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Le trésor d'Asinius: Enigmae.com tome 5 sur 1
EAN : 9782896955176
91 pages
Les éditions de la courte échelle (20/02/2013)
4.33/5   3 notes
Résumé :
En voyage à Rome avec leurs grands-parents, Félix et Léo découvrent des graffiti datant de l'époque romaine. À la recherche d?information sur les Romains, ils commencent une cyberenquête qui les mènera à la découverte d'un trésor inestimable, oublié depuis fort longtemps.

Voir aussi: http://www.courteechelle.com/serie-enigmaecom
et le blog de l'auteure sur la série enigmae.com: http://www.enigmae.com/
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
« Enquête, histoire, archéologie, arts et mystère: tous les ingrédients gagnants sont réunis dans une trame captivante qui, sous le couvert de la fiction, initie les lecteurs à des événements phares du passé en les entraînant ici à la découverte de l'histoire et des vestiges de la civilisation de la Rome antique, dont le mode de vie et certaines figures phares sont révélés au fil des pages. Des reproductions de documents et de correspondance qui nourrissent l'enquête des protagonistes ajoutent à la crédibilité et au dynamisme de la narration accrocheuse et bien documentée. » (Catalogue Nelligan, RÉSEAU DES BIBLIOTHÈQUES DE MONTRÉAL, mai 2013)

« Quand on est des passionnés de recherches, d'énigmes en tout genre comme Félix et Léo, il est presque impensable de ne pas s'immerger dans l'histoire de l'antiquité romaine, si riche et passionnante. Félix, Léo et leurs grands-parents en prennent plein les yeux et les oreilles, et les descriptions d'Anne Bernard-Lenoir nous donnent l'impression de visiter Rome à leurs côtés. Même si la période De La Renaissance est quelque peu évoquée car elle a également énormément marqué l'histoire de la ville, c'est bien l'Antiquité qui est au coeur de l'énigme que cherchent à résoudre les frères Valois. Mais l'Antiquité romaine reste aussi une période historique difficile à explorer, car très lointaine. Il y a certes une importante documentation sur le sujet, mais pas forcément en langue française comme le constatent les deux garçons, et plus le sujet se limite, plus il devient difficile d'obtenir des réponses précises. A la fin du roman, l'auteure distingue la partie fictive de la partie historique des informations qui sont distillées tout au long du roman. Et c'est normal d'apporter ces précisions car pris dans le récit, on a l'impression que tous les résultats de recherches sont véridiques. Un roman passionnant qui donne tout simplement envie de partir pour Rome ! » (HISTOIRE D'EN LIRE, site de la médiathèque de Teyran, France, consacré aux fictions historiques dans la littérature jeunesse, Mai 2013)
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
— Il y a un passage absolument terrible où Vopiscus parle des filles, poursuivit Diane. Celui où il se demande : Aurait-il mieux valu que je ne sois qu’une fille et que notre père m’abandonne au fil des eaux du Tibre ? Cela me rappelle le chapitre d’un livre que j’ai lu avant qu’on parte en voyage. Il parlait de la famille, sous l’Empire romain. Je peux vous assurer que ce n’était pas rigolo, à l’époque ! Quand un enfant naissait, il était placé aux pieds du père. S’il s’agissait d’un garçon, le père le prenait souvent dans ses bras et le confiait à quelqu’un qui en avait la charge. Si c’était une fille, il ne s’en souciait pas ; il n’avait aucun contact physique avec le nouveau-né et donnait seulement l’ordre de l’alimenter. Le père pouvait renier l’enfant, fille ou garçon, sans avoir à se justifier ! On abandonnait alors le bébé dans l’eau, comme c’est écrit dans le texte. Il était laissé à lui-même et mourait de froid et de faim. Les filles étaient plus souvent laissées que les garçons…

— On pensait que les filles ne valaient rien, c’est ça ? voulut savoir Léo.

— En tout cas, qu’elles ne valaient pas grand-chose ! précisa Diane. Lorsque le père acceptait de l’accueillir dans sa famille, la fille n’avait aucun choix et devait se soumettre à ses ordres : son destin était de se marier, et son devoir, de faire des enfants. À cette époque, la femme n’avait tout simplement pas de droits. C’était terrible. Elle appartenait à son père et n’était que prêtée à son mari, qui pouvait la répudier sans raison.

— C’est complètement débile ! lâcha Félix.

— D’une extrême injustice surtout, rectifia Diane. Mais, à cette époque, la famille n’était pas comme aujourd’hui. Ce n’était pas l’amour ni l’affection ni les liens de parenté qui la soudaient. Elle n’était unie que par sa soumission à un chef. Et ce chef, c’était le père ! Point final.

— Et ça s’arrêtait quand ? s’enquit Félix.

— Qu’est-ce que tu veux dire ?

— Quand est-ce que tu pouvais ne plus respecter les ordres de ton père et faire ce que tu voulais ?

— Jamais, leur apprit-elle. À cette époque, que tu aies été une fille ou un garçon, ta vie dépendait de celle de ton père jusqu’à ce que ce dernier meure. Même les citoyens romains haut placés étaient soumis aux décisions de leur père tant que celui-ci était encore vivant. Cela explique pourquoi il arrivait souvent que des fils tuent leur père, par exemple.

— Génial, soupira Léo. Quand tu étais bébé, on pouvait te laisser crever sur un radeau ; quand tu allais à l’école, on pouvait te battre ou te fouetter comme un chien ; quand tu avais un père ou un fils, on pouvait t’assassiner.

— En tout cas, moi, j’aurais adoré avoir une petite sœur, dit Félix.

— Moi aussi ! ajouta Léo.

Les deux frères se replongèrent dans une énième lecture du rapport de fouilles de Pierre Van Ceunebroeck. Diane et Max échangèrent un regard triste. Félix et Léo avaient perdu leurs parents dans un accident de la route alors qu’ils n’avaient que huit et sept ans. Ils avaient demandé à leurs grands-parents de ne plus leur en parler. Ils n’avaient pas changé d’idée avec le temps. Ils n’abordaient jamais ce sujet. Un jour, Léo avait précisé qu’il ne gardait aucun souvenir de ses parents biologiques et que, désormais, Diane et Max étaient ses vrais parents, même s’il les appelait Mamie et Papy.
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Le jour était à peine levé. Rome dormait encore, à l’exception de ses esclaves, déjà à l’ouvrage. L’homme ramassa les pans de sa toge, qui traînaient par terre, et se mit en route. Il n’y voyait que d’un œil, mais son infirmité ne le gênait pas pour avancer dans la pénombre. Avec le temps, il avait acquis des capacités visuelles étonnantes, qui s’apparentaient à celles du chat dans la noirceur.
Il fallait qu’il se dépêche s’il voulait traverser la cité avant l’heure des marchés. L’esclave qui porterait son message à son destinataire ultime l’attendait près du parvis du temple de la Liberté, sur l’Aventin, l’une des sept collines de Rome.
Il longea l’enceinte du cirque, un bâtiment imposant dédié aux courses de chars. Ces minutes lui parurent une éternité. Le pain et le fromage qu’il venait d’avaler lui pesaient sur l’estomac, comme s’il avait ingéré des billes en terre cuite. Ou était-ce la peur qui le tenaillait ?
Il pénétra enfin dans le faubourg. Ses ruelles et leurs insulae laisseraient bientôt place aux édifices monumentaux construits sur la butte, dont le temple de Diane, décoré de statuettes d’albâtre et bâti par Servius Tullius, l’un des sept rois légendaires de Rome.
Des odeurs immondes d’excréments parvenaient à ses narines alors que des eaux malpropres ruisselaient sur le pavé. Malgré la Cloaca Maxima, un égout géant qui desservait la ville et débouchait sur le Tibre, certains quartiers demeuraient insalubres, comme celui-ci.
Il bifurqua sur sa droite. La rue était déserte. Des colonnades de marbre blanc lui rappelèrent celles de la domus de Tillia, la villa où il avait travaillé. Il se souvint de son jardin luxuriant, de ses fleurs odorantes et des bassins d’eau translucide au bord desquels Tillia, une belle Romaine, aimait écouter de la musique. Il se mit à sourire sans pour autant paraître plus heureux.
La fin de sa mission approchait. Il s’apprêtait à contourner le dernier îlot d’insulae lorsqu’un bruit sec lui fit tourner la tête. Une silhouette se dessinait contre un mur, à quelques pas de lui. Il s’arrêta net, le souffle coupé. L’ombre inquiétante était immobile, telle une statue en bois d’ébène dressée sous un portique. Quelqu’un l’avait-il suivi ?
Il n’eut pas le temps de réfléchir davantage. La masse sombre se jeta sur lui, tandis qu’une longue lame entaillait sa chair.
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