intelligence. Parle et tire de ta raison ce que tu sais, pour que l'oreille de celui qui t'écoute s'en nourrisse. L'intelligence est le plus grand de tous les dons de Dieu, et la célébrer est la meilleure des actions. L'intelligence est le guide dans la vie, elle réjouit le cœur, elle est ton secours dans ce monde et dans l'autre. La raison est la source de tes joies et de tes chagrins, de tes profits et de tes pertes. Si elle s'obscurcit l'homme à l'âme brillante ne peut plus connaître le contentement. Ainsi parle un homme vertueux et intelligent, des paroles duquel se nourrit le sage : Quiconque n'obéit pas à la raison, se déchirera lui-même par ses actions; te le sage l'appelle insensé, et les siens le tiennent pour étranger. C'est par l’intelligence que tu as de la valeur dans ce monde et dans l'autre, et celui dont la raison est brisée tombe dans l’esclavage. La raison est l’œil de l’âme, et si tu réfléchis, tu dois voir que, sans les yeux de l’âme, tu ne pourrais gouverner ce monde. Comprends que la raison est la première chose créée. Elle est le gardien de l’âme; c'est à elle qu’est due l'action de grâces, grâces que tu dois lui rendre par la langue, les yeux et les oreilles. C'est d'elle que te viennent les biens et les maux sans nombre. Qui pourrait célébrer suffisamment Dieu ! la raison et l'âme? et si je le pouvais, qui pourrait l'entendre? Mais comme personne ne peut en parler convenablement, parle-nous, ô sage, de la création du monde. Tu es la créature de l'auteur du monde, tu connais ce qui est manifeste et ce qui est secret. Prends toujours la raison pour guide, elle l’aidera à te tenir loin de ce qui est mauvais; cherche ton chemin d'après les paroles de ceux qui savent, parcours le monde, parle à tous; et quand tu auras entendu la parole de tous les sages, ne te relâche pas un instant de l'enseignement. Quand tu seras parvenu à jeter tes regards sur les branches de l’arbre de la parole, tu reconnaîtras que le savoir ne pénètre pas jusqu'à sa racine.
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Un homme illustre parmi les grands dit alors au pahlavân du monde : “Mehrâh tient derrière le voile une fille dont le visage est plus beau que le soleil. Elle est de la tête aux pieds comme de l’ivoire, ses joues sont comme le paradis, sa taille est comme un chêne. Sur ses épaules d’argent tombent deux boucles musquées dont les bouts sont courbés comme des anneaux de pieds. Ses joues sont comme la fleur du grenadier, ses lèvres sont comme des cerises, et de son buste d’argent s’élèvent deux pommes de grenade. Ses deux yeux sont comme deux narcisses dans un jardin, ses cils ont emprunté leur couleur à l’aile du corbeau, ses deux sourcils sont comme un arc de Tarâz couverts d’une écorce colorée délicatement par le musc. Si tu vois la lune, c’est son visage ; si tu sens le musc, c’est le parfum de ses cheveux. C’est un paradis orné de toutes parts, rempli de grâces, d’agréments et de charmes.” Ce discours fit bondir le cœur de Zâl, et le repos et la prudence l’abandonnèrent.
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Lorsque Dieu nous accorde le bonheur, il faut marcher dans sa voie en faisant le bien. Je suis le maître du monde entier ; il ne me convient pas de demeurer toujours au même lieu ; s’il n’en était ainsi, je resterais ici et je passerais de longs jours avec vous. »
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Telles sont la manière et la nature du monde que quiconque cherche à saisir les rênes du pouvoir doit avant tout tremper ses mains dans le sang : il faut qu'il tue ou qu'il se laisse tuer douloureusement. Évite autant que tu peux les affaires de ce monde.
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Sache que la troisième caste porte le nom de Nasoudi : ils ne rendent hommage à personne ; ils labourent, ils sèment, ils récoltent et se nourrissent des fruits de leurs travaux sans reproche. Ils n’obéissent à personne, quoique leurs vêtements soient pauvres, et leur oreille n’est jamais frappée par le bruit de la calomnie.
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