A l'aube du 18 mars 1955, le paquebot à bord duquel le narrateur était monté quinze jours auparavant à Buenos Aires mettait le cap sur Naples. Il allait avoir vingt-cinq ans lorsqu'il entreprit ce voyage - qu'il voulait sans retour - les poches vides, mais fort d'une double conviction : son destin l'attendait en Europe, et - c'était là sa devise - pour tenir debout, il fallait apprendre à tomber. Auto-fiction" d'un moral... >Voir plus
Une très belle écriture soignée, riche et intelligente. Un véritable plaisir que de partager ses pérégrinations dans Rome, Madrid, Paris... Et toujours cette fascination pour ceux qui, partis de rien, finissent par siéger à L Académie Française ! comme Hector Bianciotti dont la langue maternelle n'était pas le français mais l'argentin !
Si je ne suis pas sans savoir que de pareilles attitudes, au-dessus de sa condition et de ses moyens réels, n'échappent pas au ridicule, je n'ignore pas pour autant que l'image que l'on projette de soi oblige souvent à se hisser jusqu'à elle, à agir en conformité et, coûte que coûte, à s'y tenir. On ne se protège pas des ravages de l'existence sans leur opposer une certaine allure.
Pourquoi m'attarder à des souvenirs qui ne me reviennent à l'esprit que parce que le grotesque, le craquèlement des apparences, un incident quelconque a suffit à les provoquer ? Un diable se vautre au fond de moi-même, qui se croit dédommagé des avanies du sort.
La 500eme A l'occasion de la 500 ème émission d'Apostrophes, Bernard PIVOT rend hommage a la francophonie en recevant des écrivains étrangers écrivant en langue Française. Hector BIANCIOTTI dont "Sans la miséricorde du Christ" vient d'être retenu pour le Goncourt, est né en argentine de parents Piémontais. Apres avoir publie 5 romans en espagnol, il se sent plus a l'aise avec le français dont il...
En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.