Le manuscrit de Célia

Célia ambitionne de devenir une écrivaine reconnue dans la romance. Elle s'installe dans l'appartement de Thibaut, son amoureux.
Mais tout dérape ! Sa nouvelle éditrice multiplie les exigences, sans faire preuve de bienveillance. Son compagnon semble refuser une éventuelle paternité.
Le monde de Célia partirait en lambeau s'il ne restait pas ses copines...

Commençons par le positif : ce n'est pas trop mal écrit, cela se lit facilement et vite. Voilà qui sauve un ♥...
Pour le reste, c'est pavé de bonnes intentions recouvertes de guimauve : les relations entre Célia et son compagnon, dont l'issue est tellement prévisible ; celles au sein du groupe de jeunes femmes, qui inéluctablement rencontreront l'amour ; les interrogations de Célia sur ses motivations réelles...
Ah, petite note d'originalité (qui sauve un second ♥), les petits-vieux qui habitent le même immeuble que Célia. Et pourtant, on sent bien rapidement que même le plus acariâtre d'entre eux va bien finir par se dérider un peu...
Bref, vous l'avez compris, je ne suis pas un fan de ce genre de bluette... Et j'ai déjà rencontré mieux (Catherine-Rose Barbieri par exemple).
Pour les fans du genre exclusivement !

Merci à Babelio et Kobo Originals de m'avoir fait découvrir ce roman et son autrice.




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Merci à Nathan Babelio et à Original Kobo pour l'envoi de ce livre numérique dans le cadre de la masse critique privilégiée.
Célia est une jeune auteure mais pas à temps complet, son vrai job est formatrice pour des demandeurs d'emploi.
Elle se met en ménage avec Thibaut, mais ils s'aperçoivent qu'ils n'ont pas les mêmes projets d'avenir et font une pause.
Elle sombre dans une déprime et heureusement qu'elle est entourée de ses voisins, des nonagénaires qui n'engendrent pas la mélancolie ainsi que de ses deux amies Chloé et Manon.
Et puis Louis un voisin grincheux, il est toujours négatif et de mauvaise humeur.
La cerise sur le gâteau est Chantal, l'éditrice qui s'occupe du manuscrit de Célia, elle n'est jamais satisfaite !
Je viens de vous brosser le tableau du livre et vous présenter les principaux personnages, pour en connaître l'histoire mieux vaut se plonger dans sa lecture car les actions, occupations, histoires, ruptures, fantaisies etc…. sont nombreuses et variées.
Un livre plein de bonne humeur de la Chick lit en bonne et due forme !
L'auteure, Cali Keys, que je découvre, a une écriture simple, efficace et décrit avec beaucoup d'humour et de fantaisie des situations parfois concasses.
Un bon divertissement. Ça se lit sans se prendre la tête. Et en prime des recettes de cupcakes !

Je ressors de cette lecture assez déçue.

"Le manuscrit de Célia" est la suite de "Des cookies pour Noël", ce qui n'est pas mentionné dans le résumé qui était disponible en ligne. Je n'ai pas lu le premier et j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire qui était déjà en cours : on comprend l'intrigue car l'auteur fait des rappels, mais je suis restée avec le sentiment d'avoir raté des choses pour comprendre les personnages.

Et en avançant dans la lecture, j'ai gardé l'impression qu'on survolait trop les choses, qu'on passait trop vite d'une scène à l'autre sans approfondir suffisamment les péripéties...

Je dois cependant dire que l'auteur ne manque pas d'ironie puisqu'elle confronte son héroïne, qui écrit également des romances , est à une éditrice allergique aux romans d'amour qui ne lui fait que des reproches ; des reproches qui pourraient aussi s'adresser au "Manuscrit de Célia" à mon avis (intrigue trop "sucrée", manque de nuance des personnages, etc).

Tout cela pour dire que la rencontre ne s'est pas faite. Dommage…

Je suis contente de pouvoir retrouver Célia, une écrivaine en devenir de romances et ses amis lors de cette dernière Masse Critique Kobo Originals organisée en collaboration avec Babelio car c'est avec les personnages Cali Keys que j'avais commencé cette aventure en lisant « Des cookies pour Noël ». Je tiens à les en remercier car ça a été une très belle aventure livresque pour moi !

Dès les premières pages, j'ai pris plaisir à voir une Célia heureuse et épanouie qui a décidé d'emménager chez son amoureux, le fameux Thibault qui lui en a fait voir de toutes les couleurs dans le précédent tome. Tout à l'air parfait : ses vieux voisins sont toujours aussi pétillants, ses copines toujours partantes pour une soirée entre filles et « les cupcakes de Manon » font un tabac ! La seule ombre au tableau est finalement sa nouvelle éditrice qui ne lui mène pas la vie facile... En espérant que ce nuage ne soit pas les prémisses d'une tempête !

Cali Keys nous propose encore un ouvrage très agréable à lire, accès sur le sentiment amoureux que j'ai dévoré en une soirée. Je regrette cependant d'avoir été trop gourmande car j'aurais voulu passer plus de temps avec les personnages, J'ai finalement eu l'impression de survoler un peu l'histoire sans trop les retrouver alors que ce roman est plus profond que le premier.

Le chapitre final m'a laissé un peu sur ma faim mais comme il s'agit d'une fin ouverte j'espère qu'une suite sera prévue pour mettre la cerise sur le gâteau 🍰
Maintenant place à l'atelier pâtisserie en testant les recettes proposées par notre autrice à la fin de l'ouvrage !

« Le manuscrit de Célia » est le dernier roman lu dans le cadre de mon partenariat avec Babélio et Kobo Originals. J'avais déjà dévorer le premier volet des aventures de Célia l'an dernier, « Des cookies pour Noël ». Mais vous n'êtes pas obligé de l'avoir lu avant, même si je trouve cela dommage.

Paris. Quartier de Montmartre. Six mois ont passé. Célia emménage chez Thibault. Il devenait inutile en effet, qu'ils conservent chacun leur appartement dans l'immeuble. Notre récit commence le jour du déménagement. L'occasion de faire connaissance avec les autres habitants de l'immeuble, venus prêter main forte : Gustave, Bernadette et Lisbeth, octogénaires plein de bonnes volontés et pas les derniers pour chanter des chansons paillardes. Les amies de Célia sont là également, Chloé et Lou. Et c'est Louis, un autre petit vieux, qui s'installe dans l'appartement vacant. Il est loin d'être commode, plutôt le genre acariâtre et méchant…

Tout ce petit monde gravite ensemble, et chacun prend ses marques. Célia travaille à Pôle Emploi, et passe son temps libre à écrire. En ce moment, elle travaille sur son second roman ; son éditrice, Chantal, surnommée « la dame de l'enfer », est du genre dragon. Son problème, c'est qu'elle est bien plus branchée littérature blanche et déteste tout simplement les romances….Or, le livre de Célia est justement une romance…

La partie gourmande du roman est apporté par Manon, la propriétaire du café « Les cupcakes de Manon ». Manon a de beaux projets pour développer l'activité de l'entreprise, ce qui nous vaut de belles recettes et de jolis fous rires.

« Le manuscrit de Célia » est le genre de roman que j'apprécie lire de temps en temps. C'est une bouffée d'oxygène, un moment de pure détente. On suit les tribulations des personnages, on rit, on s'émeut, le tout dans une ambiance gourmande et cosy. Que demander de plus ? Bon, à peine installés ensemble, il y a déjà de l'eau dans le gaz chez Célia et Thibault, je m'attendais à autre chose. Je pensais me reposer sur mes lauriers et savourer notre couple si choupinou. Sonia, tu deviens trop sentimentale, le roman n'aurait eu aucun intérêt, voyons !! Cali m'a obligée à sortir de ma zone de confort, au même titre que Célia. L'amour est loin d'être un sentiment simple et définitif. Sous une légèreté toute relative, Cali nous développe le sentiment amoureux de manière variée et intense. Elle ouvre également le débat à propos de l'amour des personnes plus âgées.

Méfiez-vous de Manon ! Elle va vous donner envie de pâtisser, d'autant que les recettes présentes tout le long du livre sont données en fin d'ouvrage.

« – Voilà ma dernière création, un cheesecake coulis fruit de la passion avec une touche de chocolat blanc et du citron, m'informe-t-elle en prenant une chaise.

L'odeur douce, sucrée et acidulée du gâteau me donne l'eau à la bouche et je me rue dessus comme si je n'avais rien mangé depuis des jours. C'est un pur régal. »

Chantal, quant à elle, nous permet de découvrir les coulisses du monde éditorial, on apprend plein de choses sur le processus d'écriture d'un roman. Les échanges entre l'auteur et son éditeur lors de l'écriture du roman sont cruciaux, on s'en rend compte ici. Toute cette partie m'a beaucoup intéressée, d'autant que le bras de fer entre Célia et Chantal s'est avéré jouissif !

« Le manuscrit de Célia » nous recadre également sur ce qui est important dans la vie : l'amitié, l'amour de soi, nos rêves et se donner les moyens de les atteindre, profiter des petites choses simples de la vie. Une lecture qui fait du bien au moral.

La plume de Cali est fluide, agréable, bordée d'humour. Ses personnages sont bien campés, ils ont tous une personnalité différente, certaines sont des têtes à claque, mais la plupart ont été comme des amis durant cette lecture, j'avais l'impression de vivre dans cet immeuble, de faire partie de la bande ! La construction est linéaire, avec une inclusion très régulière de petits chapitres en italique nous faisant découvrir la vie d'une femme sous emprise. Qui est-elle ? Que va-t-elle devenir ? Petit à petit le voile se lève. Ces chapitres sont vraiment touchants et émouvants. L'amour, celui qui est nocif, qui détruit, qui laisse des cicatrices ancrées à jamais dans l'âme, est développé, apportant de la gravité et un côté dramatique au récit. Les autres chapitres se font sous l'angle de Célia, avec l'emploi du « je », propulsant le lecteur au plus près de cette jeune femme fraîche et pétillante.

Je vous conseille ce roman si vous avez envie d'une belle histoire touchante, sensible et gourmande.

Une lecture doudou qui clôt parfaitement l'aventure Babélio / Kobo Originals, qui aura été riche en découvertes !

« A vrai dire, en y réfléchissant, j'ai toujours été sensible à la sensible à la solitude et à la tristesse des gens que je côtoie, je les repère, je sens leurs blessures et n'ai ensuite qu'une envie : les aider. Bonjour le syndrome du Saint-Bernard. J'ai souvent pensé que la méchanceté et l'agressivité représentaient des signes d'un mal-être profond, mal-être qui pouvait s'atténuer grâce à de la bienveillance, de l'écoute et de la compréhension. »

Je remercie chaleureusement Kobo Originals et la Masse Critique Babélio pour cette lecture et pour cette année de partenariat.

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