Le roman commence très fort, par un meurtre commis par une mystérieuse et inquiétante jeune femme. Nous suivons ensuite un jeune chercheur en littérature française, engagé par une riche famille pour donner des cours de français pendant trois mois, à demeure, dans un luxueux manoir, proche du lieu du crime. Les habitants du manoir semblent se livrer à d'étranges activités, et notre professeur dispose de pas mal de temps pour essayer de comprendre ce qui se passe vraiment. Mais le jeu présente bien sûr des dangers....
Cela commence plutôt pas mal, mais j'avoue que j'ai trouvé que cela perdait très rapidement de l'intérêt. J'ai crois que j'ai été déçue par une description répétitive en fin de compte de scènes sensées être fortes (je n 'ai pas compté le nombre de meurtres, mais cela doit avoisiner les 10). Et nous n'avons qu'un aperçu des plus sommaires des protagonistes, de ce qui les meut, de leur personnalité. du coup tout cela a un côté terriblement mécanique, finalement c'est une sorte de pré-scénario pour un film, les lieux et les scènes chocs prennent toute la place, je vois très bien cela en images, et là c'est sans aucun doute très efficace. Mais mis en mots ce n 'est pas vraiment passionnant, la fin censée être un retournement de situation ne m'a vraiment pas surprise, c'était qui plus est artificiel au possible.
C'est vrai que j'ai du mal à comprendre pourquoi cet auteur vend autant d'exemplaires au Japon, et le manque de traductions de ses oeuvres ne me paraît pas vraiment scandaleuse.
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Un polard japonais distrayant, assez vite lu. Agréable et j'ai passé un bon moment, mais je ne le trouve pas extrêmement bien ficelé même si le suspense est bien entretenu jusqu'au bout.
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Midori lui expliqua qu'elle était la fille illégitime d'un politicien de province qui, à cause des élections et dans la crainte d'un scandale, avait préféré la mettre à l'abri durant quelque temps. Mais, les élections terminées, il n'était pas venu la rechercher.
Au début Sûichi l'avait pris pour un étranger. C'était parce qu'il avait une certaine prestance et semblait très agile. Son visage sans lunettes était bien bronzé et ses beaux cheveux blancs étaient lissés avec soin, chose rare chez les Japonais.
C’est cette nuit-là que la poupée de verre s’est brisée en mille morceaux. L’homme est reparti, me laissant abandonnée sur le lit comme une marionnette dont les fils auraient été coupés.