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EAN : 9782714473295
390 pages
Belfond (28/01/2016)
3.81/5   13 notes
Résumé :
Écosse, 1985 – Angleterre, de nos jours. Margaret vient d'être victime d'un grave accident de voiture. Un accident qui aurait dû lui être fatal sans l'intervention miraculeuse d'un homme, un géant au visage brûlé, qui l'a sauvée in extremis avant de plonger lui-même dans le coma. Maxwell, c'est son nom ; un inconnu aux yeux de Margaret. 1985. Cadet d'une famille de malfrats, George McLaughlin a décidé de s'enfuir, le coffre plein de billets volés à ses frères, pour ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Lors d'un énorme carambolage, la voiture de Margareth est sur le point d''exploser quand un homme brise la vitre de sa voiture et l'en extirpe juste à temps, avant de disparaître.
Quelques temps plus tard, elle recherche cet homme et le retrouve dans un hôpital, en coma artificiel.
Encore sous le choc de l'accident, elle a du mal à reprendre pied et ne sait pas pourquoi elle est magnétiquement attirée par cet homme à qui elle rend souvent visite.
Dans le grenier de son père, elle trouve une boîte pleine de documents la concernant et dont elle ignorait l'existence.
Sa vie va se trouver chamboulée.

Une histoire passionnante, plutôt bien menée .
Passant de 1985 à 2013 au gré des chapitres, tout se met petit à petit en place.
Si certains personnages sont odieux, la plupart sont très attachants et surtout finement analysés.
Des non-dits, des secrets de famille, une mémoire enfouie …..... de quoi y perdre les pédales pour Margareth.
L'écriture est classique et agréable, et l'intrigue intelligemment menée.
Un roman qui ferait un bon téléfilm et qui m'a fait passer deux journées agréables.
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Margaret a un accident, un soir, en rentrant du travail. Coincée dans sa voiture en flammes, elle fond en larmes, ne pouvant pas en sortir. C'est alors qu'un homme au visage brulé fracasse sa vitre d'un coup de poing, la sauvant d'une mort horrible.

Cet évènement bouleverse Margaret au plus haut point. Pas seulement de la peur qu'elle a éprouvé, mais aussi parce qu'elle a l'impression de connaître l'homme qui l'a sauvé. Commence pour elle un voyage dans le temps, pour remonter jusqu'à son enfance.

Ce qu'elle va découvrir dépasse tout ce qu'elle aurait pu imaginer…

J'ai été embarquée pratiquement dès les premières pages. Oscillant entre deux époques (1985 et 2013), on découvre un secret qui pourrait être horrible et qui est finalement bien plus touchant qu'on aurait pu le croire.

Les personnages de Molly (le surnom de Margaret quand elle était petite fille) et Big Georges sont absolument adorable. L'auteur a créé deux êtres d'amour et de douceur. Il leur a créé un lien tout à fait particulier, une rencontre pour le moins hors du commun, et une aventure comme ils ne l'attendaient pas.

A côté, il y a la mère de Molly, que l'on rencontre lors du drame qui bouleverse. Elle est effondrée, et malgré cela, on découvre chez elle un passé triste et torturé.

Le mélange des émotions, des pensées, des actes accomplis est explosif. On s'attache, et on ne pense finalement plus qu'à une seule chose : Il faut que Big Georges trouve le bonheur, qu'enfin il ait ce qu'il a cherché toute sa vie.

Un journaliste a également sa place dans l'histoire. Celui-là par contre, l'auteur ne l'a pas raté : petit, rogue, et pétri d'idées complètement dépassées, il mène une vie de misère à sa famille et se sent l'âme d'un journaliste hors pair. Et pourtant… En tout cas, j'étais tellement convaincue par la description de ce personnage que j'aurais pu grincer des dents dès qu'on parlait de lui dans le livre.

Voilà un livre qui m'aura porté, et que j'aurai dévoré en deux jours. Il m'a énormément plu.

Lien : http://au-fil-des-pages477.b..
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Margaret survit à un accident de voiture grâce à un inconnu qui n'hésite pas à mettre sa propre vie en danger pour la sauver. Pour quelle raison ? Qui est-il ? Il n'en faut pas plus pour qu'une trame sur plusieurs époques se mette en place : aujourd'hui et les années 80. Trame assez minimaliste, en fin de compte, et qui a tendance à prendre beaucoup de place pour rien. L'auteur s'attarde sur des détails qui, parfois, font la personnalité de ses personnages, parfois non. Ils alourdissent alors une histoire qui, sans être simpliste, pouvait partir d'un point A pour arriver à un point Z sans passer par toutes les lettres de l'alphabet.
Un enlèvement d'enfant qui, à aucun moment, ne fait tressaillir ni ne met l'instigateur du rapt en danger. Tous deux poursuivent leur bonhomme de chemin en développant une sorte de complicité relative. Celle que je croyais être le personnage principal (Margaret, celle que l'on présente déjà dans la quatrième de couverture) apparaît moins souvent que le kidnappeur. Ce ne serait trop rien si son récit ne ressemblait pas à un filigrane destiné à relier les autres personnages, des années 80, entre eux. Des frères en plein coeur des gangs dont les actes ne m'ont pas tenue en haleine. Force est de constater que je n'ai pas vécu ce livre. Les émotions ne m'ont pas touchée, les actions ne m'ont pas interpelée. Ni convaincant ni à jeter. J'ai eu l'impression d'un énième roman articulé autour de la mémoire, sauf qu'il ne joue pas vraiment là-dessus, encore moins sur la force de ses personnages.

Je tiens à remercier les éditions Belfond pour ce livre.
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Merci à Belfond pour ce livre !
Deux lieux, deux époques différentes. En Angleterre, de nos jours : Margaret est victime d'un grave accident qui aurait dû lui être fatal. Heureusement un passant vient à son secours. Un géant au visage brûlé, qui paie son acte héroïque en tombant dans le coma... Bouleversé par le geste de Maxwell, Margaret tente de découvrir son identité.
En 1985, en Ecosse. George McLaughlin est le fils cadet d'une famille de malfrat. Différent de sa famille, c'est le rêveur, le gentil. Il décide de s'enfuir avec de l'argent volé à sa famille, pour tenter de reconquérir une ancienne petite-amie et de nouer une relation avec sa fille de sept ans, Molly, qu'il n'a jamais vu...
Le piège de la mémoire porte bien son nom : Lisa Ballantyne explore avec habileté les différentes strates des souvenirs, de la mémoire familiale... Car si certaines choses sont destinées à être oubliées ou cachées, tout le monde ne sera pas forcément d'accord. Et il n'est pas toujours bon de refouler son passé et ses souvenirs ! Car même s'ils peuvent être douloureux, nos souvenirs font partis de notre identité, ils nous représentent et nous construisent. Sans eux, en les refoulant ou en les déniant, nous ne sommes pas totalement nous-mêmes.
(Mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Alors j'ai commencer ce livres car le résumé me plaisait bien, malheureusement je n'est pas accroché à l'histoire ! Et je sais pas si j'ai eu de la chance mais...je deviné souvent ce qui allez se passez donc je n'est pas était surprise une seul fois...les personnage ne m'on pas spécialement marqué et je me suis ennuyé devant ce livres... pourtant il avait de bonnes notes de ce que j'ai vu sur internet donc j'avais hâte de le lire mais j'avoue avoir était déçu... toutefois ! Vue qu'il à de bon avis je le conseille là ou il ne ma pas forcément plus il se peut qu'il vous plaise !
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Convaincu d’être promis à un bel avenir, il se jugeait meilleur dans son travail que la plupart de ses confrères. Il ne faisait pas que compter ses heures, attendre que la journée passe et encaisser son salaire : il s’appliquait à s’améliorer et à éduquer les lecteurs du John o’Groat Journal. Il était journaliste, une vocation d’ordre messianique.Malgré son mètre soixante, Angus avait toujours désiré que les regards se lèvent vers lui. Certains fidèles de l’Église presbytérienne libre d’Écosse considéraient que sa profession frisait le matérialisme, pour ne pas dire le blasphème. Angus pour sa part était frustré par le John o’Groat Journal, mais cela ne l’empêchait pas de penser que le vrai journalisme, celui auquel il aspirait, s’accordait parfaitement avec ses croyances. Journalisme et évangélisme étaient synonymes. Tout ce qu’il lui fallait, c’était une bonne histoire – une histoire qui ferait connaître à tous la vision du monde d’Angus Campbell.Il sortit la dernière page de la machine et se mit à relire l’article, un flacon de correcteur à portée de main.
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Angus adorait les animaux – plus que les gens, avouait-il parfois –, seulement, cette histoire n’était vraiment pas digne de lui. Son indéniable talent journalistique ne demandait qu’à être découvert, mais il venait d’avoir quarante-trois ans et commençait à douter : combien de temps lui restait-il avant que le champ des possibles ne se referme complètement et qu’il tombe aux oubliettes ? L’irruption d’Hazel lui avait fait faire une faute de frappe ; le tirer en arrière, c’est tout ce qu’elle faisait.Angus acheva son travail et empila proprement les pages à côté de la machine à écrire avant de les ranger dans une chemise. Toutes ces histoires qu’il était obligé d’écrire le rabaissaient vraiment. Des loutres, des conseillers municipaux tombés en disgrâce, des gagnants de prix divers dont tout le monde se moquait : le Seigneur avait d’autres projets plus intéressants que cela pour lui.En mars, après une année de grève, les mineurs avaient repris le travail, et le journal avait publié l’histoire en troisième page.
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Son mari était un doux géant, avec une épaisse chevelure noire et un sourire en coin. Elle-même était grande – elle mesurait près d’un mètre quatre-vingt-cinq –, mais cela n’empêchait pas Ben de la dépasser largement. Ils étaient ensemble depuis leurs études universitaires à Bristol. L’amour avait éclos entre eux aussi soudainement que champignons après la pluie, tendre et évident. Ben s’était assis à côté d’elle lors d’une conférence sur la littérature – en se contorsionnant pour entrer dans un siège trop petit pour lui – et lui avait demandé s’il pouvait lui emprunter un stylo, qu’il avait ensuite coincé derrière son oreille sans prendre une seule note de toute la conférence. Avec son accent chantant de Liverpool et son beau sourire, il lui avait immédiatement plu.
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Elle avait rejoint l’établissement en tant que professeur de lettres dès la fin de ses études universitaires, et intégré peu de temps après l’unité de soutien scolaire. Cette unité avait souvent affaire à des élèves au comportement difficile ou sur le point d’être réorientés, mais elle avait été choquée par le nombre d’entre eux qui étaient analphabètes. Stephen avait été son élève dès son arrivée dans l’école, et elle s’était très vite rendu compte qu’il ne savait toujours pas écrire sa propre adresse. Elle l’avait suivi pendant deux ans, jusqu’à ce qu’il puisse réintégrer une classe normale, et elle avait été très fière de lui quand il avait obtenu son brevet des collèges.
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Enceinte sans être mariée, c’était déjà assez scandaleux comme ça, mais enceinte d’un type comme moi… Évidemment, hors de question qu’elle ne garde pas l’enfant. Je me suis tout de suite présenté avec la bague en diamant et tout le reste, mais ils n’ont pas voulu en entendre parler. Ils m’ont raconté qu’elle avait fait une fausse couche et qu’elle était chez sa tante, en convalescence. J’étais certain qu’ils l’avaient expédiée dans un couvent, comme ça se pratiquait dans les années 60. Ma mère aussi le croyait – il n’y a qu’à elle, dans ma famille, que j’en avais parlé… du bébé. »
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