Le phare de l'oubli

Le jour où Augustin et Lucie se rencontrent pour la première fois. La confrontation est un peu rude. Augustin ne comprend pas très bien pourquoi elle tient autant à s'approprier tous les os de seiche échoués sur la plage. Il va comprendre un peu plus tard en s'approchant du phare dans lequel Lucie vie avec son grand-père qui en est le gardien.

Le vieil homme dont la mémoire s'effrite ne trouve la paix que lorsqu'il sculpte des visages inspirés de masques papous sur les fameux os de seiches. L'amitié entre les deux enfants va encore se renforcer lorsque le jeune garçon comprend que c'est son amie qui, dans le plus grand secret, se charge du fonctionnement du phare. Mais jusqu'à quand Lucie va-t-elle pouvoir cacher la vérité à l'inspecteur des phares ?

Le mélange pastel et peinture des dessins de Fabian Grégoire, auteur et illustrateur, est réussis et adaptés à l'ambiance. L'impression qu'ils sont faits sur du papier kraft apporte en authenticité. En fin d'ouvrage, la section « Pour en savoir plus » nous propose un historique très intéressant sur les phares et quelques infos sur les papous.

Une belle histoire sur l'amitié, l'amour filial et la transmission. On est attendri par cette jeune fille qui veut poursuivre la tâche de son grand-père alors que son esprit sombre dans les méandres de l‘oubli. J'ai trouvé la fin un peu abrupte, la faute à une violente tempête venue précipiter les choses…

Lien : http://bouquins-de-poches-en..

Très beau livre illustré, le phare de l'oubli sensibilise les enfants à la perte de mémoire chez les personnes âgées, tout en leur faisant découvrir le métier de gardien de phare, ce métier presque disparu en France, puisqu'il ne reste actuellement qu'un dernier gardien. Les explications à la fin du livre sont très claires et très intéressantes.

Une histoire douce-amère qui emmène voguer notre imagination et nous invite au voyage. En plus de l'explication finale documentée sur le fonctionnement d'un phare, car le titre est avant tout un documentaire ne l'oublions pas, nous profitons d'un récit émouvant sur la transmission. Les illustrations sont un plaisir et le grain du papier travaillé à la couleur par Fabian Grégoire rappelle habilement la trame des toiles, inspirant de belles peintures de phare à l'huile.

Un joli album poétique, sensible qui nous emmène dans l'univers peu connu (en tout cas par moi) des phares.
De jolies illustrations assez originales (pastel sur papier brun) même si elles ne me plaisent pas toutes (je ne suis pas fan des visages et couleurs choisies - mais c'est assez marrant, je les trouve beaucoup plus belles dans la pénombre à la lampe de chevet qu'en plein jour!).
Une partie documentaire bien faite et complète en fin de livre sur les phares et les papous.