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EAN : 9782021012590
312 pages
Seuil (02/09/2010)
  Existe en édition audio
3.33/5   150 notes
Résumé :

Nous sommes au milieu du XVIIIe siècle, pendant la désastreuse Guerre de sept ans, sous le règne de Louis XV. Deux sœurs, Apolline et Ursule, sont les héroïnes de ce récit.

Elles sont nées à Bordeaux, dans un milieu très religieux. Le père, adepte de la Providence, s´adonne avec délice au bonheur de ne rien faire. La mère est en prières. La famille s´enfonce dans la misère. Ce dont Apolline s´aperçoit à peine, tandis que sa sœur aînée, animée... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (45) Voir plus Ajouter une critique
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sur 150 notes
Ah! L'éducation des filles au XVIIIe siècle!

Confites en dévotion, abandonnées dans leur couvent, pas plus instruites que des dindons, destinées au voile ou au mariage...
Il fallait du tempérament, de l'opportunisme, une belle dose de chance (ou de malchance) pour échapper au lot commun.
Car pour quel avenir?

Deux soeurs, deux destins:

Pudibonde et vertueuse, Appoline va quitter le cocon des cornettes et prières, oie blanche sans défense pour appréhender un monde hors les murs, où tout lui semble injustice et perversion.
En retrouvant les écrits posthumes d' Olympe la courtisane, c'est le Paris de la galanterie de salon qui se décline avec ses filles de petite vertu, ses actrices entretenues, ses nobles débauchés et inconstants, ses soirées scabreuses à femmes légères, jouets achetés puis jetés au ruisseau. On peut déjà y parler de prostituion organisée, avec des maisons telles que le Parc-aux-cerfs à Versailles, quartier des petites concubines royales.
Toute une société de plaisirs sous le règne de Louis XV le Bien-aimé, royal libertin mal nommé, alors que la France fait face à la guerre et à la débâcle financière.

Un livre surprenant dans sa construction, par ce choix de séparer les deux destins en deux parties distinctes. C'est un procédé un peu sec. La partie historique est bien documentée, sans apporter un regard nouveau sur la période.
Un livre un peu simpliste et une lecture vite oubliée.
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N°513 – Mars 2011.
LE TESTAMENT D'OLYMPEChantal Thomas – le Seuil.


La narratrice, Apolline, une jeune bordelaise du XVIII° siècle, vit dans une famille nourrie de catholicisme dont elle nous narre le quotidien. Elle ne comprend pas tout à fait le déroulement des choses qui l'entourent, pleines de religiosité, de peurs, de fantasmes, de non-dits, d'hypocrisie, de disette. Son père, bourgeois paresseux et inconséquent a jadis jouit d'une grande aisance, mais son impéritie a précipité sa maison dans la misère « Pour mon père, l'idée de besoin était abominable. Il ne se sentait pas concerné par notre problème de subsistance. A ses yeux, la vie matérielle n'était qu'abjection ». Pire peut-être, il justifie son aversion pour le travail par des textes sacrés censés le conforter dans son attitude. La famille ne survit que grâce à la charité.
Sa mère vit dans l'ombre de cet époux indolent et se contente, en plus d'assurer difficilement l'ordinaire, de faire des enfants dont beaucoup sont morts. Il ne lui reste que quatre filles. L'une d'elles, Ursule, la plus délurée, la plus belle aussi, comprend vite que son avenir n'est pas au sein de cette famille et disparaît. A cette époque Louis XV vient de survivre à un attentat et la guerre de 7 ans s'éternise. Apolline, quant à elle, est mise dans un couvent et ses deux soeurs restent au foyer pour aider leur mère... Pour la narratrice, St Marie de la Miséricorde est dorénavant son univers. On ne sort de là que pour se marier avec un inconnu ou prendre définitivement le voile, mais pour elle, bien qu'elle croie en Dieu, ces deux alternatives sont inacceptables puisque une seule chose compte : l'étude. Elle devient donc préceptrice. Son destin est sans doute d'être instable puisque elle finit par quitter cette place qui, au vrai ne lui plaisait guère. Elle débarque à Paris où elle retrouve Ursule mourante et dans le plus complet dénuement.

Grâce à des cahiers manuscrits cousus dans un sac qu'elle lui laisse, son unique héritage (son testament), elle apprend ce que fut la vie de cette soeur, partie à l'âge de quatorze ans du foyer familial, devenue Olympe, et qui a vécu dans le luxe, la richesse, le succès et choyée par le roi. Par chance, Olympe qui n'était alors qu'Ursule a pu faire partie de l'entourage du Maréchal-Duc de Richelieu, le petit-neveu du cardinal, « le roi d'Aquitaine », comme on l'appelait, tout puissant dans son fief mais simple courtisan à Versailles. Il m'emmène avec lui à Paris, l'entretient sans pour autant la toucher. Elle se construit des « châteaux en Espagne », rêve d'être une actrice de théâtre, entre dans le monde, même si c'est par la petite porte, se sent capable de tout pourvu qu'elle ne retombe pas dans la pauvreté d'où elle vient, pourvu qu'elle rompe définitivement avec son passé et sa condition !
Faute d'être la maîtresse du duc, elle devient sa confidente mais la réalité est toute autre. Cet homme n'est plus que l'ombre vieillissante de lui-même, un être valétudinaire, triste et seul sous le masque du libertinage, hâbleur mais désespéré, prenant du plaisir à compromettre ses maîtresses et à les abandonner ensuite. Ce qu'elle ne sait pas c'est qu'elle est une proie, une carte dans les mains du duc qui, en disgrâce à la cour, souhaite l'offrir au roi, jeune et vierge, se serait-ce que pour reconquérir les faveurs royales. Elle entre donc dans l'intimité du roi qui la déflore et l'entretient, mais ce n'est pas la cour qu'elle connaît, mais le « Parc aux cerfs » de Passy, maison isolée, prison dorée où le roi vient la retrouver de temps en temps. Elle sera l'objet d'intrigues, de jalousies. Elle ne verra le château royal que de loin, ne sera qu'une putain de plus dans la vie du souverain. Aveuglée autant par l'amour qu'elle portait au roi que par sa volonté d'officialiser son union avec lui et d'en recueillir les fruits, elle en était devenue naïve. Reste la Pompadour dont le roi ne peut se passer. Olympe elle, rêve de supplanter cette maîtresse et de faire son entrée à la cour. Pour cela, quoi de plus sûr que de donner à ce roi déjà vieux, un enfant. Ce fut un garçon, Louis Aimé, mais comme les autres rejetons du roi conçus hors mariage, il resta un bâtard, et elle une clandestine. Elle voyait en cet enfant un prince promis au plus brillant avenir mais non seulement Louis XV refuse de le reconnaître et le fait enlever, mais il constitue une dot à Olympe, la marie à un barbon de l'Aubrac sans héritier et surtout sans richesse. Autant dire qu'elle est vendue ! Dans cette province reculée, froide et déserte, elle se morfond, apprend que son fils est mort et finalement tente de revoir son roi. A Paris elle apprend qu'elle est interdite de séjour. La misère à laquelle elle avait voulu échapper à Bordeaux la rattrape définitivement.

C'est donc l'histoire de deux destins opposés, celui d'Apolline qui croit en Dieu et en sa grâce et celui d'Ursule devenue Olympe, une aventurière ambitieuse qui croit en sa beauté et grâce à elle en la possibilité d'échapper à sa condition, mais qui échoue. Son exemple illustre bien l'impossible liberté des femmes, le destin des filles sans fortune qui, à l'époque, connaissaient l'enfermement, quelle que soit la forme qu'il pouvait prendre. Ce siècle des lumières étaient bien souvent pour elles celui des ombres. Ces deux choix de vie débouchent sur deux échecs : Apolline, même si elle ne l'avoue pas, est déçue par Dieu et sa malheureuse soeur l'est par les hommes !J'y ai lu aussi, outre la tragédie de la condition féminine, l'irrésistible envie que suscitent les femmes ...

Grâce à ce roman que j'ai lu d'une seule traite tant il est passionnant et agréablement écrit, le lecteur entre dans l'intimité de Louis XV et de sa famille. Il voit non pas un monarque puissant mais un homme, libertin à ses heures, cynique parfois, mélancolique, crépusculaire et dévot, craignant la mort, l'enfer, méprisant le dauphin et la reine, adorant la Pompadour et les femmes.
Le style est fluide et recherché, le choix des mots, leur rareté, leur charge érotique et leur poésie aussi m'ont enchanté. le texte est un savant mélange de création et de riche érudition. J'ai apprécié l'ambiance, le dépaysement, l'étude des caractères et des situations qui font se juxtaposer l'ambition d'une femme et la petitesse et la lâcheté des hommes que cependant on nomme grands, mais qui ne sont que des êtres humains bien ordinaires.



©Hervé GAUTIER – Mars 2011.http://hervegautier.e-monsite.com












































































































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Chantal Thomas aime à multiplier les liens entre l'écriture et l'histoire, notamment celle des femmes au 18ème siècle.
Avec un titre comme celui-ci je m'attendais à l'évocation d'Olympe de Gouges et j'ai imaginé que le testament de celle qui a été guillotinée en 1793 pouvait être un écho à son combat féministe.
J'ai évidemment été déçue car même s'il s'agit d'un roman sur la condition féminine, les deux soeurs au coeur de l'histoire sont plutôt serviles.
Apolline la cadette et Ursule l'aînée sont élevées dans une famille très religieuse et assez pauvre à Bordeaux. Ursule à tout pour elle, la beauté et l'intelligence. Elle est idolâtrée par sa jeune soeur mais fugue à Paris dès qu'elle en a la possibilité. Apolline, la narratrice de la première partie du roman raconte la perte de cette soeur et son éducation au couvent. Sa volonté d'émancipation va lui permettre de travailler comme préceptrice en Normandie mais l'expérience est catastrophique. Elle va donc se retrouver à Paris où elle est appelée au chevet de sa soeur mourante.
Ursule est devenue Olympe et a laissé un manuscrit racontant comment elle est devenue une des maîtresses de Louis XV. le titre du roman « le testament d'Olympe » correspond donc à cette deuxième partie. Elle raconte comment Richelieu, non pas le cardinal mais le maréchal-duc, son petit neveu, était l'entremetteur de Louis XV. Son activité principale était celle d'un courtisan dont la principale activité était de recruter de jeunes vierges pour les frasques sexuelles du roi. On sait comment ça fini et on imagine les conditions dans lesquelles les femmes étaient jetées en pâture.
Je dois dire que la construction en deux parties comme un miroir entre les deux soeurs est plutôt judicieuse et que le livre est assez intéressant même si le pessimisme prend le dessus.


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Spécialiste du XVIII e siècle, Chantal Thomas est une historienne remarquable et une écrivaine intéressante au style aisé et fluide.
Si le testament d'Olympe est un vibrant témoignage de la condition féminine de l'époque, je n'ai pas vraiment été émue par le destin de ces deux jeunes soeurs.
Filles d'une famille nombreuse bordelaise, élevées dans la misère avec une mère bigote et un père oisif, Apolline et Ursule ont peu de chance de s'en sortir. Ursule choisit la fugue et l'ambition de sa faire remarquer par la noblesse et Apolline est exilée au couvent.
La première partie du récit est consacrée à Apolline et à la vie sectaire du couvent où chaque acte est prière et où la bonté n'a aucune place. Cette ambiance réelle et hypocrite me met très mal à l'aise. devenue préceptrice dans une famille normande, elle est alors appelée à Paris au chevet de sa soeur, dénommée dorénavant Olympe Aubain.
La seconde partie est la lecture du testament d'Olympe qui explique l'accès à son rêve de grandeur et la plus dure descente vers la misère d'une femme répudiée. Là aussi, on retrouve hypocrisie et maltraitance des femmes. le jeu des nobles et des puissants anéantit les jeunes beautés déflorées. Olympe passe du faste caché à la misère le jour où la Pompadour visualise la traîtrise du roi Louis XV.
Là encore, je n'ai pu que détester les personnages, tant la manipulation du duc de Richelieu que la bassesse de Louis XV, soumis à une Pompadour toute puissante.
Bien sûr, mon dégoût des personnages prouve la grande maîtrise de l'auteur à évoquer la réalité d'une époque.
Par contre, je regrette que les deux parties soient aussi disjointes et que l'auteur ne nous fasse pas davantage profiter de sa connaissance du siècle. Car, à part l'évocation de la guerre des sept ans, la lutte contre le jansénisme, seuls la grande misère du peuple et les amusements du roi sont largement évoqués.
L'auteur a voulu se restreindre à la vision des deux soeurs, ce qui me laisse insatisfaite vis à vis des attentes que je peux avoir d'un roman historique.
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A Bordeaux, sous le règne de Louis XV, Apolline et Ursule vivent dans une famille nombreuse et pauvre. Leur père, une sorte de mystique, tient le travail en profond mépris. Aussi sa famille vit-elle dans la misère et la crasse, au grand dam d'Ursule qui ne rêve que de luxe. Un jour, elle fugue pour tenter de rencontrer le Duc de Richelieu, seigneur fastueux et amateur de jolies filles qui pourra peut-être la présenter à la Cour.
Apolline, quant à elle, est mise au couvent, puis bien obligée d'accepter un poste de lectrice chez des nobles qui la traitent en esclave. du moins cela la mène-t-il à Paris où elle retrouve la trace de sa soeur chérie qui s'y faisait appeler Olympe.
Ce roman ne manque pas d'intérêt. Il nous plonge dans le monde de Versailles côté pile, puisque nous découvrons la vie de débauche que mène le monarque dans sa maison du Parc aux cerfs, et, si Olympe est amenée au château selon son désir le plus cher, ce n'est pas par la grande porte, on s'en doute, mais dans un dédale de couloirs qui ne lui font voir que l'envers du décor.
Nous visitons aussi la province dans la famille Sandrac où les enfants jouent dans un marais insalubre, se nourrissent peu et mal ou meurent en bas âge. La famille qui engage Apolline la traite moins bien qu'une chose et va jusqu'à la spolier de son maigre dû. le père de son amie de couvent n'a de goût que pour les riches carrosses, comme de nos jours, il achèterait des voitures de luxe, tape à l'oeil et rapides. Il bat ses enfants et marie sa fille à peine pubère à un vieillard lubrique.
J'ai entendu Chantal Thomas parler de son livre et dire qu'elle éprouvait beaucoup de sympathie pour son héroïne. Ce n'est pas mon cas: je l'ai trouvée égoïste, inconséquente, jamais satisfaite, capricieuse, profitant de ceux qui l'entourent et se faisant l'artisan de son propre malheur. Je n'ai pas aimé non plus l'image qu'elle nous donne de Madame de Pompadour, qu'elle jalouse, mais que j'ai découverte sous de tout autres aspects dans d'autres documents que j'ai lus ou vus (par exemple, le beau téléfilm de Robin Davis, Jeanne Poisson, marquise de Pompadour).
N'était-elle pas la protectrice des plus grands philosophes et n'a-t-elle pas défendu L'Encyclopédie contre le parti des dévots?
Mon avis à propos de ce roman est donc mitigé.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Ce qui me répugne le plus chez Voltaire, ce n’est pas le traitre, ce n’est pas le philosophe athée-encore que les libres penseurs me fassent horreur-, c’est le vil courtisan, le flatteur. Si je pouvais lui retirer sa charge d’historiographe du royaume, pour laquelle je le paie deux mille livres par an, sans que mon geste provoque une affaire d’Etat je le ferais …
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Le roi me dit ce rêve qu'il venait de faire: quatre chats se battaient furieusement. Un maigre, un gras, un borgne, un aveugle. Il s'était réveillé perplexe. Il avait raconté le rêve à son valet, qui, sans hésiter, lui avait expliqué: "Le chat maigre est votre peuple, le chat gras représente les financiers, le chat borgne est votre Conseil." Le roi s'était mis à rire.
"Et le chat aveugle, qui est-il?
- Vous-même, Votre Majesté, qui ne voulez rien voir."
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Je grandissais comme on prépare son évasion. Il y a les enfants qui apprennent pour être aimés, et ceux qui apprennent pour se faire oublier. J'avais besoin de savoir lire, écrire, afin de ne pas être perdue dans les villes étrangères, de savoir chanter et perfectionner ce talent afin de gagner ma vie sur les places publiques et, qui sait, sur les scènes des théâtres de Paris, Milan, Londres, Vienne...
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Il était une chose qu’il honnissait en particulier et dont il se préservait davantage que de la peste : le travail, malédiction originelle, penchant ignoble péché d’orgueil et de désespoir. Il fallait être bien prétentieux par rapport au pouvoir de la Nature pour oser se targuer d’en obtenir davantage que ce qu’elle nous offrait, et bien méfiant par rapport à Dieu pour ne pa s s’en remettre, dans l’insouciance à son parfait Amour. « Est-il ou n’est-il pas notre Père ? » proférait mon père en levant vers le plafond cloqué d’humidité de la cuisine.
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J 'avais dérobé à ma vue le sac de tapisserie . Cette même nuit , me sentant assez riche d'amour pour aimer comme moi-même l'étrangère qu'avait pu devenir ma soeur , j'osais l'affronter . Tremblante , je défis le tissu entourant plusieurs cahiers cousus à la main et aux feuilles noircies d'une écriture serré .
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