Trois adolescents face aux réalités de la vie dans l'Italie des années 70... la naissance des sentiments amoureux, des émois sexuels, des tensions avec les parents et la découverte de la drogue. Un beau roman avec une chute inattendue et poignante.
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Très drôle et très touchant
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Un très fort, très dur, très profond roman initiatique
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Lecture jeune, n°120 - Nous sommes à Turin dans les années 70-80, les fameuses « années de plomb ». Attilo, un adolescent de 14 ans, chronique pour nous son parcours juvénile. Entre des cours de dactylographie ennuyeux, des amours hasardeuses et son amitié indéfectible pour Franz, un jeune « nazillon », sa vie provinciale paraît bien tranquille comparée à celle que mène sa soeur Alice à Milan. Nous l'apprenons par le biais d'un échange épistolaire fraternel, où elle évoque les affrontements policiers étudiants, les actions terroristes. La prouesse de l’auteur consiste à nous faire vivre à distance, par le regard d’Attilo, les mouvances sociales, la montée des extrêmismes politiques, l'émergence du mouvement punk, bref tous les changements sociétaux qui vont marquer l'Italie. La truculence côtoie la naïveté du narrateur, la nausée nous saisit aussi parfois, suite aux propos déjantés de Franz. Mais c'est ce ton juste, porté par une écriture soutenue, qui nous touche : nous sommes ces adolescents qui sortent en même temps du coiffeur local, transformés en punks parce qu'ils viennent de découvrir les Ramones, et qu'il est impensable de vivre autrement ! La fin nous renverse dans un beau retournement narratif. Une magistrale peinture sociale et psychologique, empreinte d'une énergie vitale, à la mesure de l'adolescence et de ses exigences. Michelle Charbonnier
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Quand j'étais enfant, je me souviens que j'aimais les grands. Maintenant que j'y pense, ça me semble étrange. Mais à ce moment-là, c'était le cas.
Il faut toujours vouloir le meilleur, frangin. Surtout de soi-même. Jamais se satisfaire, dans la vie.
Jolie chronique de l'adolescence. L'écriture nous devient rapidement familière. Belle découverte.
Quand j'étais enfant, je me souviens que j'aimais les grands. Maintenant que j'y pense, ça me semble étrange. Mais à ce moment-là, c'était le cas.
Touchant et drôle à la fois. J'ai adoré.
Formidable Anti-présentation de TUTTI GIÙ PER TERRA Remixed
de et avec GIUSEPPE CULICCHIA et FEDERICA MAFUCCI