Quinn habite dans une petite ville campagnarde au fin fond d'une Angleterre contemporaine alternative où les garous vivent au milieu des humains avec quelques frictions. Il ressent un certain manque jusqu'à l'arrivée d'une meute de loup-garous nomades, sa rencontre avec Kellan, le fils de l'Alpha va bouleverser sa vie …
L'intrigue simple tourne autour du mystère de la naissance de Quinn, qui est élevé par sa tante, et de l'impossibilité d'une liaison d'un loup avec un humain, les difficultés sont vites aplanies et le mystère assez évident d'emblée, aucun risque de prise de tête avec ce petit livre.
L'écriture est simple et un peu plate, de la romance sans prétention, un gentil petit livre pour se détendre.
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Un chaud frisson de possessivité envahit Kellan et il pressa un autre baiser sur les lèvres de Quinn avant de déclarer :
— Je suis flatté que tu me l’aies dit. Flatté d’avoir été ton premier.
À la pensée d’autres hommes passant après lui, Kellan sentit ses dents lui faire mal, et le désir de se transformer et de le marquer comme sien.
Quinn ne pourrait jamais être à lui puisqu’il était humain. Kellan ne faisait que passer dans la région, de toute façon. Qui sait combien de temps il resterait ? Quelques mois, tout au plus, peut-être quelques semaines. Il devait se satisfaire de ce qu’il avait. Ces miettes d’intimité étaient tout ce qu’il pouvait obtenir jusqu’à ce qu’il trouve un lycanthrope pour compagnon. Une relation avec un humain était condamnée à l’échec.
La magie déferla dans son organisme, une brève douleur bienvenue à mesure qu’un pouvoir et une énergie brutes reformaient et remodelaient son corps. Ses os craquèrent et ses muscles s’étirèrent. De la fourrure lui poussa. Ses dents le picotaient et lui firent mal lorsqu’elles s’allongèrent, devenant des crocs. Kellan tomba à quatre pattes et fusa vers la forêt. Les sens plus aiguisés sous sa forme lupine, il capta les odeurs des autres membres de la meute qui galopaient dans la nuit. Il choisit de ne pas les suivre et se dirigea entre les troncs, là où les seules autres créatures étaient les hôtes habituels de ces bois. Il voulait être seul, se forcer à courir jusqu’à l’épuisement pour pouvoir dormir à poings fermés au lieu de rester éveiller à penser à Quinn.
Le jeune homme ne pouvait pas s’empêcher de laisser glisser son regard sur Kellan de manière appréciative. Son corps était si beau, pourvu de muscles fascinants sous sa peau bronzée et d’un léger duvet brun sur son torse. Quinn voulait le toucher, le goûter, explorer chaque centimètre carré de sa personne. À en juger par l’alchimie qu’il ressentait quand ils s’embrassaient, il espérait que Kellan le voulait aussi.
"Il avait perdu des années à se croire humain, et il ne les récupérerait jamais."