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Le poids des sentiments tome 1 sur 2
EAN : 9782375748787
354 pages
Reines-Beaux (16/10/2019)
4.12/5   65 notes
Résumé :
Après s’être fait larguer par son petit ami de longue date à cause de son surpoids, Henry Beckett décide de s’imposer des changements radicaux. Dans une vaine tentative pour récupérer son petit ami, il fait la chose la plus absurde et la plus effrayante qu’il puisse imaginer.Il s’inscrit dans une salle de sport.Reed Henske est un coach personnel qui n’est pas certain d’être prêt à se lancer dans une nouvelle histoire d’amour. Il en a marre des types qui ne s’intéres... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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Depuis le temps que je voulais lire ce titre, c'est enfin fait. Je ne regrette pas du tout de m'être lancée puisque c'est un roman qu'on peut aisément comparer à un bonbon sucré réconfortant.

Henry est un personnage qui n'a pas de filtre et dit tout ce qui lui passe par la tête le plus souvent. Il fait beaucoup rire son entourage… (ou pas). Il est réservé sur son lieu de travail et évite au maximum toute conversation personnelle. Il n'y a qu'avec son assistante qu'il se permet la familiarité. J'imagine que ses collègues se font des idées sur lui puisqu'il se mêle à personne. Et cette vie lui va bien jusqu'au départ en fanfare de Graham, qui a été son compagnon durant huit ans. Acceptant sans mal qu'on puisse le traiter de « vieux » alors qu'il aime sa vie pépère, il apprécie beaucoup moins que Graham le quitte pour son poids. Il prend alors conscience qu'il a grossi, beaucoup trop pour son bien-être et décide de se mettre au sport.

Aidé par son coach, Henry va tenter de se (re)trouver.

Reed est un personnage qui fait rêver par sa gentillesse, sa patience et ses réflexions bienveillantes. Au-delà de son physique idéal pour les magazines, il a donc tout pour lui. Cette perfection est intimidante pour Henry qui parfois a du mal à cerner Reed. de même, j'aurais préféré que ce dernier ait un défaut bien distinct mais je n'ai rien trouvé allant dans ce sens.

J'ai beaucoup aimé ce roman qui m'a fait rire. Henry est un clown qui va souvent se plaindre à propos des douleurs musculaires et s'imaginer mourir chaque fois. Tous les non sportifs seront d'accord avec lui, de tels efforts physiques font souffrir.

Vous ne le verrez pas longtemps ressasser sa rupture et la raison à cela est révélée aux 3/4 du roman. Ce qui fait que cette histoire n'est pas larmoyante. Henry avance.

Côté romance, elle se met en place doucement mais sûrement. J'avais peur que cette histoire de coaching et perte de poids vienne gâcher le plaisir mais aussi qu'il en ressorte que sans son régime et sa pratique régulière du sport, Henry n'aurait pas plu à Reed. NR Walker, même si ça arrive assez tardivement, met les points sur les i dans une discussion à coeur ouvert entre Reed et Henry.

Globalement, à part quelques maladresses (l'humour d'Henry peut parfois ennuyer un peu) pour me satisfaire pleinement, le poids des sentiments offre un beau moment de lecture avec des sujets variés comme le regard des autres, les attentes, le courage, l'acceptation de soi et l'amitié.
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Il y'a des livres où juste la couverture te promet un moment génialissime ! Là ce fût le cas, à peine vu, déjà voulu 😁
Je savais à la lecture du résumé que je m'embarquais dans une de ces lectures un peu folle, qui te regonfle le moral et te passe un baume tout doux et tendre sur le coeur, bref exactement ce dont j'avais besoin avec ce temps pluvieux et mon moral en Berne.
Donc me voici en pilou pilou, avec mon café en train de me bidonner dès les premières pages.

Henry est un homme dans la trentaine, ce genre de mec qui aime les bonnes choses, le bon vin, le bon fromage, les bons petits plats, bref tous les plaisirs de la vie.
Si vous connaissez Paul Auster, c'est son cousin, non j'déconne, ou presque, ses diarrhées verbales sont aussi épiques, et son côté Drama Queen n'a rien à lui envier également. Pour vous donner une idée, il n'a tellement pas de filtre qu'à son boulot il n'ouvre pas la bouche, c'est pour dire!
Son petit ami Graham va le quitter après huit années de vie commune, il va le planter comme ça, juste en lui renvoyant l'image de l'homme qu'il est devenu, celle d'un homme en surpoids, qui s'est laissé aller, et préfère les soirées pantoufles, marathon télé, plutôt que les sorties.
Il va déprimer mais l'électrochoc sera là, et c'est déterminé à changer qu'il va aller dans une salle de sport où il rencontrera Reed, un coach aussi sexy que sympa.

Franchement, c'est une lecture comme je les aime, les personnages sont attachants, l'auteure les a parfaitement décris, et on se les imagine sans le moindre mal.
Une histoire simple, mais terriblement addictive, une fois lancée dans le roman je n'en suis plus sortie.
Une vraie pépite, l'humour oui, mais plus que ça, c'est aussi beaucoup d'émotions. Les deux hommes sont tellement opposés qu'ils soulèvent forcément des craintes et des incertitudes.
Leurs passés a pour chacun laissé ses traces, mais ils sont bien entourés, les meilleures amies sont parfaites, et une osmose se crée autour et entre eux.
Les étiquettes ont la vie dure, et le message véhiculé par ce roman est beau et fait rêver. On termine sur une envie de se surpasser, et de penser que tout est possible.
Ce roman est un remède à la morosité et à la pensée négative, on devrait en avoir sous prescription comme ces vaccins anti grippe.
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Je remercie Reines-Beaux d'avoir accéder à ma demande de lecture sur Netgalley.

Vous savez que l'homoromance, ce n'est pas vraiment mon truc. Ce n'est pas faute de vouloir essayer mais je ne sais pas trop avec quoi débuter. Pourtant quand j'ai vu cette couverture, j'ai flashé direct. Je ne sais pas pourquoi mais ça a fait « tilt » dans ma tête et le résumé a confirmé ma première impression de vouloir lire ce livre. du coup, je me suis dit que cela ne me coûterait rien de demander ce livre en lecture via Netgalley. Et mon Dieu j'ai bien fait !

Nous suivons Henri, 35 ans, bon vivant mais avec une vie assez plan-plan. Il se laisse porter par la vie et c'est ainsi qu'il se retrouve à se faire larguer après 8 années de vie commune par Graham. Ce dernier ne supporte plus de le voir s'empâter et prendre des kilos et décide donc de le quitter du jour au lendemain. Comme vous pouvez l'imaginer, Henri se prend une immense claque dans la figure et réalise qu'il s'est laissé enfermer dans une routine. Pour se reprendre en main, il décide de s'inscrire à la salle de sport pour perdre du poids et se sentir mieux. Il fera ainsi la connaissance de Reed qui sera son coach sportif.

J'ai tout de suite aimé le personnage d'Henri parce qu'il est sans filtre. Il dit absolument tout ce qui lui passe par la tête, comme ça lui vient et une fois que le moulin à paroles est lancé, il ne sait plus s'arrêter. Et franchement, c'est tellement rafraîchissant ! Pas d'hypocrisie, pas de faux-semblants. Henri est cash. Cela peut ne pas plaire à tout le monde et c'est pour cela qu'il est totalement renfermé sur lui-même au boulot. Il préfère écraser sa personnalité plutôt que de montrer qui il est réellement pour être sûr de garder son job et ne pas se faire détester de ses collègues. Mais voilà, parfois il est mieux d'être qui on est réellement et cette histoire va le prouver. de toute façon, Henri cite du Harry Potter dès la 5e page de l'histoire et plus loin, il continue avec le Seigneur des Anneaux. Alors comment ne pas l'adorer alors qu'il fait référence à mes deux sagas préférées !

Ensuite, on pourrait croire que c'est la perte de poids qui lui fait retrouver l'amour mais pas du tout. C'est d'abord la personnalité sans filtre, pleine d'humour et un chouïa drama queen d'Henri qui fera craquer Reed. Reed lui prouvera d'ailleurs qu'aller à la salle de sport et manger mieux sont deux astuces toutes simples pour prendre soin de soi. Je tiens à vous prévenir que vous allez avoir faim en lisant ce livre car Henri et Reed aiment tous les deux manger et parlent constamment de bons petits plats, une vraie torture ! de prime abord, on peut penser qu'il n'y a pas plus éloigné que Reed et Henri, mais en fin de compte, ils se ressemblent bien plus qu'il n'y parait.

Les personnages qui gravitent autour d'Henri et Reed sont tout aussi géniaux. Ces personnes sont de bon conseil envers nos deux héros, ils sont plein de bienveillance et savent les mettre dans l'embarras comme tout bon ami qui se respecte !

En conclusion, l'auteure nous livre là une vraie romance doudou, c'est tout à fait le type de livre que je vais avoir plaisir à relire dans quelques années (ou mois, pourquoi devoir attendre si longtemps). Tout dans ce livre est fait pour se sentir bien : l'histoire, les personnages, les émotions, la fin qui vous laisse avec un grand sourire. Bref, tout quoi ! Si vous avez un coup de mou et que vous avez besoin d'un remontant, vous savez quoi lire.
Lien : https://worldofvoz.com/2019/..
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Après une rupture assez abrupte, Henry, 35 ans décide qu'il est temps de se reprendre en mains et s'inscrit dans une salle de sport où il fera la connaissance de son coach Reed. Grâce à lui, Henry regagnera confiance en lui et retrouvera l'assurance qu'il avait perdu.

J'ai lu cette romance M/M car j'avais besoin d'une lecture doudou mais à la fois très forte en émotions. Honnêtement, j'ai vraiment tout aimé dans ma lecture, que ce soit les personnages ou l'histoire ! C'est frais, mignon, touchant, doux et plein de bienveillance... C'est agréable et c'est de toute beauté.

Pour moi qui lis peu de romanceq autres que du M/F traditionnel, j'ai été plus qu'émue à la lecture de ce livre car j'y ai retrouvé une magnifique morale sur l'acceptation de soi. La romance prend son temps, rien n'est précipité même si on sent dès le départ qu'il existe un tension entre Henry et Reed.

C'est difficile à expliquer mais d'un certain point de vue, je me suis beaucoup reconnue en Henry puisqu'il cache ce qu'il pense être des "faiblesses" derrières certaines barrières : la cuisine et son humour. J'ai aimé son franc parlé et ce que l'on peut considérer comme un manque de tact. En vrai, il est juste lui-même.

En fait, ce roman démontre à la perfection que ces 2 hommes ont plus en commun que ce qu'ils veulent le croire. Mais le problème de l'un comme de l'autre, c'est qu'ils se contraignent à entrer dans le moule que la société a mis en place à leur égard.

Évidemment j'ai adoré les références à Thor et Loki 🤣ou encore George Clooney et apprécié celles sur Harry Potter aussi.
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Le plus gros point positif de cette histoire pour moi, c'est sans conteste Henry. Sa personnalité et son côté sans filtre sont incroyables et je me suis immédiatement attaché à lui.

J'aime énormément le fait que sa transformation ne soit pas centrée sur une perte de poids magique qui lui permet de trouver l'amour, mais sur une réelle prise de conscience sur sa vie. Se faire larguer lui a permis de réaliser qu'il n'avait pas été heureux depuis un moment et que ce qu'il avait pris pour du bonheur n'était qu'un cocon dans lequel il s'était enfermé, stagnant au lieu de réellement vivre. J'ai aimé le voir réaliser ça, au lieu de simplement haïr son ex en s'accrochant au passé, comme si tout allait parfaitement bien avant. J'ai aimé qu'il veuille se retrouver et évoluer pour lui-même et non pour récupérer un ex ou séduire quelqu'un d'autre. C'est un message important qu'on ne répétera jamais assez. Mais malgré tout, je dois avouer avoir souvent tiqué lorsque la perte de poids était abordée. Recommencer à bouger, car ça fait du bien et que c'est également bon pour le moral, oui, je comprends parfaitement. Pouvoir monter les escaliers sans être essoufflé et se déplacer plus facilement au quotidien, c'est un super objectif et si ça fait perdre des centimètres de se remettre à bouger, parfait. Mais à aucun moment il n'est mentionné qu'Henry est en mauvaise santé à cause de son poids, donc j'avoue que la place de la perte de poids (assez importante si on en croit sa taille M de la fin) m'a quand même parfois gênée.

Après, ça ne m'a pas empêché de passer un très bon moment. Reed est touchant et j'aurais adoré avoir un peu de son point de vue. Lui et Henry sont attendrissants, leur relation adorable et ça fait du bien de les suivre dans leur évolution.

Une lecture doudou qui fait du bien au moral.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
— Ça a l’air d’aller, dit-il.
Son sourire habituel était bien là.
J’avais véritablement l’intention de répondre avec une réplique intelligente et pleine d’esprit, mais monter une colline inexistante pendant cinq minutes me rendait incapable de respirer et parler en même temps.
J’envisageai d’appuyer sur le bouton d’arrêt. En fait, l’envie de presser la touche d’urgence, dans l’espoir qu’une ambulance arrive et me conduise au café le plus proche, était très tentante.
Mais je savais que si je commençais à trouver des excuses maintenant, j’aurais fait perdre du temps à tout le monde et je donnerais raison à Graham. Et ce fut pour cette raison que je surmontai cette épreuve. Après ce qui ressemblait certainement à une éternité en enfer, le tapis de course se baissa et l’allure ralentit.
Quand il s’arrêta, j’en descendis. Mes jambes étaient comme de la gelée, mes poumons me brûlaient et mon cœur atteignait un rythme presque létal.
Reed me donna une grande claque dans le dos.
— C’était comment ?
Je levai la main, toujours trop essoufflé pour parler. Donc je fis plutôt un signe de tête et réussis à prononcer quelques syllabes.
— Pas. Bon. Exer. Cice. Nul.
Il se remit à rire.
— Vous l’avez surmonté. Vous vous en êtes très bien sorti.
J’acquiesçai et m’essuyai le visage avec ma serviette.
— Ouais. C’était génial, réussis-je à dire. Merci. On se voit demain ?
Reed réprima un sourire.
— Euh, c’était juste votre échauffement.
Mon Dieu, aidez-moi.
— Eh bien, haletai-je. Considérez que je suis assez échauffé. Trop échauffé, en fait. Je surchauffe, pour être honnête. Je crois que je vais tomber. Tomber raide mort.
J’avançai sur mes jambes tremblantes en direction du banc le plus proche, puis m’assis dessus. Mon cœur essayait toujours de me tuer. J’avais l’impression que mes poumons luttaient pour avoir plus de place dans mon torse.
Reed claqua sa grande main sur mon épaule. Il était assez tactile.
— Allez, debout. Vous avez encore de l’énergie.
Je levai la main, essayant de reprendre mon souffle.
— Une seconde. Mes poumons sont cassés.
Il ricana.
— Allez, levez-vous.
D’une façon ou d’une autre, je réussis à le faire. Reed m’emmena alors vers une autre grande machine.
— Oh, j’ai vu un de ces engins en action avant, dis-je. À La Maison de la Douleur d’Hugo, sauf que le mec était attaché, qu’il était nu…

Reed écarquilla les yeux.
— … et c’était il y a longtemps. Je ne suis pas du genre cuir, c’était juste un soir. Désolé, qu’est-ce que vous disiez ?
Reed cligna lentement des yeux, puis commença à rire. Il lui fallut un moment pour arrêter, non pas que cela me dérangeait, parce que plus il riait, moins je passerais de temps sur cette machine à faire de l’exercice
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Je voudrais cependant être clair sur un point. Ma satisfaction ne venait pas de ma perte de poids. Elle venait du fait que je m'acceptais, c'était quelque chose que Reed m'avait appris à différencier. Elle venait des objectifs que je me fixais et que j'atteignais, même si je pensais en être incapable. Elle venait de ma capacité à me regarder dans le miroir et de me sentir heureux de voir qui me souriait en retour. Je ne m'étais jamais rendu compte à quel point j'étais invisible – à quel point je voulais l'être – quand j'étais à mon poids le plus haut. J'avais utilisé l'humour comme bouclier pour me défendre avant que les autres puissent me lancer des insultes blessantes. Enfin, j'étais toujours marrant – d'accord, voyons la vérité en face, je suis hilarant et tout le monde le sait - , mais mes plaisanteries n'étaient plus utilisées en guise d'armes. Le fait que Reed soit tombé amoureux de moi quand j'étais plus gros et qu'il m'aimait toujours me prouvait qu'il était exactement comme je l'imaginais depuis le début.
Parfait
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La plupart des gens ne peuvent pas vous dire à quel moment leur vie a changé. Un jours, ils ont vingt ans, le monde leur appartient, et le jour suivant, ils sont proches de la quarantaine et se demandent où diables est passé leur vie. Il n'y a pas d'Age de cristal qui marque le dépassement de votre date de péremption. Il n'y a pas de cérémonie avec des toges et de chapeaux amusants pour célébrer votre entrée dans la nouvelle tranche d'âge quand vous cochez les cases d'un sondage. Vous vous retournez juste et boum badaboum, merci m'sieur-dame, vous êtes vieux.
Enfin, plus vieux.
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Ma tête continuait de ma dire que je n'étais pas prêt pour ça. J'avais besoin de temps pour être à nouveau moi-même. J'avais besoin de redécouvrir qui j'étais en tant qu'individus, pas en tant que partie de couple. J'avais besoin d'apprendre à être seul et à ne pas avoir de problème avec ça. Mais mon cœur était quasiment sûr que j'avais passé la plupart des ces huit ans tout seul. Mon cœur désirait ardemment quelque chose dont il avait été privé beaucoup trop longtemps.
Et je ne savais pas quoi faire de ça.
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Je déteste ça. Je déteste qu'on donne des étiquettes aux gens. Crois-moi, j'ai assez eu d'étiquettes pour toute ma vie : gay, diva, gros, vieux. J'aimerais que les médias arrêtent de montrer que des corps irréalistes qui poussent les enfants à s'affamer pour qu'une entreprise vende ses foutus shorts. J'aimerais que les personnes plus grosses ne soient pas ridiculisées, moquées et ignorées. J'aimerais que les gens ne soient pas jugés selon leur apparence...
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