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EAN : 9782211212076
83 pages
L'Ecole des loisirs (19/04/2013)
3.11/5   19 notes
Résumé :
Le poulet fermier
Illustrations d'Anaïs Vaugelade

Chez les Dumordu, on est fermier de père en
fils. C’est ce qu’Archibald Dumordu a déclaré
à son fils Douglas, juste avant de mourir.
Malheureusement, il n’a rien eu le temps de lui dire d’autre. Douglas veut bien devenir fermier, mais il
ne sait pas traire les vaches, il croit que les
carottes poussent dans les arbres, et ne peut
conduire le tracte... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Douglas perd son papa et hérite de la ferme : parce que chez les Dumordu on est fermier de père en fils... Mais Douglas n'a jamais partagé avec son père le travail agricole et il ne sait rien faire. On rit de lui, de sa façon de planter les carottes à l'envers, ou d'arroser ses champs à l'arrosoir.
Mais de ses différences va naître une belle amitié, celle avec Ernest, le fameux poulet fermier !!!
Un petit livre court, drôle et que mon fils a beaucoup apprécié !!
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Fils de fermier, Douglas Dumordu a toujours été plus doué pour les études que pour le travail de la terre. Aussi à la mort de son père, le jeune homme décidé malgré tout à prendre sa succession, fait-il tout de travers, malgré sa bonne volonté. Son entourage s'en inquiète, et particulièrement son voisin, car Miranda, sa fille, et Douglas ont décidé de se marier. Miranda intervient alors pour sortir son fiancé de ce mauvais pas. Elle lui conseille de se lancer dans le « Poulet fermier ». Douglas s'empresse de suivre son conseil... à sa façon, bien sûr. Bientôt tout le village est en émoi à cause d'un certain Ernest. Lequel pourtant, par l'efficacité de son travail, rend à la ferme sa prospérité. Mais qui est Ernest ? le poulet « fermier », bien sûr !



Avec cette réjouissante fantaisie littéraire, Agnès Desarthe s'amuse à prendre au pied de la lettre l'expression manifestement galvaudée de « poulet fermier », qui n'est plus dans ce texte une volaille élevée à la ferme, mais un oiseau capable de prendre en charge tous les travaux qui incombent d'ordinaire au paysan. Ce tour de passe-passe sémantique est possible grâce à la touchante naïveté de Douglas, jeune homme qui découvre, sous son regard candide, un univers familier pour son entourage, mais de lui inconnu. On rit de ses maladresses, mais Miranda est la première à lui reconnaître des qualités rares. Avec une désarmante sincérité, il démontre à ses voisins que leurs rapports avec leurs animaux prouvent qu'ils leur reconnaissent une réelle sensibilité : ne leur arrive-t-il pas de leur adresser la parole, parfois même avec des mots gentils ?

Enfin Ernest, le poulet « surdoué », réussit un dernier exploit en réunissant les deux tourtereaux. Ensemble, ils cultiveront un secret en même temps que leur terre. Leurs poulets de ferme y trouveront largement leur compte. Car au grand soulagement d'Ernest et de ses congénères, Douglas n'aime que les tartines. C'est sans doute pour cela que sa vache, croquée avec espièglerie par Anaïs Vaugelade, ne rit pas bêtement, mais adresse au lecteur un dernier clin d'oeil complice.
Lien : http://libr.animo.over-blog...
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L'idée me paraissait drôle et pleine de promesses : un poulet qui devient fermier!
Oui mais voilà, pour moi cela tombe à plat. Déjà le coup du poulet ne concerne pas la majeure partie du roman. le début est loin d'être drôle, j'oserai même jusqu'à dire triste voire affligeant. Et puis le côté humoristique est mal exploité pour moi, cela aurait pu l'être beaucoup plus! Un jeune fermier ridicule même pas attendrissant, une promise agaçante, des voisins bêtes et têtes-à-claques, une histoire pas motivante...
C'est très court et j'ai réussi à m'ennuyer.
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Chez les Dumordu, on est fermier de père en fils. C'est ce qu'Archibald Dumordu a déclaré à son fils Douglas avant de mourir. Malheureusement, il n'a rien eu le temps de lui dire d'autre. Douglas veut bien devenir fermier, mais il ne sait pas traire les vaches, il croit que les carottes poussent dans les arbres, et ne peut conduire le tracteur qu'en marche arrière. Les fermiers des alentours se moquent tous de lui. le père Tropenjus, c'est certain, ne voudra jamais qu'il épouse sa fille, la charmante Miranda.
Heureusement, il y a une chose que Douglas sait faire, c'est parler aux animaux. C'est une chance, car dans son poulailler, il y a un poulet qui s'appelle Ernest, un poulet merveilleux, qui peut transformer sa vie.

le roman est drôle et loufoque, avec de nombreux jeux de mots
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Plus drôle et plus léger que les autres romans que j'ai lu d'Agnès Desarthe, ce court roman m'a bien plu.
Loufoque et passablement invraisemblable, (et pas seulement à cause du savoir-faire du fameux poulet) cette histoire basée sur la confusion autour du terme de poulet fermier (celui qu'on retrouve prétendument dans nos assiettes !) amène aussi la réflexion sur les relations de voisinage, l'acceptation des différences, etc ...

Et au premier degré, la lecture a bien amusé mes petites-filles (6 et 8 ans)
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critiques presse (2)
HistoiresSansFin
22 juillet 2013
Les personnages sont amusants, le style, efficace, a des accents désuets qui font tout son charme. C'est loufoque, fantaisiste et vraiment réussi ! L'ensemble est haut en couleurs, notamment grâce aux illustrations d'Anaïs Vaugelade.
Lire la critique sur le site : HistoiresSansFin
Ricochet
27 juin 2013
Personnage sympathique de bêtise, Douglas fait la paire avec son petit coq aussi rusé qu'un renard : décidément, l'auteure, par tous les moyens, redonne leur intelligence aux animaux. Les illustrations d'Anaïs Vaugelade complètent bien l'ensemble, drôles, expressives et affectueuses.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Dans la famille Dumordu, on était fermier de père en fils.
C'était ce qu'Archibald Dumordu avait déclaré à son fils unique, Douglas Dumordu, en mourant :
- Mon fils, je vais mourir, il faut que tu t'occupes de la ferme, car dans la famille Dumordu, on est fermiers de père en fils.
Douglas était très triste, parce qu'il aimait beaucoup son père et qu'il n'avait déjà plus de maman. Je suis un pauvre orphelin, se dit-il.
Et, en plus, je ne sais pas du tout comment on s'occupe d'une ferme.

Douglas était encore jeune, et personne ne lui avait expliqué en quoi consistait l'agriculture. A l'école du village, il avait appris à lire et à compter, mais on ne lui avait pas parlé de l'élevage, des troupeaux, des plantations, des récoltes, et de tout ce qui fait qu'une ferme est une ferme.
En rentrant du cimetière, il décida de fabriquer une belle pancarte en lettres majuscules pour l'afficher à l'entrée de l'exploitation :

ÉTABLISSEMENTS DUMORDU
FERMIERS DE PÈRE EN FILS

Après quoi, il se rendit au hangar pour examiner les divers engins. Il y avait un vieux tracteur rouge, et un plus neuf et plus petit de couleur bleue. Souvent, quand il était petit, il avait accompagné son père, tantôt assis sur ses genoux, tantôt dans la remorque. Il se rappelait qu'il fallait tourner la clé, appuyer sur la pédale avec le pied et actionner une manette, mais laquelle ? Il aurait dû faire plus attention.
Il grimpa sur le siège du tracteur rouge et essaya de se souvenir de l'endroit où se posaient, autrefois, les mains de son père.
Il se rappelait très bien la forme des doigts, mais impossible de savoir quelle manette ils actionnaient.
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- J'ai entendu parler d'une nouvelle mode, et on m'a dit que si je réussissais dans ce domaine, j'avais des chances de sauver ma ferme et d'épouser celle que j'aime.
- Pot-pot, cot-cot, répondirent les animaux.
- Ce qui marche très fort en ce moment, c'est le poulet fermier. Voilà, je n'en sais pas plus, avoua Douglas. Mais cela ne doit pas être très compliqué. Vous n'avez qu'à désigner le plus doué d'entre vous, et il deviendra mon poulet fermier. Il traira les vaches, conduira le tracteur, plantera les légumes comme il faut. Quoi qu'il en soit, il ne peut pas s'en sortir plus mal que moi.
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Douglas se sentait prêt à tout mais sûr de rien.
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À lire – Agnès Desarthe, le Château des Rentiers, L'Olivier, 2023.
Lumière : Patrick Clitus Son : William Lopez Direction technique : Guillaume Parra Captation : Claire Jarlan
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