AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Détective Wu tome 2 sur 2

Alexis Brossollet (Traducteur)
EAN : 9782073030443
448 pages
Gallimard (17/08/2023)
3.33/5   40 notes
Résumé :
Candidat à sa propre réélection, le président Hsü Huo-sheng est blessé au ventre alors qu'il remonte au milieu de la foule la bruyante rue Huayin à bord de sa Jeep de campagne customisée. Périmètre bouclé et premières constatations : deux cartouches vides de fusil de guerre ont été abandonnées dans une chambre d'hôtel, et deux balles de pistolet artisanal ont été retrouvées, l'une dans une poche du Président et l'autre au fond de la Jeep.
Ça ne colle pas.Wu, ... >Voir plus
Que lire après Le sniper, le Président et la TriadeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Il y a de ça quasiment un an, je vous promettais ici même de me jeter sur le tome 2 des (més)aventures d'Ai Li sitôt sa parution en poche. Puisque vous lisez ces lignes, vous l'avez compris, j'ai tenu parole ^^

Petit avertissement préalable : au vu des connexions entre les personnages et des très nombreuses références au tome précédent, il est très fortement recommandé de lire ou relire celui-ci avant d'entamer cette suite, ou vous risquez de ne pas tout comprendre. Impossible également d'en parler sans spoiler des éléments du premier livre.

Dans la vraie vie, presque un an a passé depuis la fin du premier tome. Il en va de même dans le livre : Wu est désormais enquêteur d'assurances, Ai Li vit de son wok en travaillant au noir, mais ne rêve que de retrouver Bébé qui, on ne sait pas trop comment, a survécu. Crédibilité : moyen-bof, mais Ai Li en ayant déjà assez gros sur la conscience comme ça, en plus de se retrouver à nouveau piégé dans un micmac politique qui le dépasse de très loin, on ne va pas lui refuser un peu d'espoir, si ? Il en a bien besoin, le pauvre, puisque cette fois, il risque encore plus gros. Après la politique internationale, "bienvenue" dans le milieu de la politique locale, dominée par les coups bas et la corruption.

L'intrigue du premier volet était certes compliquée, mais bien ficelée et surtout fluide. Cette fois, ne reste que le côté compliqué, avec de nombreuses institutions aux noms très proches, une narration hachée qui passe d'une scène et d'un groupe de personnages à l'autre, demandant un certain effort mental pour réussir à replacer qui est qui, sans oublier les passages en infiltration/déguisement où on ne capte carrément pas ce qui se passe, comme si on vivait le truc du point de vue des flics en filature complètement largués. Pour autant, niveau action, si l'on a droit à quelques scènes pleines de tension, on ne retrouve hélas pas le sentiment de danger constant du tome précédent. Quant au mystère, il est inexistant : tout le monde, lectorat comme personnages, comprend très vite ce qu'il s'est réellement passé. le véritable intérêt, c'est bel et bien si et surtout comment Ai Li va pouvoir se dépêtrer de ce merdier, aidé par Wu qui n'est plus policier, Lu/Crâne d'oeuf, monté en grade et beaucoup plus présent au sein du récit, et bien sûr Bébé. A ce sujet, sa guérison miraculeuse et l'aspect romance ne sont pas les plus réussis, c'est dommage, car à certains moments, on sent vraiment tout le potentiel de sa complicité avec Ai Li, en plus d'un caractère bien trempé. Sans aller jusqu'à demander du romantic suspense, un meilleur traitement de ce qui prend tout de même une part importante dans l'intrigue (et pour Ai Li) n'en aurait rendu l'histoire que meilleure !

Si l'on appréciera de retrouver Ai Li dans ce qui constitue actuellement une bonne conclusion aux deux tomes (sans pour autant fermer définitivement la porte à une éventuelle suite), impossible d'en vouloir à ceux qui auront abandonné le train en marche, tant l'ambiance y est radicalement différente et la plume moins digeste à lire. Un thriller sympa, mais hélas en dessous de son aîné.
Commenter  J’apprécie          62
Chank Kuo-Li, dont on avait déjà aimé le précédent roman au titre assez proche, nous livre un polar vraiment sympathique, un peu vintage peut être, mais qui a l'élégance de ne pas trop se prendre au sérieux.

A noter que l'argument initial part d'un fait réel : l'assassinat manqué du président taïwanais Chen Shui-bian en 2004. Mais il s'agit bien ici d'une fiction qui, au-delà de son suspense.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          200
Point n'est besoin d'avoir lu le premier tome des enquêtes et mésaventures de Ai Li, homme de main protéiforme, et de Wu, ancien flic reconverti dans les assurances, pour apprécier le nouveau polar du Taïwanais Chang Kuo-Li, intitulé le sniper, le président et la triade. C'est un tissu d'intrigues entremêlées qui attend le lecteur dans cette histoire de tentative d'assassinat contre le président sortant du pays, à quelques jours des élections. Un stratagème de son opposant, pourtant en tête des sondages ou un coup monté, imaginé pour renverser la tendance en faveur de l'élu ? Peu importe, au fond, car c'est dans le marigot de la politique et de la pègre que s'insinue voluptueusement le roman, multipliant les personnages, au risque d'en perdre son mandarin. Même en s'égarant parfois dans ses entrelacs, le livre se révèle gouleyant à souhait, dans un style direct et truculent d'où l'humour n'est jamais absent. le récit se dévore d'autant plus qu'il est riche en descriptions de spécialités locales. A noter que l'argument initial part d'un fait réel : l'assassinat manqué du président taïwanais Chen Shui-bian en 2004. Mais il s'agit bien ici d'une fiction qui, au-delà de son suspense, propose un voyage agité et pittoresque dans le petit État insulaire, situé à seulement 180 km de l'inquiétante Chine.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
Commenter  J’apprécie          130
Si vous aimez les polars « exotiques », alors ceux de l'auteur taïwanais Chang Kuo-Li devraient vous satisfaire. Celui-ci, le second traduit aux éditions Gallimard/Folio après le sniper, son wok et son fusil. On y retrouve les personnages du premier opus qu'il convient donc de lire en priorité, comme Ai Li dit Alex, un ancien sniper des forces spéciales et ex-légionnaire désormais consacré à la cuisine, l'ancien chef de la police le superintendant Wu, le sous-directeur actuel Lu dit « crâne d'oeuf ». Si on ajoute à cela la mafia locale, les vieux chefs de triade avides de pouvoir, deux candidats à l'élection présidentielle qui sont prêts à en découdre, des pots de vins à gogo, une tentative de meurtre sur le président sortant, des snipers à tout-va, on obtient ce roman que l'on pourrait qualifier de James Bond abandonnant le Martini-Vodka pour le Thé aux perles. Il nous avait habitué à une chasse à l'homme dans le premier, il récidive ici, toujours avec le même sens du rythme, de l'humour, et parfois de l'absurde qui semble être sa marque d'écriture. Depuis quelques années déjà, la branche policier de Folio nous offre des polars venus d'autres contrées, je pense à l'Afrique du Sud avec Deon Meyer, l'Inde avec Abir Mukherjee, la Norvège avec Jo Nesbø, mais il y en a d'autres. Il faut compter aussi sur Chang Kuo-Li et son sympathique ex-sniper spécialiste du riz gluant qu'il me tarde de retrouver.
Je remercie les Éditions Folio pour leur confiance.
Commenter  J’apprécie          00
Je ne sais pas si c'est le roman qui m'a perdu ou l'inverse en tout cas à la page 157, j'ai abandonné.
Je n'y comprenais plus rien, c'était le salmigondis dans ma petite tête.
Mais qui c'est celui-là déjà ?
Et pourquoi il en parle ?
Et comment il a fait pour trouver cet indice ?
Et les conversations téléphoniques où le lecteur est censé savoir qui parle à qui.
J'avais pourtant beaucoup apprécié son premier roman "Le sniper, son wok et son fusil".
Pour une initiation au polar taïwanais, c'était réussi
Je retrouve le même humour, le même goût pour les plats taïwanais (Mmm... le riz au porc braisé sauce soja !).
Mais là, pourtant, j'ai bloqué.
Je crois aussi que j'ai réservé trop de livres en bibliothèque et qu'il sont tous arrivés pratiquement en même temps. Il faudrait que je me calme !
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Le degré d'amour des hommes politiques pour les bulletins de vote dépasse de loin même celui de la populace pour le papier-monnaie distribué à loccasion des campagnes électorales.
Commenter  J’apprécie          10
Certes, vous avez votre spécialité, vous êtes des tireurs d'élite, mais je ne peux que vous répéter, encore et encore, avec les meilleures intentions du monde, de consacrer aussi plus de temps à la lecture. Vous devez "être accompli dans les lettres comme dans les armes". Alors vous aurez une belle carrière...
Commenter  J’apprécie          00
Ce fut l'infirmière en chef qui le chassa ce jour-là. Peut-être sa physionomie totalement éreintée avait-elle fait craindre aux personnels soignants d'avoir à bientôt se coltiner un vieillard allongé supplémentaire.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : taïwanVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (94) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2858 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..