"Le temps des Lilas" est le troisième volet de la série qui nous permet de retrouver la "tribu" Balaguère et tous les personages de cette famille forte de toutes les femmes de caractère qui ont fait ce qu'elle est devenue.
Pour Violette, l'installation à Toulouse n'et pas à la hauteur de ses espérances dans le sens où plus elle se rapproche de sa soeur Garance et de ce père qui lui a tant manqué, et plus elle s'éloigne de Raphael, son mari, qui va préférer s'éloigner.
Mais c'est vers Blanche que les inquiétudes de la famille vont se tourner, Blanche qui souffre de pertes de mémoire et pour laquelle chacun craint le pire.
Quant à Garance, lorsqu'elle apprend qu'elle est enceinte de Samuel, l'homme marié avec lequel elle vient de rompre, la choix sera difficile : choisira-t-elle tout comme Blanche l'a fait avant elle, de faire un enfant toute seule, ou bien comme Justine, préférera t-elle mettre fin à cette grossesse non désirée ?
J'ai un peu moins aimé ce troisième tome, j'y ai trouvé plus de longueur que dans les deux précédents, un peu trop d'introspection aussi, au détriment de l'action.
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Moins enthousiaste que pour les deux premiers tomes peut être que je me suis lassée des personnages on tourne un peu en rond dans cette famille mais j ai quand même apprécié l'évocation des problèmes de notre société
C'est une bonne peinture de la vie
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Dans ce 3e tome de la saga familiale de la famille Balaguère, j'ai retrouvé les héroïnes Babé, Justine, Blanche, Violette et Garance avec plaisir. J'ai suivi la vie, les bonheurs et les malheurs de cette tribu de femmes sur fond de haute couture, le travail qui les relie. Je ne mets pas 5 étoiles car j'ai trouvé l'histoire un peu trop légère à mon goût et le fait que l'auteure répète trop souvent qui est la soeur de qui, la mère de qui, la nièce alourdit le style.
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Le sérieux contre la légèreté. Le sombre contre le chamarré. La solitude, profonde, contre l’union sacrée. Les coups du sort vécus presque en cachette contre ceux vécus au grand jour. Et les secrets ? Les secrets ne restent-ils pas toujours des secrets ? Enfouis, gardés de la même manière, ici comme ailleurs. Celui de Violette par exemple. Olivier n’a jamais avoué son aventure avec Blanche. Blanche n’a jamais dit avec qui elle l’avait eue. Il n’y a que les conséquences qui changent selon qui elles touchent. Mais le secret lui-même reste toujours un secret. Un mensonge au fond. Par omission ou pas. Ce qu’il faut d’énergie, de foi ensuite pour raccommoder.
Des personnes tristes ou angoissées la plupart du temps, qui souffrent pour leur chien ou leur chat, qui ont peur de le perdre, qui voudraient faire tout ce qu’il est possible de faire pour le sauver et qui s’en remettent à elle avec une infinie confiance. C’est curieux, pense Blanche, que l’on puisse à ce point considérer un vétérinaire comme un être à part, entre médecin et gourou, magicien, dieu tout-puissant capable de décider du sort de l’animal qu’on lui amène. Guérira-t-il ? Faudra-t-il le piquer ? Qui doit trancher ? Le maître, bien sûr, mais sur les conseils sages et avisés du vétérinaire. Il ne doit pas souffrir, docteur...
Tiens, par exemple, si Tanquerelle (sa chienne) attendait des petits, eh bien, elle attendrait des petits. Elle ne se demanderait pas si elle veut les garder ou pas. Elle attendrait, c’est tout. Elle attendrait tranquille, sereine, parce que c’est comme ça la nature, c’est comme ça la vie. Elle ne serait probablement ni heureuse ni triste. Elle prendrait juste soin d’elle et elle attendrait le jour de la délivrance. Voilà. Ce n’est pas la première fois que Garance se dit, en regardant Tanquerelle, que les humains ont beaucoup à apprendre des animaux. » (page 75)
Une femme qu’on cache. Comme si on en avait honte. Il voulait tout pour lui et rien pour elle. Rien de ce qu’elle souhaitait. Une vraie place. Un amour entier, en pleine lumière. Pas un simulacre, entre deux portes closes, en secret. Jamais ensemble vraiment. C’était excitant au début. Sinistre à la fin. Déséquilibré. Beaucoup trop. Et comme elle était du côté bas de la balançoire, ses pieds ont fini par toucher la terre à nouveau. Alors, elle est descendue et elle est partie.
On ne rattrape pas le temps perdu. Même avec la meilleure volonté du monde.
Anne Icart est sur WebTvCulture, avec son roman "Lettres de Washington Square"