Lorsqu'on a entendu parler de l'affaire des Panama papers dans les journaux, ce livre est intéressant si on veut approfondir le sujet. Cependant j'ai trouvé le début plus intéressant que le reste du livre car on y découvre comment les informations sont parvenues jusqu'aux journalistes. Ensuite, cela devient répétitif: les affaires se suivent et se ressemblent car il s'agit toujours d'argent de la corruption de hauts dirigeants et avec le recul on voit qu'il ne leur est rien arrivé malgré un début de scandale qui s'est terminé en petit plouf. Cette affaire aurait eu l'envergure de secouer le monde entier mais elle finit par rien comme d'habitude. La conclusion qui en ressort est qu'il y aurait assez d'argent pour tout le monde si des milliards n'étaient pas détournés au profits de certains individus. La dernière conclusion est que cela ne sert à rien de lire ce livre car on ne peut rien y changer de toute façon.
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Belle enquête sur les détournements d'impôts en tous genres organisés par ceux qui ont pignon sur rue.
Ce livre se lit comme un bon roman à suspense et le lecteur sent bien que les auteurs n'étaient pas à l'aise pour faire leur boulot en toute tranquillité; des menaces bien réelles pèsent sur leurs épaules et certains en ont payé le prix.
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livre révélateur et choc très intéressant à lire.
Structure grammatical par contre un difficile à lire problem de traduction sans doute.
ils sont tous corrompus!!
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[...] le livre se lit comme un roman. Les explications sont claires, le rythme est enlevant.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Dans les contrats des transactions boursières , nous lisons qu'il s'agit entre autres d'actions d'entreprises russes de grande envergure . Le fait que ces entreprises-là apparaissent ne prouve rien en soi , mais peut signifier beaucoup . Presque tous les experts de la Russie critiquant Poutine croient que ce dernier quittera ses fonctions en étant multimilliardaire . S'il les quitte un jour . Mais où se trouve sa fortune ? Une thèse circule : il s'allouerait des parts de sociétés . Vu qu'il ne tient pas à ce que cela s'ébruite il se sert du nom de son ami Sergueï Roldouguine ( le virtuose violoncelliste ) actionnaire de la banque Rossiya ( banque du cercle intime de Poutine ) où selon les désirs de Poutine de nombreuses entreprises d'état placent leur argent . Bien des proches de ce cercle intime figurent sur la liste des sanctions lancée par les Etats-Unis après l’annexion de la Crimée .
John Doe est une identité de camouflage, un monsieur Personne. Un monsieur Personne qui, ici, propose des données secrètes.
Avec ce genre de proposition, on réveille immédiatement n’importe quel journaliste d’investigation. Les données secrètes, c’est toujours bon signe. À la Süddeutsche Zeitung, ces trois dernières années, nous avons traité de nombreuses histoires sur la base de données ayant fuité – ou comme on dit aussi leaked : une fois, c’était des paradis fiscaux dans les Caraïbes (Offshore Leaks), une autre fois, des comptes secrets en Suisse (Swiss Leaks), ou encore des combines avec le fisc luxembourgeois (Lux Leaks). Le système est toujours le même : quelque part, une grande quantité de données confidentielles fuit, et atterrit dans les mains de journalistes.
L’expérience montre que l’anonymat des sociétés écrans est souvent utilisé par ceux dont l’activité est justement fondée sur l’anonymat. C’est-à-dire les trafiquants d’armes, d’hommes, de drogue et autres criminels, des investisseurs qui ne veulent pas révéler leur identité ni leurs intentions, de hauts responsables politiques qui veulent placer leurs biens à l’étranger – parce que ça n’a pas été acquis de façon bien nette dans leur pays –, d’entreprises qui souhaitent transmettre des pots-de-vin par ce biais. Cette liste est quasi sans fin.
On reconnaît rarement les bonnes sources au premier abord. Les mauvaises sources, en revanche, se repèrent avec des mails souvent déjantés ou confus. Bien que les histoires déjantées puissent aussi faire de bonnes histoires, mais cela reste l’exception.
Près de 400 journalistes de plus de 80 pays vont finir par déterrer des histoires à partir de ces données. Des histoires sur les sociétés offshore dissimulées de dizaines de chefs d'État et de dictateurs, des histoires sur des milliards gagnés avec les armes, la drogue, les diamants et bien d'autres opérations criminelles, des histoires qui expliquent aux lecteurs l'évitement de l'impôt des privilégiés et des ultra-riches de ce monde.