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EAN : 9782746708662
115 pages
Autrement (17/01/2008)
3.27/5   43 notes
Résumé :
La jeune Nina grandit dans une famille modeste qui accueille des hôtes pour subvenir aux besoins de la famille. Parmi eux, le lumineux Gabriele, dont Nina s’éprend secrètement. Mais il s’éclipse rapidement et, lorsqu’un autre pensionnaire demande la main de Nina, elle n’a d’autre choix que d’accepter, pour échapper à sa condition et quitter son village. Elle mène dès lors une existence confortable et bourgeoise parmi les notables de la ville, s’accordant cependant... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Alors qu'elle débute sa vie d'épouse et qu'elle espère profiter de son voyage de noce, une jeune fille sarde retrouve l'homme qui lui était destiné quelques années plus tôt. Gravement malade, il ressemble a un fantôme. de drôles de sentiments font rage en elle, sans qu'elle puisse vraiment se les expliquer...

Prix Nobel de Littérature, Grazia Deledda nous offre ici un roman qui a bien vieilli... Une écriture certes jolie mais dans un style mièvre et gentillet. Ce pays sous le vent ne m'a pas conquise par son fond, même si la forme est plutôt réussie...
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Les avis sur ce roman me laissaient perplexe. J'étais tombée sous le charme de l'écriture de Grazia Deledda dans Elias Portolu et Dans l'ombre, la mère. Je ne pouvais pas concevoir que son style dans le pays sous le vent puisse être si différent. Et pourtant, ce fut une déception.

L'histoire en elle-même m'a semblé un peu superficielle tout comme le traitement des personnages. le pays sous le vent commence par un voyage de noces. Nina ne semble pas particulièrement ravie. Elle se remémore sa vie de jeune fille dans la maison familiale. Il y a quelques années, ses parents ont logé le fils d'un notaire de leur connaissance. Cette furtive rencontre avec cet étudiant en médecine a laissé à Nina une forte impression. Elle se souvient d'un Gabriele charmant et extravagant. Désormais mariée, alors qu'elle passe son voyage de noces dans une maison de campagne, la jeune femme aperçoit un homme chétif et malade. Celui-ci n'est autre que Gabriele.

La coïncidence m'a semblé énorme. Quant aux personnages, je les ai trouvés plutôt insipides. J'ai eu la sensation que leurs tempéraments étaient juste survolés. Je n'ai pas réussi à cerner Nina, trouvant souvent ses réactions excessives voire agaçantes. Concernant l'écriture, je rejoins l'avis d'autres lecteurs qui se sont exprimés avant moi : un ton un peu mièvre et des descriptions redondantes. le roman est assez court.

Malgré cette déception, j'espère retrouver dans d'autres romans de Grazia Deledda ce qui m'avait tant plu lors de mes précédentes lectures.
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Un court texte romancé dont l'auteur, Grazia Deledda (1871-1936), fut prix Nobel de littérature en 1926, soit dix ans avant Pirandello, dont elle était exactement contemporaine.
Mais quelle différence entre les deux écrivains, à lire ce texte fleuri et sentimental, souvent mièvre et qui évoque les émois amoureux d'une jeune provinciale sarde devant le beau ténébreux Gabriele, qu'on lui destine en mariage, et qu'elle va retrouver, miné par la tuberculose et près de mourir, au cours de sa lune de miel avec son jeune mari, nouveau maire de la petite localité de bord de mer où ils ont élu résidence. Bref une oie blanche qui prend pour de la passion des rêveries de jeune fille romantique, et se satisfait pour finir de son nouveau statut d'épouse d'un officiel.
Le style a beaucoup vieilli et cette introspection sentimentale et romanesque aussi.
En voici un exemple : "Les bords des fossés sont jonchés de petites fleurs de toutes les couleurs, des fleurs fraîches et sauvages comme mon enfance et mon adolescence. J'ai envie d'en cueillir un bouquet et de le ramener à la maison, mais je n'ose pas couper les tiges, de peur de faire souffrir les fleurs." C'est presque insoutenable de mièvrerie. Même le sens de la nature est propice à des clichés fades. L'auteur, soit taxée de vérisme, soit considérée comme décadente, est tombée dans un oubli mérité, où il vaut mieux la laisser, à moins que d'autres oeuvres n'en révèlent des qualités insoupçonnées ?
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Ce roman a été publié en 1931. Je n'en savais rien. de même que je ne connaissais rien de son auteur. J'ai emprunté ce roman, j'ai oublié pourquoi, il a attendu sagement son tour, et voilà...Je l'ai repris sans relire la 4e de couverture.
J'ai été proche de l'abandonner, pour finalement le finir en diagonale.

J'ai honte, honte de ne mettre que deux étoiles à ce roman d'une femme qui a reçu le prix Nobel de Littérature en 1926. C'est dire si elle a été reconnue pour son oeuvre.

Mais, ce n'est pas mon style d'histoire. Ce n'est pas du tout un problème de style d'écriture. Non. C'est l'histoire en elle-même qui ne m'a pas convenue.
Je n'ai pas aimé la personnalité de l'héroïne, ni celle de son mari. Bref...l'ensemble m'a agacé. Les réactions des uns, les réactions des autres. Et je n'aime pas ressentir ce sentiment pendant ma lecture.
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Nina est une jeune fille, amoureuse de la lecture, qui grandit dans une famille modeste de la Sardaigne. Ses parents louent régulièrement une chambre à l'étage. Parmi les loueurs, un notaire, ami de la famille, dont le fils Gabriele suit des études de médecine en Allemagne.

Un jour, le fameux Gabriele séjourne dans cette chambre. Nina s'éprend de lui, mais celui-ci disparaît et ne donne plus jamais signe de vie.

Les années passent, Nina épouse Attilio. Lors du voyage de noces sur la côte sarde, elle retrouve le fameux Gabriele mais celui-ci est gravement malade...

"Le pays sous le vent" est un court roman, une histoire d'amour, dans un style classique. Grazia Deledda s'attache énormément à décrire les paysages avec délicatesse et poésie. L'auteure analyse aussi la condition de la femme dans la société italienne à travers l'exploration de l'âme amoureuse et de sa vacuité.

Un style de l'époque, un peu "désuet" mais une écriture tellement belle. Un mélange de nostalgie, d'innocence, de pudeur et de romantisme. Un beau roman authentique !

Un roman idéal pour partir à la découverte de Grazia Deledda et sa plume lumineuse.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Je cachais surtout mes yeux, sous mes larges paupières et mes longs cils, pour dissimuler l'intense besoin de vivre et l'élan qui composaient le fond de mon être, mais peut-être aussi pour fuir la lumière violente de mes rêves, comme ces oiseaux au vol long et puissant, dont les yeux munis de doubles paupières leur évitent, dans l'ardeur de leurs voyages, d'être aveuglés par le soleil et le vent.
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La cabane du pêcheur.
A travers une fenêtre entrouverte, on apercevait l'intérieur de la pièce qui servait à la fois de chambre à coucher, de cuisine, et de débarras pour les outils de pêche. Tout était propre et ordonné. Sur l'étagère, près de la cheminée étaient posées des cafetières et d'autres objets en cuivre, comme neufs. Je distinguai sur la vieille chaise près de la porte un fuseau, une quenouille gonflée de chanvre et un filet de pêche à raccommoder. Cet endroit donnait l'impression d'une vie très ancienne, d'une vie à l'aube des temps de l'humanité.
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Alors seulement, il (Attilio) effleura mes paupières de ses doigts, comme s'il fermait avec pitié les yeux d'un mort. Oui, quelque chose mourait vraiment en moi cette nuit-là : la partie orgueilleuse et mauvaise de mon être, celle qui croyait faire le bien tandis qu'elle semait le mal.
Il conclut :
- Maintenant, ça suffit. Qu'on ne reparle plus jamais de cette histoire.

p.152
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Je m'abandonnais, cependant, à ce que ma mère considérait comme le plus grand des péchés : la lecture avide et ininterrompue de lectures inappropriées à mon âge et, surtout, à mon éducation.
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Mais la vie est toujours la vie, avec ses pauses trompeuses, ses grâces et ses cruautés qui parfois s'entremêlent
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Videos de Grazia Deledda (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Grazia Deledda
Images d'époque: à Stokholm, le 10 décembre 1926, Grazia Deledda reçoit le prix Nobel de littérature . C'est la seconde femme qui reçoit un prix Nobel , après Marie Curie (commentaires en italien).
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