Le maître des livres, tome 7

On reste dans la même lignée que les précédents tomes.

Les amoureux des livres y sont d'ailleurs une fois de plus mis à l'honneur. Tout comme moi, le champignon a un besoin vital de livres pour respirer.

La façon dont l'auteur aborde des sujets est assez incroyable. J'aime beaucoup le parallèle avec les contes ou autres réçits jeunesses. J'avoue également en apprendre beaucoup parce que je n'aurais pas pensé aborder la chose de cette façon.
C'est un questionnement sur la position d'un personnage dans une fraterie. Mais également sur les choix fait par chaque individu pour leur avenir.

Un manga toujours aussi intéressant et enrichissant.

Fricassée
Je retrouve enfin mon feuilleton préféré !
Il est beaucoup question de fratrie dans ce volume. Je n'avais jamais remarqué que dans les contes des frères Grimm, le benjamin était toujours ou presque privilégié alors qu'à l'époque c'est l'aîné qui héritait. Autre thème: l'angoisse devant des choix difficiles, professionnels, existentiels illustré par un joli conte d'Akutagawa intitulé le Wagonnet.
Bon. Je n'ai mis que quatre étoiles car le Champignon ( le Maître des Livres binoclard à tête de champignon) n'apparaît timidement qu'à la fin et moi après deux mois d'abstinence, j'avais envie d une grosse fricassée !

Après une semaine de pause, je retrouve ma bibliothèque préférée et ses personnages. le thème de ce tome: Pinocchio et... le mensonge bien sûr, mais en particulier celui que l'on se fait à soi-même. Quand on cherche à expliquer certaines choses, notamment ses choix professionnels, il est plus facile de se cacher derrière des évidences, de mettre un masque...
Les ficelles de ce manga sont assez évidentes, la manière dont le livre pour enfants apparaît comme bain révélateur aux questions qu'on se pose, à certaines angoisses inexpliquées...
On parle ici aussi des contes de Grimm et de la fratrie dans ces contes où, c'est vrai, le petit dernier est presque toujours le héros quand les aînés sont bien souvent méchants, indifférents ou bêtes.

Toujours très intéressante cette série, et en prime, il y a cette romance platonique entre monsieur Myamoto et Kanda, tous les deux trop timides pour se déclarer leur flamme...!

Je ne saurais exprimer à quel point j'aime cette série. Pourtant ce sont des vies qui se croisent, certaines simples d'autres compliquées.
Dans ce tome, on en apprend plus sur Kanda et sa soeur aînée (sur fond de conte de Grimm) ainsi que sur une jeune recrue du sergent Ato qui demande conseil à Itaya pour son avenir plutôt nébuleux ( là on suit une histoire classique japonais le wagonnet de Ryunosuke Akatagawa).
Une fois encore les contes sont souverains pour aider les personnages à avancer dans leurs problèmes personnels. Un tome qui démontre une fois encore la puissance de la littérature. Quelques belles réflexions sur les sensibilités propres à chaque lecture et à chaque lecteur.
Magique. Il me tarde de me procurer la suite de cette série, chaque tome est un réel coup de coeur.

La soeur de Misuho, hôtesse d'accueil dans un bar, vient rendre visite à sa soeur à la bibliothèque suite à une rencontre avec Myamoto dans le cadre professionnel. Les deux soeurs ont des caractères très différents et Mikoshiba va défendre la littérature jeunesse auprès de Sanae pour revaloriser le travail de Misuho.
Dans la deuxième partie du livre Itayia et son ami Ato sont confrontés à la déprime d'un collègue qui vient de quitter l'armée.