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EAN : 9782221240441
288 pages
Robert Laffont (10/10/2019)
3.14/5   14 notes
Résumé :
Selon le principe du Journal hédoniste, ce volume rassemble une quinzaine de textes conçus comme des réflexions instantanées sur les événements et débats du moment, sur des lectures ou des spectacles, des amitiés, et des évocations plus intimes liées à l'engagement de philosophe de Michel Onfray comme à sa vie personnelle. Au "nihilisme contemporain qui consiste à aborder la plupart des problèmes sous l'angle du pire", Michel Onfray oppose l'esprit des Lumières, le ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
J'aime beaucoup M.O.

Mais la lecture de ce livre m'a beaucoup déçu.

Le Titre selon moi ne correspond pas au contenu du livre.

Il aurait dû l'intituler : " Magnétisme des Solstices volume 2 " en guise de suite du premier volume que j'ai aimé au passage.

Non seulement qu'il attribue un nouveau titre à ce livre, mais en plus il reproduit en copier/coller 4 Chapitres de son livre " Magnétisme des Solstices " cité plus haut.

Est-ce dans le but d'augmenter les pages de ce livre ?

Car une seule référence au précédent livre aurait suffit.

Je me suis beaucoup ennuyé et j'ai vraiment eu beaucoup de mal à en finir la lecture.
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J'ai connu MO en suivant pendant des années l'Université Populaire de Caen. Je connais donc, assez bien, les idées et théories de l'auteur. C'est par hasard que je lis ce livre. Cela partait bien : penser comme un cheval, une très bonne analyse et un beau portrait de Bartabas, un homme debout. Plusieurs textes sont de la même veine et donc très beaux. Mais malheureusement, pour moi en tout cas, MO revient sur des sujets qu'il a déjà longuement analysés et qui prêtent à caution (on ne prête qu'aux riches) Freud et le freudisme, Sartre, Beauvoir et les sartriens, l'opposition avec Camus, sujets dont il a fait plusieurs livres et qui reviennent de façon obsessionnelle dans ses conférences. Tout juste la moyenne, et peut mieux faire comme on dit !
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Un Onfray nouveau, enfin nouveau pour moi car celui-là date de 19. de bons moments de lecture mais une rubrique sur le combat Camus-Sartre un peu longuet, même si j'ai appris beaucoup de choses qui m'étaient totalement inconnues. Pas très reluisant pour ce bon monsieur Sartre tout ça !
Un bon article sur l'impressionnisme qui l m'a beaucoup appris aussi. Mais j'oubliais Onfray est un ancien prof de lycée et comme dirait l'autre « prof un jour, prof toujours »
Ma plus grande joie fut lorsqu'il évoqua Jean Soler, philosophe catalan qui a révolutionné ma vision de la religion juive et pas que la mienne. Rejeté par l'intelligentsia il a continué son combat et merci à Onfray de l'avoir soutenu : Jean est décédé en 2019 à Arles sur Tech.
Voilà ! Toujours l'intelligence qui écrit et qui ne demande qu'à être lue.
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
La lumière est la matière avec laquelle les hommes ont modelé les dieux.
On imagine en effet sans difficulté l'Homo sapiens comprenant le mécanisme de l'aube, des lumières pâles du petit matin, celui du soleil éclatant au zénith, son déclin dans l'après-midi, son rougeoiment, sa disparition en soirée, puis l'apparition de la nuit, le moment de tous les dangers conjurés avec la lumière de feux destinés à éloigner le péril des animaux sauvages.
Puis le retour, après les ténèbres, de la lumière et ce sur un même principe jour après jour.
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Troisième idée reçue :

La Bible a donné le premier exemple d'une morale universelle.

FAUX

Ces prescriptions ne regardent pas l'universel et l'humanité, mais la tribu, le local dont il faut assurer l'être, la durée et la cohésion.

L'amour du prochain ne concerne que le semblable, l'Hébreu ; pour les autres, la mise à mort et même conseillée.
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Première idée reçue :

La Bible dépasse en ancienneté les textes fondateurs.

FAUX.

Les philosophes ne s'inspirent pas de l'Ancien Testament, car la Bible est contemporaine, pour l'essentiel, de l'enseignement de Socrate et des œuvres de Platon.

Remaniée et complétée plus tard, elle est même, en grande partie, une œuvre de l'époque hellénistique.
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Les métamorphoses de la lumière passent également par la philosophie : de l'allégorie de la caverne de Platon qui entretient du feu dans le monde intelligible des Idées à la pensée du XVIIIe siècle qui ne parle plus de lumière au singulier mais utilise le mot au pluriel les Lumières en passant par la raison définie comme la lumière naturelle chez Descartes ou Leibniz, l'association perdure entre la lumière et ce que l'on tient pour le plus désirable.
Dans le même temps les ténèbres signifient évidemment la négativité.
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Sixième idée reçue :

Dieu a confié aux Juifs une mission au service de l'humanité.

FAUX

Dieu a célébré la pureté de ce peuple et interdit les mélanges, d'où les interdits alimentaires, les lois et les règles, l'interdiction des mélanges de sang, donc des mariages mixtes.

Ce dieu a voulu la ségrégation, il a interdit la possibilité de la conversion, l'idée de traité avec les nations étrangères, et il ne vise pas autre chose que la constitution identitaire d'un peuple.

Ce dieu est ethnique, national, identitaire
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Videos de Michel Onfray (159) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michel Onfray
*INTRODUCTION* : _« […] Je veux seulement, Monsieur, vous faire part d'une chose que j'ai lue dans Montaigne, et qui marque son bon goût. Il souhaitait devenir assez savant pour faire un recueil des morts les plus éclatantes dont l'Histoire nous parle. Vous qui êtes son partisan, vous approuverez ce dessein que j'exécute en partie. En effet, le véritable point de vue où je placerais une personne qui veut bien juger du ridicule qui règne dans le monde, est le lit de mort. C'est là qu'on se détrompe nécessairement des chimères et des sottises qui font l'occupation des hommes. Nous sommes tous fous ; la folie des uns est plus bouillante, et celle des autres plus tranquille. »_ *André-François Boureau-Deslandes* [1690-1757], _À Monsieur de la Ch…_
_« Rien ne doit plus nous frapper dans l'histoire des grands hommes, que la manière dont ils soutiennent les approches du trépas. Je crois que ces derniers moments sont les seuls, où l'on ne puisse emprunter un visage étranger. Nous nous déguisons pendant la vie, mais le masque tombe à la vue de la mort, et l'Homme se voit, pour ainsi dire, dans son déshabillé. Quelle doit être alors la surprise ! Tout l'occupe sans le toucher : tout sert à faire évanouir ce dehors pompeux qui le cachait à lui-même. Il se trouve seul et sans idées flatteuses, par ce qu'il ne peut plus se prêter aux objets extérieurs. Cette vue a cela d'utile en flattant notre curiosité, qu'elle nous instruit. Il n'est rien de quoi, disait Montaigne, je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, quelle parole, quel visage, quelle contenance ils y ont eus ; mille endroits des histoires que je remarque si attentivement. Il y paraît, à la farcissure de mes exemples, et que j'ai en particulière affection cette matière*._ _Je suis persuadé que la dernière heure de notre vie est celle qui décide de toutes les autres. »_ *(Chapitre III : Idée générale d'une mort plaisante.)*
* _« Et il n'est rien dont je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, de quelle parole, quel visage, quelle contenante ils y ont eus, non plus qu'il n'est d'endroit dans les histoires que je remarque avec autant d'attention. Il apparaît à la farcissure de mes exemples que j'ai cette matière en particulière affection. Si j'étais faiseur de livres, je ferais un registre commenté des morts diverses. Qui apprendrait aux hommes à mourir leur apprendrait à vivre. »_ (« Chapitre XIX : Que philosopher c'est apprendre à mourir » _in Montaigne, Les essais,_ nouvelle édition établie par Bernard Combeaud, préface de Michel Onfray, Paris, Robert Laffont|Mollat, 2019, p. 160, « Bouquins ».)
*CHAPITRES* : _Traduction d'un morceau considérable de Suétone_ : 0:02 — *Extrait*
0:24 — _Introduction_
_De quelques femmes qui sont mortes en plaisantant_ : 0:49 — *1er extrait* ; 2:08 — *2e*
_Additions à ce qui a été dit dans le IX et dans le XI chapitre_ : 3:15
_Remarque sur les dernières paroles d'Henri VIII, roi d'Angleterre, du Comte de Gramont, etc._ : 6:09 — *1er extrait* ; 6:36 — *2e*
_De la mort de Gassendi et du célèbre Hobbes_ : 7:45
_Remarques sur ceux qui ont composé des vers au lit de la mort_ : 10:47
_Examen de quelques inscriptions assez curieuses_ : 13:52
_Des grands hommes qui n'ont rien perdu de leur gaieté, lorsqu'on les menait au supplice_ : 14:33
_Extrait de quelques pensées de Montaigne_ : 15:31
_S'il y a de la bravoure à se donner la mort_ : 17:37 — *1er extrait* ; 18:57 — *2e*
_De quelques particularités qui concernent ce sujet_ : 19:14
19:28 — _Générique_
*RÉFÉ. BIBLIOGRAPHIQUE* : André-François Boureau-Deslandes, _Réflexions sur les grands hommes qui sont morts en plaisantant,_ nouvelle édition, Amsterdam, Westeing, 1732, 300 p.
*IMAGE D'ILLUSTRATION* : https://www.pinterest.com/pin/518547344600153627/
*BANDE SONORE* : Steven O'Brien — Piano Sonata No. 1 in F minor Piano Sonata N0. 1 in F minor is licensed under a Creative Commons CC-BY-ND 4.0 license. https://www.chosic.com/download-audio/46423/ https://www.steven-obrien.net/
*LIVRES DU VEILLEUR DES LIVRES* :
_CE MONDE SIMIEN_ : https://youtu.be/REZ802zpqow
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/B0C6NCL9YH *VERSION NUMÉRIQUE* _(.pdf)_ : https://payhip.com/b/VNA9W
_VOYAGE À PLOUTOPIE_ : https://youtu.be/uUy7rRMyrHg
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/
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