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EAN : 9782715244764
256 pages
Le Mercure de France (30/08/2018)
2.78/5   9 notes
Résumé :
Par ses frasques et ses manières dévergondées, Siréna avait agacé la curiosité des jeunes garçons à qui elle offrait parfois à humer ses cheveux aux fragrances d'eau marine. Des années plus tard, dans les yeux de leurs femmes, ils étaient devenus ces types roublards et lubriques. Des maris, des pères de famille inconséquents. Ils avaient aimé la Sirène avec passion. Non seulement pour son esprit libre, son grain de folie et ses chansons, mais surtout pour ce qu'elle... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
LIVRE 57

LE PARFUM DES SIRENES DE GISELE PINEAU 244 PAGES EDITIONS MERCURE DE FRANCE 30 AOUT 2018

UN EXCELLENT LIVRE

Résumé :

Par ses frasques et ses manières dévergondées, Siréna avait agacé la curiosité des jeunes garçons à qui elle offrait parfois à humer ses cheveux aux fragrances d'eau marine. Des années plus tard, dans les yeux de leurs femmes, ils étaient devenus ces types roublards et lubriques. Des maris, des pères de famille inconséquents. Ils avaient aimé la Sirène avec passion. Non seulement pour son esprit libre, son grain de folie et ses chansons, mais surtout pour ce qu'elle incarnait et qui les attirait sans cesse
vers elle comme un aimant.

Lorsque, le 14 juillet 1980, Siréna Pérole alias Sissi, vingt-sept ans, est retrouvée morte chez elle, apparemment victime d'une mauvaise chute, le voisinage accueille la nouvelle avec des sentiments partagés. Celle qu'on surnommait la Sirène – à cause de son prénom, mais aussi de son charme envoûtant – était un phénomène : les hommes l'admiraient, les femmes la jalousaient.
Le temps passe, mais le souvenir de la belle Siréna continue de hanter les esprits. À commencer par celui de son fils, Gabriel, orphelin à deux ans…

Mon avis :

Ce livre est fluide, rapide à lire, beau. Cette histoire originale qui se passe en Guadeloupe est un ravissement. Les effluves qui s'en dégagent sont enivrants. Une sirène qui a tourné la tête à bien des personnes…

Elle était belle, sensuelle, libre. En entrant dans cette histoire, vous allez vagabonder dans une sacrée famille. Siréna est-elle morte accidentellement ou assassinée ?

Laissez-vous porter par sa beauté sauvage… Et même lorsqu'elle n'est pas présente dans les pages de cette lecture, nous sentons sa présence.

Un roman exotique, ensoleillé. J'ai adoré. On pourrait penser que ce récit est simple, oh que non ! Il est magique !

A lire absolument.

Courez, volez chez votre libraire.
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Autant j'ai adoré l'écriture, le style cru, authentique et la beauté des paysages, le parfum exotique agréablement ressenti à travers chacune des pages, autant l'histoire manque à mes yeux d'approfondissement voire même d'épanouissement. C'est à mes yeux un comble pour une histoire chorale mêlant un meurtre, car tout tourne autour et finalement n'en est carrément anecdotique.
Ce n'est à mes yeux pas le meilleur des livres de Gisèle Pineau mais il vaut tout de même le détour.
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Une histoire bien exotique et bien complexe que celle de Sirèna, femme admirée et jalousée pour sa beauté et la liberté qu'elle se permet d'avoir dans un monde régit par de nombreuses règles. Assassinée dans la fleur de l'âge, ses proches ne se remettront jamais totalement de ce deuil et des mystères entourant sa mort, cela affectera toute leur vie.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
À quoi donc aspiraient ces hommes et ces femmes sans jamais oser en prendre le chemin ?
Enjambant une flaque, Ida trouva quelques réponses à cette question métaphysique. D’après elle, la jalousie qui minait les femmes marchait dans l’ombre d’une fascination contrariée. Il fallait l’admettre, la plupart de dames pincées qui étaient restées raides au cimetière, plantées dans le vent pareilles à des épouvantails, auraient bien aimé ressembler à Siréna, au moins une heure de leurs vies. Faire des folies, nager à moitié nue dans la mer, se ficher des convenances, grimper dans les arbres et voler de branche en branche, montrer ses cuisses, plonger dans la rivière comme les garçons, raconter des histoires sans queue ni tête, courir après le vent dans les savanes, chanter pour rien, tel un oiseau…
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Les filles – imaginez leur émoi ! – l’avaient toujours détestée pour sa beauté vénéneuse, ses agissements insolites et ses lubies de chanteuse. Dès lors, elles eurent à combattre non seulement une créature remontée des profondeurs marines et des mondes antiques, mais une rivale maléfique en chemin vers un beau mariage.
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En accusant un mort, l’assassin s’exposait et se dénonçait enfin. Cela signifiait qu’il n’avait pas l’esprit tranquille, que cette affaire travaillait sa mauvaise conscience. C’est connu, les coupables sont minés par l’ombre et le silence, se dit Cousine Ida. Quand ils n’en peuvent plus de se regarder dans la glace, ils sortent de leur tanière et se font prendre comme des rats. Non, le pendu n’était pas le meurtrier, c’était certain… D’ailleurs, Ida se souvenait d’avoir vu Sissi sur le pas de sa porte au moment de l’arrestation des deux bandits…
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Planter, c’est patience. D’abord, il y a une tige frêle sur laquelle tremblent trois feuilles. Puis, dessous un arrosage mesuré, les branches se multiplient, se renforcent et tendent leurs bras au ciel. Jour après jour, elles se chargent d’espérance dans un feuillage froufroutant qui remercie la pluie, le soleil et les caresses du vent. Ensuite, c’est le miracle des fleurs, la promesse des abeilles et les premiers bourgeons. Le temps vient de préparer ses paniers, car l’arbre bientôt donnera ses fruits en quantité.
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À quarante-deux ans, vieille fille effarouchée, sans doute bréhaigne, Cousine Ida n’avait pas connu d’hommes dans son existence. Ça se savait, elle en avait peur. Fuyait leur proximité suintante de désirs malpropres et de pensées visqueuses. Redoutait leurs grands corps musculeux qui promettaient des joies barbares, leurs regards corrosifs d’animaux sauvages.
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