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EAN : 9782268108483
176 pages
Les Editions du Rocher (11/01/2023)
3.26/5   21 notes
Résumé :
La narratrice, qui vit à Londres, passe une semaine de vacances chez ses parents en Charente-Maritime. Une dernière fois, elle veut se rendre dans la maison, tout juste vendue, de sa grand-mère. Cette ultime visite et ce bref séjour au bord de l'Atlantique la ramènent sur les chemins de l'enfance. Elle tourne les pages des albums photos de famille, se souvient de son grand-père Valentino, immigré italien, maçon et ouvrier agricole ; de la quête d'un vieux fort réput... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
3,26

sur 21 notes
Peu de temps avant la vente de la maison de sa grand-mère, vide depuis des années, la narratrice vient passer une semaine chez ses parents et décide d'aller voir une dernière fois ce lieu des mercredis de son enfance et des repas dominicaux.

Avec elle nous partons en balade dans sa Charente-Maritime et dans les souvenirs de son passé, des choses qu'on lui avait raconté sur sa famille paternelle, arrivée d'Italie quand son grand-père était très jeune homme !

Elle ne se rappelle pas son grand-père, elle avait 3 ans à sa mort et tente de retracer sa vie à partir de photos dans de vieux albums.

Avec ses souvenirs, ni nostalgiques, ni tristes, elle donne vie à la maison de ses grands-parents, aux animaux familiers, aux membres de la famille qui venait en visite, ce qu'elle imaginait de la vie dans son enfance !

Une lecture intimiste, tout en douceur où la narratrice ne cherche pas à tout prix la réalité des faits et des choses mais raconte la fillette qu'elle a été, dans une Charente maritime et pleine d'une Histoire tumultueuse et violente !

Elle m'a donné envie de retourner flâner d'un fort à l'autre et d'une île à une autre, sur cette côte Atlantique que Vauban a rendue inexpugnable et où chaque enfant a joué dans les vestiges de ses défenses.

#LeMurdelAtlantique #NetGalleyFrance

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Que connaît-on vraiment de ses aïeux, de ce qu'ont été leur vie, leurs rêves, leurs combats? Que reste-t-il d'eux une fois qu'ils nous ont quitté? Avec la vente de la maison de la Nonna, sa grand-mère, Olivia Resenterra revient pour une dernière visite sur les traces d'une partie de son enfance. A la vue des bibelots, des meubles ou encore des albums photos, les souvenirs ressurgissent, parfois vivaces, parfois flous, laissant alors place aux histoires qui se réinventent sur ce qui se cache derrière ces instants figés, menacés d'oubli. Une lente balade empreinte de nostalgie, qui la conduira sur les sentiers de l'enfance pour s'achever dans les allées d'un cimetière de Charente Maritime…

Le mur de l'Atlantique” est un texte court, bien écrit, à l'atmosphère surannée, qui réussit parfaitement à créer une ambiance propice à la nostalgie et à l'introspection. On suit sans déplaisir cette petite fille d'immigrés italiens sur les traces de ses souvenirs et de l'histoire de sa famille. Néanmoins, le texte étant particulièrement intimiste, j'ai tout de même eu l'impression de rester en dehors et j'ai eu dû mal à me sentir concernée ou à m'intéresser vraiment à l'histoire.

Ainsi, malgré une jolie plume, toute en délicatesse et pourtant pleine de justesse, il m'a manqué l'émotion nécessaire pour que je me sente vraiment touchée. Malgré la brièveté du récit, c'est un livre que j'ai lu lentement, voire très lentement, non pas pour faire durer le plaisir mais parce qu'il me manquait l'impatience provoquée par une lecture captivante. J'aime pourtant ces écritures intuitives qui laissent jaillir les mots en même temps que les émotions qu'elles rencontrent, mais j'ai l'impression cette fois d'être complètement passée à côté! Dommage pour moi!
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Balade nostalgique et intimiste en Charente-Maritime.

La maison de des grands-parents de la narratrice est à vendre, c'est l'occasion d'y faire une sorte de pèlerinage et de lui dire un dernier adieu. Olivia Resenterra se remémore avec mélancolie ses souvenirs d'enfance dans cette vieille bâtisse, les plaisirs tout simples, le jardin et son potager, la laiterie, les poules qu'il fallait nourrir... Elle feuillette les vieux albums de famille et découvre avec curiosité des visages qu'elle n'a jamais connus, elle élabore des histoires, fait moultes suppositions. Elle évoque avec une certaine tendresse l'histoire familiale : Valentino et Giacomina, le Nonno et la Nonna, immigrés italiens qui toute leur vie ont travaillé âprement sans jamais démériter et ont obtenu, ainsi que leurs quatre enfants, leur naturalisation française.

Le récit foisonne de descriptions (parfois un peu longues...), d'observations, de petits détails précis et judicieux. On sent que la narratrice prend son temps pour savourer ses derniers moments dans la demeure ancestrale et nous faire partager son plaisir et sa nostalgie.

Dernière balade paisible le long du littoral atlantique, ses plages, ses blockhaus de la dernière guerre et surtout ses nombreux forts construits par Vauban au 17ème siècle. de belles images et des explications historiques pertinentes qui donnent envie au lecteur de venir (re)découvrir la région et d'y paresser.

Ce roman autobiographique est plein de charme et de mélancolie. Il est très agréable à lire avec un style d'écriture élégant et ciselé. Je ne connaissais pas Olivia Resenterra. Merci à Babelio et aux Editions du Rocher de me l'avoir fait découvrir grâce à la dernière opération Masse Critique. J'ajoute que la qualité d'impression de ce livre est d'excellente qualité (papier, illustration, caractères).

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L'autrice vient nous conter l'histoire de sa famille venue d'Italie au moment de vendre cette maison près de la mer. C'est alors qu'elle se remémore son enfance, à courir sur ces remparts érigés par Vauban, et l'histoire apprise enfant des prêtres refractaires. Nostalgie assurée. Mais bémol : Elle passe surtout plus de la première moitié du livre à décortiquer les albums photos : une à une, les décors, les postures, les habits, puis les décors, les postures, les habits, puis.... Un peu du curriculum vitæ de chacun aussi. L'écriture est d'un bon niveau, agréable, mais si tout le monde commence à écrire un livre sur les albums familiaux, ça va faire beaucoup de livres sans grand intérêt, sinon celui du seul auteur !
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Le mur de l'atlantique est un roman calme et contemplatif. Ce roman court prend le temps, à une époque où l'on ne le prend pas vraiment, de poser le cadre, de décrire, de se souvenir aussi. La narratrice est revenue en France pour dire adieu à sa maison d'enfance, celle de sa grand-mère, en Charente-Maritime. Sur les lieux, elle se souvient, des souvenirs heureux, des bonheurs simples avec son frère, dans la maison, dans le jardin, dans ces anciens bâtiments qui vont sans doute être détruits par le nouveau propriétaire, dans des lieux pittoresques, propice à leur imaginaire, comme ils l'avaient été, des années plus tôt, à celui de son père, de son oncle, de ses tantes.

La narratrice retourne dans le passé, par le biais de ces petits morceaux de temps arrêté que sont les photos. Son grand-père, Valentino, sa grand-mère sont venus d'Italie, ayant construit leur vie et leur famille en France. Il est question d'immigration oui, mais aussi de transmission, de ces valeurs que l'on enseigne à ses enfants, par delà le départ du pays natal. Ces retour dans le passé nous rappelle aussi la vie quotidienne de cette population active des années cinquante, active mais oubliée, qui était constituée d'ouvriers, de journaliers. Oui, en dépit de la scolarisation obligatoire, et ce, depuis des décennies, il était encore possible de ne savoir ni lire ni écrire, comme Vincent, ouvrier agricole dormant « au milieu des sacs d'orge et d'avoine. » Les enfants eux-mêmes devaient accomplir leur part de travail à la ferme – futurs successeurs de leurs parents, dans l'esprit des patrons. Oui, l'on parle d'ascenseur social, mais l'on n'oublie que certains n'avaient pas envie de voir d'autres s'élever. Constat pessimiste que je fais en passant, dans ce roman qui nous montre la France de l'après-guerre, les séquelles laissés sur le territoire français par la guerre – les blockhaus, les batteries en béton, vestiges du mur de l'Atlantique qui donne son titre à ce roman.
A découvrir.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Nous avons vécu dans une région de forteresses, de poudrières et de casernes, peu à peu transformées en lieux de promenade instructifs, vastes terrains de jeux signalés à l’entrée des villes et des villages par les mouettes jumelles du conseil départemental de Charente-Maritime.
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Les enfants soupirent. On leur avait promis de l'aventure : ici, tout est clos, tout est plat.
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Avant la ruine, la noble ruine, la blancheur lisse des fossiles, il y a la décrépitude, ce processus patient et dérisoire qui ne laisse aucun doute sur son issu, qui, malgré tous nos efforts de lessivage, mêle la moisissure pulvérulente aux souvenirs.
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