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EAN : 9791041415250
360 pages
Points (01/03/2024)
3.72/5   384 notes
Résumé :


Un chef d’œuvre créé à la Renaissance repose en pièces détachées dans les sous sol du palais du Roi à Copenhague, on décide de confier la reconstruction de l’extraordinaire horloge astronomique à un horloger islandais taciturne et parait-il habile. Le Roi Christian VII s’ennuie et va voir la progression du travail, il questionne cet homme sur sa vie en Islande, il entend une histoire terrible dans laquelle ses représentants appliquent des lois qui po... >Voir plus
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3,72

sur 384 notes
Arnaldur Indridason surprend en s'éloignant totalement de l'univers polar dans lequel il excelle pour proposer un surprenant roman noir historique qui se déroule fin XVIIIème siècle entre le palais de Christianborg à Copenhague et la campagne isolée du fjord Breidafjördur au Nord-Ouest de l'Islande.

Cela commence comme un conte. Jon Sivertsen, simple horloger, en train de restaurer une précieuse horloge dans les sous-sol du palais royal danois, rencontre inopinément le roi Christian VII en personne. Une conversation quasi surréaliste s'engage. Jon lui raconte la tragique histoire de son père islandais et de sa gouvernante tous deux exécutés sur ordre du roi Frédéric V ( père de l'actuel ). Il doit convaincre son roi que la peine était injuste sinon il risque la prison ou pire.

On retrouve dans ce roman les qualités de conteur de l'auteur dont la narration enveloppe le lecteur avec une fluidité remarquable pour passer du passé islandais du père au présent danois de l'horloger. Comme dans ses polars, aucune fioriture, aucun rebondissement superficiel, aucune recherche de spectaculaire. J'ai été surprise d'être aussi prise et intéressée par les passages liés à la restauration de l'horloge, Jon essayant de comprendre son fonctionnement mécanique et partant à la recherche des pièces ( automates ou carillons ) qui ont été dispersés dans Copenhague. D'ailleurs, cette horloge, chef d'oeuvre réalisé par l'horloger suisse Isaac Habrecht en 1572 existe vraiment, visible au palais de Rosenborg.

On retrouve également toutes les obsessions d'Arnaldur Indridason : le questionnement du passé de l'Islande, la volonté de rendre justice aux victimes et la perte d'êtres chers. C'est tout le drame d'une Islande colonisée par le Danemark que raconte Jon comme pour ouvrir les yeux à son roi. Une Islande de misère où les enfant meurent de malnutrition, une Islande rurale broyée par le Stóridómur ( un corpus de lois adoptées en 1564 pour interdire les relations sexuelles hors mariage et lutter contre la prétendue légèreté de moeurs des Islandais ) appliqué iniquement et brutalement par des baillis royaux avides de récupérer les biens des condamnés.

De façon très subtile, l'auteur amène ses deux personnages si dissemblables au départ à se rapprocher et on y croit à cette improbable relation. L'histoire racontée par Jon sème la confusion chez Christian VII, roi fantoche écarté du pouvoir par son propre fils car souffrant de démence. Ce dernier, ridicule au départ, devient de plus en plus humain à mesure que ses failles se révèlent, et au final c'est toute la clique de sa cour qui semble fort risible. Sur la fin, le récit se teinte de mélancolie sur le temps qui passe, devenant méditatif sur la solitude lorsque ceux qu'on aime ne sont que des fantômes qui vous hantent.

Ce roman parle aussi de la liberté d'expression. Jon, le narrateur sorte de Shéhérazade polaire, semble être une métaphore de l'écrivain. Il crée une histoire pour retenir l'attention du roi, sans dire de mensonges mais en inventant ce qu'il n'a pas vu de ses yeux :
« Il avait à coeur de relater l'ensemble des faits dans un souci de justesse et de vérité, sans omettre aucun détail d'importance, même s'il devait en pâtir. Que devait-il laisser de côté ? Qu'est-ce qui comptait le plus ? Quels personnages liés à cette histoire méritaient d'être mentionnés ? Quels éléments allait-il choisir de taire ? Lesquels comptait-il utiliser ? Comment maintenir l'attention du souverain ? Comment éviter de déclencher ses foudres ? Devait-il se borner à dire ce que, selon lui, Sa Majesté avait envie d'entendre ? N'était-ce pas un meilleur choix d'être honnête et de lui faire part du fond de sa pensée ? Ne devait-il pas juste laisser libre cours au récit, quelles que soient les conséquences de ses paroles ? Mais si ses propos le mettaient en mauvaise posture, n'était-il pas préférable de s'abstenir ? L'occasion lui était offerte de façonner les opinions de Sa Majesté le roi Christian VII ? Ne devait-il pas en profiter ? »
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Connu pour le succès planétaire de ses romans policiers, Arnaldur Indridason, historien de formation, nous revient avec un roman historique plus que jamais marqué par son thème de prédilection : le passage du temps.


A la fin du XVIIIe siècle, dans les réserves du palais royal de Christiansborg à Copenhague, le vieil horloger Jon Sivertsen travaille à la délicate réparation d'un chef d'oeuvre oublié d'Isaac Habrecht : une réplique, désormais en piteux état, de l'horloge de la cathédrale de Strasbourg. Un soir, guère plus vaillant que les vieux objets abandonnés aux bons soins des souris et de la poussière dans ce coin reculé du château, surgit tel un spectre, échevelé et aviné dans sa robe de chambre, le roi Christian VII que ce que tout le monde nomme sa folie tient enfermé dans ses appartements, loin du pouvoir désormais exercé par sa belle-mère et son beau-frère. Très seul, le monarque « remisé » cherche de la compagnie et prend bientôt l'habitude de ces visites impromptues à l'artisan.


Interrogé par le roi sur ses origines islandaises et sur la vie dans la colonie danoise perdue dans l'océan, si loin au nord, là où entre volcans, tremblements de terre et famines, il paraît que les gens – pauvres diables à l'odeur inhumaine – vivent dans des chaumières enfoncées dans la terre – un calvaire auquel le Danemark, par charité, a même un jour songé à mettre fin en transférant tous les habitants de l'île en métropole –, le vieux Jon surmonte peu à peu sa timidité pour lui confier, au fil de leurs entrevues, l'histoire de ses parents en Islande. Son récit est effectivement terrible, mais pour bien d'autres raisons que l'âpreté de cette terre inhospitalière, l'injuste et tragique sort de ces pauvres gens s'étant en vérité retrouvé scellé par l'application à l'emporte-pièce de lois coloniales en complet décalage avec les moeurs locales.


En évoquant la cruauté de l'administration danoise en Islande, jamais Jon n'aurait imaginé provoquer une telle confusion dans l'esprit déjà perturbé du souverain. Il faut dire que lui aussi ostracisé dans sa famille et dans son royaume pour sa folie supposément à l'origine de ses comportements immoraux et déviants - n'a-t-il pas endossé la paternité des deux enfants nés de l'infidélité de son épouse et, jusqu'à ce que son rival et proche conseiller, le médecin Johann Friedrich Struensee soit exécuté, conservé pour lui son estime et son amitié ? -, Christian VII a toutes les raisons de percevoir de fortes résonances entre son propre destin et celui des Sivertsen...


C'est ainsi que, les souvenirs de l'un libérant la mémoire de l'autre, aux automates cabossés réanimés par la délicate restauration de la complexe horloge, semblent se mêler deux sujets supplémentaires : deux hommes meurtris, parvenus à ce stade de l'existence où la boucle du temps se referme, ne laissant guère à l'avenir que la saveur douce-amère du passé. Une lecture mélancolique et poétique, au charme certain, qu'intrigué par ce roi dont on ignore toujours s'il fut réellement fou ou si ses adversaires usèrent de cet argument pour circonvenir ses réformes éclairées par les Lumières, l'on pourra agréablement prolonger avec l'excellent le médecin personnel du roi d'Enquist Per Olov.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Comment rendre un roman palpitant rien qu'avec l'histoire de la réparation d'une vieille horloge ?
Il suffit que l'auteur soit Arnaldur Indridason pour que tout de suite vous soyez emporté dans cette histoire qui mêle les souvenirs d'un vieil horloger islandais à un certain suspens concernant la possible remise en état d' une horloge astronomique âgée de 200 ans.
L'intrigue se déroule à Copenhague à la fin du 18 ème siècle et met en présence deux hommes, le roi Christian VII, un homme fatigué et malade et un horloger islandais qui va lui raconter sa vie et les souvenirs terribles de sa jeunesse passée en Islande.
Et le drame qui a touché l'horloger va avoir un très fort impact sur le Roi, au point de faire vaciller sa raison.
J'ai été complètement happée par cette histoire, j'ai aimé suivre pas à pas la remise en état de cette horloge fabuleuse, et j'ai aussi beaucoup apprécié le récit que fait le vieil horloger de la vie en Islande à une époque très difficile.
Ce roman est un petit bijou qui se déguste lentement, au rythme des aiguilles de l'horloge qui égrènent les temps, et rendent nos souvenirs douloureux un peu plus supportables à chaque minute qui passent.
Je remercie NetGalley et les éditions Métailié pour cet envoi.
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Arnaldur Indridason a un talent exceptionnel pour nous parler du genre humain, que ce soit avec son fidèle commissaire Erlendur dans le genre policier ou dans cet opus historique avec le roi du Danemark et un simple horloger.
Il sait nous toucher, nous convaincre que l'homme est bon même si des noirceurs terribles résident dans certains hommes.
Le roi et l'horloger nous entraînent au Danemark au XVIII ième siècle, du temps où l'Islande n'était qu'une colonie danoise.
Indridason nous conte l'amitié improbable qui se noue entre le roi du Danemark, homme tourmenté et broyé et celle d'un petit horloger islandais exilé au Danemark.
L'horloger est passionné par le temps, persuadé que réparer une horloge d'art remédie à adoucir le temps des blessures et cicatriser le mal.
Le roi, tout comme l'horloger partagent un même secret, une même blessure qui ont meurtri leurs enfances et on fait d'eux des hommes différents.
On ne peut dévoiler cette histoire car Indridason le fait merveilleusement bien, chaque futur lecteur savourera ce bonheur.
J'ai pratiquement tout lu de cet auteur et ce roman m'a vraiment beaucoup touchée et émue.

" Chaque pas que nous faisons en avant en engendre un second qui nous ramène vers le passé"
Oui, une magnifique conclusion !
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On fait la connaissance de Jon Siversten, horloger de son métier, au talent reconnu, qui a décidé de réparer, à ses heures perdues, une horloge très ancienne et qui est abandonnée sous la poussière dans le palais. Un soir, il voit arriver un homme en bonnet de nuit, une bouteille de madère à la main, déjà bien entamée et la « conversation » s'engage.

On assiste à une rencontre surprenante entre cet horloger qui a fui l'Islande, alors colonie danoise, pour se réfugier dans la capitale, fuyant ainsi un drame familial, et un souverain que l'on dit fou, car il a des crises d'agitation alternant avec des périodes de prostration qui ont permis à sa famille de le tenir à distance du pouvoir.

A la demande de Christian VII, Jon raconte son histoire, tout en démontant les pièces de l'horloge, pour les restaurer, retrouver celles qui ont été vendues, restaurer celles qui ont été abimées. Mais, il n'est pas toujours facile de raconter le passé, répondre aux questions d'un monarque qui veut savoir mais n'admet pas vraiment la contestation et ce d'autant plus que la famille royale ne voit pas cela d'un bon oeil.

Cette rencontre permet une réflexion sur le temps, sa nature, ce qu'il signifie, ce qu'il dit de nous, ou encore la vérité, ce qu'on en fait, comment on l'interprète mais aussi sir la vie en général, le roi est-il plus heureux, plus épargné que notre horloger ?

Une nouvelle fois, Arnaldur Indridason nous propose un roman, totalement différent des polars dans lesquels il excelle avec un style bien à lui, lenteur oblige, pour nous parler d'Histoire, de politique, du sort terrible que l'on réservait aux couples adultères, autrefois, avec des sanctions prises par un bailli lui-même débauché, soumis au Roi du Danemark avare en « absolution » …

Ce roman est très intéressant, riche, bien écrit et les talents de conteur de l'auteur m'ont entraînée avec lui dans cette aventure et captivée car j'aime particulièrement ce genre de réflexion existentielle, mêlée d'Histoire… j'ai retrouvé ce qui m'avait plu dans « le livre du roi »

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Métailié qui m'ont permis de découvrir ce roman et de retrouver la plume de son auteur qui me plaît toujours autant.

Sortie le 03/02/2023

#LeRoietlhorloger #NetGalleyFrance !
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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critiques presse (4)
Le temps de ce livre, sobrement intitulé Le roi et l’horloger, l’écrivain islandais Arnaldur Indridason a mis meurtres et enquêtes de côté pour nous offrir un magnifique roman historique.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LeMonde
20 mars 2023
Ce récit est inspiré de personnages réels et d’un procès pour « usurpation d’identité », qui fit grand bruit au XVIIIe siècle, dans les fjords de l’Ouest.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeSoir
07 mars 2023
Avec « Le roi et l’horloger », l’auteur de polar islandais délaisse la Reykjavik des XXe et XXIe siècles pour remonter le temps.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Lexpress
27 février 2023
Depuis toujours obsédé par le temps, le chef de file islandais du polar nordique entraîne le lecteur avec "Le Roi et l’Horloger" dans la rude Islande du XVIIIe siècle. Une plongée étourdissante.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
N'avait -il pas justement cherché une consolation en réparant les horloges parce qu'il avait sur elles un pouvoir et qu'il pouvait remettre en état ce qui s'était brisé, cassé en morceaux ?
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- Pourquoi les gens s'entêtent-ils à vivre là-bas au nord, juste en dessous du cercle polaire? demande le roi.
- L'Islande est un pays âpre et rude où la vie est difficile, Sire. ll y a des éruptions, des tremblements de terre et des tempêtes de neige si violentes qu'elles recouvrent entièrement les maisons, si bien qu'on doit parfois pelleter des boisseaux pour s'extraire de ces habitations en tourbe pendant l'hiver.
Les hivers sont froids et sombres, les printemps parfois bien frais et les étés brefs. Pour couronner le tout, une année sur deux, les récoltes sont mauvaises et les épidémies fréquentes...
- Et pourtant les gens y survivent, interrompit le roi.
- Oui, depuis des centaines d'années, Majesté.
Quand il fait beau en Islande, le pays n'a pas son pareil, il est sublime et sa nature magnifique.
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Qu'est-ce donc que le temps. Ce serait mentir que d'affirmer que Jon ne s'était pas penché sur la question, tant il avait passé d'heures de sa vie à explorer les mécanismes destinés à la mesure du temps. il en avait mis certaines en route pour la première fois, il en avait réparé d'autres pour les faire repartir lorsqu'ils s'étaient arrêtés, il en avait réglé d'autres encore qui avançaient ou retardaient, et il en avait démonté certains entièrement avant de les remonter comme il le faisait maintenant avec l'horloge d'Habrecht. Mais c'était une autre affaire , beaucoup plus complexe, de répondre aux interrogations sur la nature même du phénomène, et il était dans l'embarras face à la question que le souverain avait posée comme incidemment, en passant.
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– Qu’est donc le temps ? (…)
Son maître d’apprentissage lui avait jadis parlé des théories d’Aristote et des interactions entre passé, présent et futur. Selon le philosophe grec, le temps n’avait ni début ni fin, il engendrait des changements et, en l’absence de ces changements ou transformations, il n’existait pas. Saint-Augustin, un des pères de l’Église, affirmait que Dieu avait créé le temps en façonnant le monde et qu’avant la Création le temps n’existait pas. La Genèse explique que le Tout-Puissant a d’abord fait le ciel et la terre et qu’il a poursuivi son œuvre les six jours suivants avant de se reposer le septième. C’est la première mesure temporelle. Mais que représentait une journée au royaume de Dieu ? Était-elle constituée de vingt-quatre malheureuses heures ? Et chacune de ces heures avait-elle une durée de soixante minutes ? Ou peut-être la plus petite fraction de seconde équivalait-elle à mille ans ? Et, par conséquent, une heure à une éternité extraite d’une autre éternité ? Le maître de Jon lui avait dit que le temps n’avait pas de réelle signification avant que l’être humain n’entreprenne de le mesurer, de le diviser en unités et de le cerner par l’usage du calendrier. Ces unités de mesure avaient toujours été des créations humaines et ce, dès le moment où les Chinois avaient mis au point le cadran solaire, mais serait-on un jour capable de définir la nature exacte, l’essence du phénomène ?
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– Sa Majesté aurait-elle encore un peu de rhum, si ce n’est pas trop lui demander ?
Le roi sortit une flasque de la poche de sa robe de chambre et la tendit à l’Islandais qui en but deux grandes gorgées au goulot. Jon fit mine de la lui rendre, mais le souverain lui dit qu’il pouvait la garder.
– Aurais-tu besoin d’un remontant pour continuer ? s’étonna le roi.
– C’est une histoire monstrueuse, assura Jon, qui redoutait depuis longtemps le moment où il devrait décrire (chut…) tant elle était épouvantable. Ne pouvant toutefois pas se dérober, il relata le terrible événement dont les gens furent témoins dans la vallée de Miklidalur en veillant à ne rien omettre et à dévoiler toute la vérité.
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Vidéo de Arnaldur Indriðason
Extrait du livre audio « le Roi et l'Horloger » d'Arnaldur Indridason, traduit par Éric Boury, lu par Jérémy Bardeau. Parution numérique le 15 mars et CD le 12 avril 2023.
https://www.audiolib.fr/livre/le-roi-et-lhorloger-9791035413408/
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