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Le protocole de la crème anglaise tome 2 sur 4
EAN : 9782253083078
576 pages
Le Livre de Poche (07/06/2017)
4.19/5   50 notes
Résumé :
Rue et son équipage sont de retour d'Inde et sont prêts à exposer leurs découvertes pour l'avenir la science. Cependant, en Angleterre, c'est la confusion : les vampires sont irrités, les loups garous sont énervés et la Reine Victoria ne sait pas quoi faire pour rétablir l'ordre. Il en est de même pour les proches de Rue. Néanmoins, elle commence à comprendre ce qui se passe.
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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C'est toujours un petit bonheur de retrouver le monde de Gail Carriger. Je trouve que l'auteur arrive à mêler pas mal de genres différents, tout en gardant une grande originalité dans son univers. J'ai accroché du début à la fin avec ce second tome des aventures de Rue, même si clairement, une page est bel et bien tournée avec la précédente saga.

Imprudence, le titre de ce second tome, est plus que bien trouvé. Déjà pour le jeu de mots mais aussi pour l'ambiance générale du tome. Et cela ne s'applique vraiment pas qu'à notre héroïne, bien au contraire. J'ai trouvé que la plus grande partie des personnages se montrait négligent à de bien nombreuses reprises. Certes, cela donne des intrigues et le côté décalé et amusant du roman, mais cette désinvolture à certains moments est peut-être trop cocasse. Entendons-nous bien, cela va à ravir aux personnages, mais quand on voit les désagréments qui s'en suivent (alors qu'ils sont pour la plupart habitués aux catastrophes...), il y a un je-ne-sais-quoi de "ils ne retiennent rien" ou bien, bien après.

Imprudence marque aussi une rupture avec l'ère d'Alexia. Elle était déjà bien engagée dans le tome un de la saga, mais ici, les choses arrivent à leur point final. Et c'est assez douloureux. Même si, je pense que l'on reverra certains des anciens personnages, il n'en reste pas moins que la cassure est aussi difficile à supporter pour nous que pour Rue. C'est à peine si l'on a pu dire au revoir à certains, et d'autres intrigues restent en suspens. En même temps, c'est aussi un très bon moyen de marquer le passage à l'âge adulte de notre jeune héroïne. Elle vole de ses propres ailes et elle doit maintenant faire sa vie. C'est toujours quelque chose que l'on recherche, adolescent, mais une fois qu'on est devant le fait accompli... c'est une toute autre histoire.

J'avais regretté dans le premier tome que les relations filiales entre Rue et ses parents biologiques ne soient pas assez exploitées. C'était un peu comme si Alexia et Conall n'avaient pas vraiment "participé" que seul Dama était présent. Ici, les choses sont plus ou moins rétablies. On ressent vraiment les liens familiaux, il y a plus de "démonstrations" et aussi d'interactions qui rendent plus concret la vie de famille de Rue. Depuis le tome un, j'ai un ressenti étrange, comme si on était dans la peau d'une adolescente rebelle qui ne voit en ses parents que des empêcheurs de tourner en rond. Rue manque de maturité pour son âge, dans pas mal de circonstances, mais au fur et à mesure, et encore plus grâce à sa relation avec Quesnel dans ce tome, on parvient à mieux la cerner et ne pas voir que cette jeune femme gâtée et imprudente. Rue souffre, émotionnellement parlant. le monde dans lequel elle vit ne l'a pas accueilli les bras ouverts et malgré l'affection de toute sa famille et de ses amis, il n'en reste pas moins qu'elle ne se sent pas "humaine", comme si elle ne valait rien, et qu'elle n'était pas digne d'être aimée tout simplement. le personnage prend soudain plus d'ampleur et de présence et j'ai vraiment apprécié.

Cela se ressent aussi vis à vis de la Coccinelle à la crème. L'équipage et les relations qui se nouent sont vraiment très sympathiques à suivre. Il y a une réelle dynamique et un esprit de groupe qui fait chaud au coeur. le retour d'un ancien personnage a aussi été un petit bonheur. Il m'avait manqué et j'ai hâte de le voir plus interagir avec Rue. Elle arrivera peut-être à lui faire cracher des secrets et des révélations qu'on attend depuis longtemps. En parlant de révélation... On apprend enfin le destin de Ormond Tunstell, l'ancien porte-clés de Conall... Je ne sais pas mais j'ai trouvé cela trop cocasse et vite expédié. Cela ôte un doute, certes, mais tout de même, c'est brutal.

Quant à l'intrigue principale, je l'ai trouvé assez opaque. Elle tient en haleine, vu qu'il se passe énormément de choses mais en fin de compte, c'est un peu un pétard mouillé qui en plus n'a pas de conclusion. J'ai trouvé cela étrange même si je ne doute pas que Gail Carriger a prévu de traiter tout cela de façon plus approfondi dans le tome trois. le hic étant que vu ce que j'ai pu comprendre, Primrose serait notre prochaine narratrice. Je ne sais pas trop comment cela sera gérer et j'ai quelques petits doutes. Mais je garde confiance, en espérant vraiment que des intrigues trouvent un point final car on commence à les accumuler.
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J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir la narration emplie d'humour de Gail Carriger. On la trouvait dans son premier cycle, le Protectorat de l'Ombrelle, on la trouve également dans son cycle spin-off, le Protocole de la Crème anglaise. Je ne m'en lasse pas. Chaque phrase nous plonge dans cette société britannique si convenable et vis-à-vis de laquelle on peut tellement faire de l'humour...

A cette narration truculente à souhait, s'ajoute des personnages auxquels on s'attache irrémédiablement, qu'ils appartiennent au cycle initial ou au nouveau, qu'ils soient principaux comme secondaires. Car en effet, la jeune génération n'a rien à envier à l'ancienne selon moi et on a un camaïeu de personnalités. L'équipage de Rue est haut en couleurs et nous promet d'incroyables aventures avec des caractères si disparates. J'ai bien envie de m'enrôler sur la Coccinelle à la Crème à mon tour!
Mais on retrouve aussi bon nombre des personnages du cycle initial comme Akaldama mais surtout le couple Maccon. Ces deux protagonistes, que je trouvais dommage d'avoir juste aperçus dans le tome 1, est très présent dans la première moitié de ce deuxième tome. Et pour cause, ce récit donne la sensation d'une boucle qui est bouclée, revenant sur les aventures passées d'Alexia tout en promettant de nouvelles aventures à sa fille.
Pour ce qui est de la protagoniste principale, cela tourne beaucoup autour de sa maturité, des nouveaux enjeux qui y sont liés, qu'elle en soit consciente ou non. Jouant très souvent la détachée, Rue se retrouve pour de multiples motifs confrontée à des sentiments qu'elle affronte avec tout son flegme britannique... ou presque. Il ne faut pas oublier le côté impétueux de la demoiselle.

L'ambiance reste là encore très réussie : un mélange de steampunk et d'urban fantasy. Friande de ces deux univers, je me suis régalée.

L'ambiance, la narration, les protagonistes sont indéniablement les points forts de ce récit qui a pour principal bémol une action très longtemps imprécise. En effet, on perdure à se demander quelle sera l'aventure proprement dite. Aventure qui arrive au final assez tardivement et se retrouve terminée trop vite à mon goût. Un peu plus de matière est nécessaire selon moi. D'autant plus si on la compare avec une certaine éducation de Rue qui, pour le coup, là, est trop présente pour moi sans apporter grand chose si ce n'est quelques émotions et quelques scènes qui ne manquent pas de nous faire sourire.
Il y a donc un problème de dosage au niveau de cette aventure et je pense ne pas me tromper en disant que pour certains ça a été rédhibitoire. Je le comprends tout à fait : nonobstant les points positifs cités au-dessus, moi aussi j'aurais été déçue.

Il s'avère que le Protocole de la Crème anglaise est une série de 4 tomes dont seuls les deux premiers ont été traduits ce jour. Pour autant, il semblerait que les tomes 3 et 4 soient consacrés aux jumeaux Tunstell. Aussi, je pense que je peux en conclure que le cycle sur Rue est bouclé. N'hésitez pas à me dire si tel n'est pas le cas en commentaires...
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La plume de Gail Carriger est mon feel good à moi et je vous promets que cet épisode-là vaut son pesant d'or.

Cette fois encore, l'auteure a su m'emporter dès le début et m'imposer quelques moments d'émotions sensibles. Car la situation s'est détériorée dans la meute depuis quelques temps et ce n'est pas avec son voyage en Inde que Rue a pu s'en rendre compte. de plus, ses trois parents ne sont pas du genre expansif. C'est donc avec surprise et peine que notre jeune femme tout juste émancipée du fait de ses 21 ans va vivre cet événement traumatisant de la déchéance de son Papatte.
Mais ce n'est hélas pas le seul qui va interagir avec ses émotions. Quesnel a disparu de la coccinelle à la crème à peine arrivé à bon port et notre jeune curieuse est fort marrie de ne pouvoir passer au cours de français prévu avec le beau gosse d'ingénieur.
Dire qu'elle lui en veut est un euphémisme. Elle est fâchée et n'ayant pas sa langue dans sa poche il va le sentir passer. C'est un très bon moment pour le lecteur mais beaucoup moins pour l'intéressé.
Rue est un personnage fort complexe de par sa nature de metanaturelle déjà qui la met à l'écart de tous, mais aussi par sa propension à ne pas vouloir s'engager ou voir les sentiments qui la concerne alors qu'elle est loin d'être aveugle lorsque cela concerne ses amis.
Mais il faut dire aussi qu'il n'est pas évident d'envisager l'avenir comme tout le monde quand vous n'êtes pas réellement considérée comme une humaine. Les conséquences de sa dernière et seule mission en tant que nocturne ne vont d'ailleurs pas arranger les choses. A son retour d'Inde, avec son texte de loi en faveur des singe-garous, Prudence est loin de s'attirer les faveurs de la reine Victoria. Au contraire, celle-ci est fort courroucée et lui retire toutes ces prérogatives de nocturnes ainsi que d'autres que Rue n'appréhende pas encore à leur juste valeur.
D'un autre côté, elle vient de fêter ses 21 ans et donc sa majorité. Elle n'est ainsi plus sous la tutelle de son père Lord Akeldama, ni de celle de ses autres parents. A elle la liberté !!

Hélas outre ses problèmes familiaux et diplomatiques dirons-nous, des attaques multiples sont perpétrées à l'encontre de la coccinelle à la crème.
Plusieurs hypothèses vont faire jour du fait des événements mais ce n'est qu'à la toute fin que nous découvrirons vraiment qui sont les poursuivants et surtout qui est réellement visé par ces attaques et pourquoi. En attendant cela va occasionner de nombreuses actions sympathiques et un rythme soutenu tout du long du récit.

Gail Carriger sait y faire pour nous plonger dans l'histoire et son humour est, je dois l'avouer, totalement délirant.
Il faut que vous découvriez les leçons de français de Quesnel et Prudence, mais aussi les conseils particuliers de Lady Maccon à l'encontre de sa fille pour éviter des situations fâcheuses à la suite de ces cours ou encore les réactions dudit Quesnel lorsque le maître s'aperçoit pour sa plus grande joie et son plus profond désarroi que l'élève est studieuse, curieuse et particulièrement assidue à reproduire les exercices.
De même, l'humour parfois pince-sans-rire des personnages, le flegme tout britannique d'autres ou le côté tout à fait inconvenant de Prudence sont des sources de feelgood pour moi.
Rajoutons à cela une Lady Alexia Maccon qui va nous surprendre encore par sa façon bien personnelle de réagir aux relations libérales de sa fille avec le bel ingénieur. le petit cours sur les méthodes de contraception est juste évoqué. Cependant la connaissant, on imagine sans peine le manque d'émotion et le pragmatisme utilisé pour de telles explications.
Mais tout cela n'explique cependant pas les attaques successives que subit la coccinelle à la crème depuis leur retour.
C'est donc un deuxième tome multi genre et aventures que nous lisons là.
L'action n'est pas en reste avec baston à gogo et haussement de voix.
Nous allons découvrir nos personnages sous divers contextes et cela m'a ravi. Car tous autant qu'ils sont, je les adore mais j'avoue avoir ma préférence pour le beau français aux yeux pervenche. Et le voir se faire retourner comme une crêpe par notre petite Prudence sans qu'elle se rende compte de rien est absolument satisfaisant et m'a fait pouffer de rire à maintes occasions.
Car notre charmante élève est curieuse et consciencieuse. Elle apprécie particulièrement de mettre en pratique ses nouvelles connaissances à la plus grande joie de son mentor. Il n'en reste pas moins homme et victime d'une certaine raideur à l'occasion ce qui lui fait aussi regretter parfois cet enthousiasme débordant.
Je vous laisse découvrir la suite de leur cours si particulier par vous-même, c'est touchant, hilarant et plein de sensualité.
C'est donc un deuxième tome qui m'a séduite et Gail Carriger reste mon auteure fétiche pour les cas de panne livresque ou de baisse de moral avec Roxane Dambre .
Lien : http://lespassionsdaely.cana..
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Comme c'est émouvant de retrouver quelqu'un que l'on a connu toute petite ! Et elle a bien grandi, Prudentia, dit Rue, elle qui disait toujours « non » à sa maman. Elle revient d'une expédition en Inde qui a eu des conséquences importantes, pour la communauté surnaturelle, pour l'empire et pour Rue elle-même. La reine l'a vertement tancée et exclut d'à peu près tout, lui ôtant ainsi sa protection. Et ce n'est que le début d'un beau désordre.
Désordre de la meute, désordre chez les vampires, mais quel événement a pu provoquer tout ceci ? Et bien un événement que le lecteur attend depuis la fin du tome 5 du Protectorat de l'ombrelle et qui nous sera raconté ici. Evénement qui fait que Rue, ses parents, Quesnel et les jumeaux vont devoir partir pour l'Egypte, où ils retrouveront de vieilles, voir de très vieilles connaissances.
Ah, les jumeaux ! Tout comme Ivy était la meilleure amie d'Alexia, Primrose est la meilleure amie de Rue. Elles sont amies, et très différentes. Primrose, mince comme un fil, est un modèle de correction, qui ne songe qu'au mariage et ne pense pas qu'une autre voie soit possible. Rue aimerait être aussi mince qu'elle – il lui faudrait renoncer à la pâte feuilletée, et elle n'y tient pas. Rue, qui a été élevée au milieu d'une meute de loup-garou et de drones, qui connait les goûts de son cher Dama, de Geneviève, et ne s'en offusque pas, a plutôt envie de mener des expériences, de découvrir la langue française, et de poursuivre ses aventures. Ses voeux seront accomplis.
Oui, je ne vous ai pas parlé de Percy, qui passe la majorité de son temps à lire, à se quereller avec Quesnel, à se quereller avec Primrose. Lui et Primrose m'ont rappelé des personnes que je côtoie dans a vie réelle, ce qui est un peu embarrassant – pour les personnes réelles. Percy suscite en effet l'envie puissante de l'étrangler, qui est très légèrement embarrassant. Il est pourtant bien utile, Percy, il a beaucoup de ressources, tout comme Quesnel.
Batailles, inventions, alliances, révélations sont au menu de ce second tome du Protocole de la crême anglaise. N'hésitez pas à nous rejoindre, vous serez servis avec toutes ces aventures !
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Je remercie NetGalley et le livre de poche pour l'envoi de ce roman! J'avais le 1er tome dans ma PAL, donc une bonne occasion de le lire et d'en découvrir la suite dans la foulée!

Quand on donne son ressenti de lecture sur une série, on n'échappe pas à un certain plagiat de soi-même, d'un tome sur l'autre, car même si une évolution est souhaitée et attendue, le fond ou la forme reste sensiblement semblable!

Gail Carriger a le chic de nous offrir des petits bijoux de légèreté bitlit – steampunk à la mode victorienne, que ce soit avec le protocole de la crème anglaise, le protectorat de l'ombrelle ou le pensionnat de Melle Géraldine.

Quand l'ambiance aristocratique alliée à une note « so british » mêlée d'insolence est rafraîchissante au possible, et qu'entre badinerie, frivolité, froufrous et dentelles, étiquette et convenances, l'humour se glisse entre toutes les pages, c'est l'assurance d'une lecture sympa!

Nous avions découvert dans le 1er tome, Rue, la fille d'Alexia, tout juste majeure, encore gâtée et insouciante, fonçant vers la liberté avec naïveté, aux côtés de ses amis Primerose, Percy, Quesnel. Un franc cafouillage gai et léger.

Cette fois-ci, Rue va devoir grandir un peu!
Même si elle se préoccupe de son éducation sexuelle aux côtés d'un Quesnel plus séducteur que jamais, elle doit affronter une situation délicate: le mâle alpha de sa meute devient fou.
C'est normal, c'est une malédiction qui touche tous les alphas.
Mais quand elle touche votre papounet, faut trouver une solution!
Et voici notre joyeuse troupe en route vers l'Égypte et une autre malédiction venue du fin fond des pyramides censée être le remède tant recherché.
Mais la Coccinelle à la crème, son dirigeable, fait l'objet d'attaques.
Qui est visé?
Comment s'en sortir?

Ce tome est donc marqué par une certaine maturité qui s'infiltre peu à peu chez nos jeunes protagonistes. Affranchis de la protection parentale ou de celle de la Reine Victoria, ils vont devoir oublier un peu leurs tasses de thé, leurs grandes robes et foulards de soie et leurs bavardages pour tâter un peu de l'arbalète, éponger le sang, se défendre et attaquer!
Des blessures au corps mais aussi à l'âme.
Comment trouver sa place quand Rue est unique en son genre et qu'elle doute même de son humanité?
Quand le monde est dangereux et que l'immortalité de certains est somme toute très fragile?

Ce voyage nous entraîne en Égypte et aux sources du Nil, dans la quête de métamorphes demeurés dans l'ombre, sur fond de mythologie et de traque par d'obscurs poursuivants.
Le voyage par les airs est superbe à l'époque où la Nubie existait encore, la Nubie ou le Royaume de Kouch, pour les fans d'égyptologie.

C'est un passage de relais davantage marqué dans ce tome, entre la génération précédente du protectorat de l'ombrelle et celle des enfants. Un petit pincement au coeur, bien évidemment, de laisser Maccon, Alexia, Dama et les autres un peu en arrière mais je pense que nous aurons l'occasion de les revoir de temps à autre!

L'intrigue reste nébuleuse quand plusieurs pistes sont ouvertes. Est-ce la cuve d'incubation (incubation, vraiment?) de Quesnel qui attise les convoitises? Est-ce la révélation de l'existence de nouveaux garous exposée par Percy qui réveille les chasseurs? Ou tout à fait autre chose?

De nouveau, le lecteur ne s'ennuie pas avec ce volet! Les relations entre les personnages sont marquées par un esprit d'équipe de plus en plus soudé, que ce soit entre l'équipage, les nouveaux venus ou Madame capitaine! Des personnalités s'affirment, des noms d'oiseaux s'envolent et des sentiments inavoués montrent le bout de leur nez!

Un savant mélange d'humour et de frivolité assombri par la vie d'adulte en apprentissage approfondit la trame de cette nouvelle série. L'ambiance steampunk est plaisante et reste très visuelle! Tout transpire l'énergie et le dynamisme!

Entre scènes cocasses, combats et aventures, une bonne dose de fantaisie et de plaisir pour cette lecture récréative!
Curieuse de voir lire la suite quand une page est résolument tournée avec Imprudence… les choses sérieuses vont pouvoir commencer, je pense!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Si Primrose s’était trouvée là, elle se serait évanouie à la simple idée que Rue puisse se quereller avec la reine d’Angleterre. Mais Rue avait l’habitude de se chamailler avec des gens haut placés. Pour être honnête, lorsque la femme la plus puissante de la planète ressemble à un repose-pieds, se quereller avec elle devient plus facile.
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- Inutile de monter sur vos grands chevaux, petite. Si vous ne voulez pas qu’on devine vos sentiments, cachez-les mieux. Sur cet appareil, la seule personne qui n’est pas consciente de votre intérêt pour ce mécanicien est le mécanicien lui-même. Et peut-être M. Tunstell. Mais M. Tunstell ne s’apercevrait de rien même si une puce des sables se logeait dans son nez.
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Dama, le cher homme, l’attendait. « Ma choupinette adorée ! » Son étreinte sentait la lotion capillaire au citron, la lavande et un peu le vieux sang. Il était osseux aux endroits où Mère était moelleuse et bien trop frêle pour envelopper Rue, mais il joua de son mieux son rôle de père. Et comme il la comprenait, cela fonctionna. « Assieds-toi, ma chère enfant. »
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Lady Maccon était pénible. Ni l'autorité ni la séduction ne parvenaient à la contrôler. Une fois qu'elle avait pris une décision, il était impossible de la faire changer d'avis. Elle était aussi coriace qu'une vieille chaussure de cuir et aussi incontournable que de la confiture avec des scones.
page23
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Il faut pardonner nos péchés d’orgueil à nous autres immortels, mon enfant. Nous vieillissons tous tels des fromages, en devenant forts et goûteux, mais couverts de bonnes intentions moisies.
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