Ce deuxième tome des Chroniques de Bella Vista est un bonbon à savourer de bout en bout...
Ce roman nous permet de faire plus amplement connaissance avec Isabel, la discrète demi-soeur de Tess qui cache au fond d 'elle de lourds secrets, derrière cette dévotion pour le domaine et ses talents culinaires...
Prêt à vous laisser embarquer dans un livre hyper bien construit? Envie d'une intrigue qui dose romance, Histoire, humour et émotion? Prêt à faire un petit séjour dans le domaine viticole californien de Bella Vista? Dans ce cas, procurez-vous ce livre!
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Adaptation, observation et retranscription, c’étaient les qualités qu’il avait développées pendant son enfance passée aux quatre coins du monde, au gré des déplacements de son père diplomate — une enfance mise en avant par son agent et son éditeur ; sans doute parce que cela faisait exotique et glamour. Pour l’enfant qu’il était, la réalité était bien différente. Il gardait principalement des souvenirs de succession d’aéroports et de chambres d’hôtel sans âme, de chaleur tropicale étouffante et d’immunisation douloureuse, de changement d’école tous les deux ans. Il en avait toutefois retiré une facilité pour les langues, une ouverture d’esprit et une curiosité jamais rassasiée.
Tout à sa quête de pollen et de nectar, une butineuse ne pique jamais gratuitement. Elle ne le fait que rarement et qu’en dernier recours, pour se défendre ou pour protéger la colonie. En revanche, une abeille qui défend sa ruche ou qui vient de piquer émet une phéromone appelant ses congénères à faire de même.
L’abeille a un dard rétractile en forme d’aiguillon barbelé qui ressemble à un harpon. Elle ne peut piquer qu’une seule fois et y laisse une partie de son abdomen ainsi que sa vie.
Le dard de la reine est lisse. Elle ne perd pas son aiguillon royal et peut donc piquer plusieurs fois sans mourir.
La curiosité était un vilain défaut… Difficile pourtant de résister. L’intérieur d’une maison ou d’un véhicule en disait beaucoup sur son propriétaire, et celui-ci était un pousse-au-crime ! Le tableau de bord était encombré de reçus et de deux ou trois cartes routières aux bords cornés ou déchirés. Qui utilisait encore des cartes routières en papier, à l’ère des Smartphone et des GPS ? Ou écoutait des CD ?
« Soyez sexy », disait l’article du magazine qu’elle avait pris aux urgences. Les rares fois où elle s’était aventurée sur ce terrain, elle avait eu la sensation d’être comme une petite fille s’amusant à enfiler les vêtements de sa mère. Ce n’était pas pour elle. Elle se sentait bien dans les vêtements longs, amples et confortables. Le genre « tenue de camouflage ».
On a tous lu des livres ou vu des films sur les atrocités commises pendant la Seconde Guerre mondiale, sur les souffrances des peuples sous le joug nazi, dit-il. Mais c’est autre chose d’entendre quelqu’un que vous aimez vous raconter ce qu’il a vécu. Cela rend les choses réelles, et palpables. Chacun a sa façon de surmonter ses traumatismes.