Le silence de Justine relate un fait authentique qui a mis en émoi, la Normandie, et même la France entière, à la fin du XIXe siècle.
Le soir du 22 novembre 1872, un petit garçon et une jeune fille sont agressés, sur le chemin du retour de leur usine. le petit Delphin Luce, âgé de dix ans périt et Justine Boulard, vingt ans, est dans un état critique. Avant de tomber dans l'inconscience, ses cris attirent d'autres ouvriers. Pendant la première phase de sa convalescence, sa mémoire est défaillante. Même si elle affirme qu'elle reconnaîtrait l'agresseur, ses premières paroles désignent des personnes ayant un alibi vérifié. Ses certitudes varient très souvent. Jusqu'au jour où elle accuse formellement Neveu, un contremaître qui rentrait, habituellement, avec eux.
A partir d'événements et de personnages réels,
Yves Jacob a imaginé la vie et la personnalité des protagonistes. Aussi, le livre est une alternance de faits historiques et de fiction ainsi que de suspense et de description de la vie quotidienne, au XIXe siècle. Il dépeint le difficile travail à l'usine. Delphin y travaillait alors qu'il n'avait que dix ans. Il exprime la solidarité des villageois envers Justine. L'auteur a inventé la vie des acteurs du drame, que ce soient les victimes, les enquêteurs, les témoins ou les accusés. Cet aspect romanesque rend le récit passionnant et vivant.
L'enquête est fondée sur les témoignages et, alors que les moyens de communication n'existent pas, les rumeurs et fausses informations circulent, sans retenue, et sont ce qui constitue le dossier. Pour la justice, il s'agit de décider de la vie d'un homme, sur la base d'opinions. La plaidoirie très convaincante de l'avocat de la défense le démontre. Neveu risque la peine de mort…
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