Patrul Rinpoché
Dilgo Khyentsé (Auteur du commentaire)Comité de traduction Padmakara (Traducteur)/5 17 notes
Dilgo Khyentsé (Auteur du commentaire)Comité de traduction Padmakara (Traducteur)/5 17 notes
Résumé :
Dilgo Khyentsé Rinpotché; traduit par le comité de traduction Padmakara.
Dans ce livre, les textes de deux grands maîtres tibétains nous exhortent à faire l’examen critique de nos préoccupations matérialistes et à réfléchir à la façon dont nous allons passer le reste de notre vie. Ils donnent également des indications pratiques pour suivre la voie bouddhiste, qui culmine dans l’expérience directe de la réalité, au-delà de l’esprit conceptuel.
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Dans ce livre, les textes de deux grands maîtres tibétains nous exhortent à faire l’examen critique de nos préoccupations matérialistes et à réfléchir à la façon dont nous allons passer le reste de notre vie. Ils donnent également des indications pratiques pour suivre la voie bouddhiste, qui culmine dans l’expérience directe de la réalité, au-delà de l’esprit conceptuel.
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Un superbe chant de sagesse de Patrul Rinpoché
La première fois que je lus ce petit livre, je fus émerveillé, touché par la beauté de la poésie tibétaine et de la sagesse qui s'y trouve. « le Trésor du coeur des êtres éveillés » est un magnifique ouvrage.
Il est la rencontre de Dza Patrul Rinpoché (1808-1887), auteur de ce Chant – un moine errant tibétain du XIXème siècle absolument adoré par les lamas du XXème siècle – et de feu Dilgo Khyentsé (1910-1991), autre gourou tibétain également adoré. D'ailleurs, notons que c'est fou ce besoin d'un gourou et de vouer un culte ainsi.
Inévitablement, c'est Seuil Points-Sagesse qui publie ces 288 pages, contenant donc le poème de Patrul et le commentaire de Dilgo – les tibétains adorent aussi commenter les textes « racines » comme ils disent. C'est une pratique d'explication de textes qu'ils affectionnent particulièrement. Dans les autres traditions, c'est plus oral je dirais.
Et on remarquera que c'est l'excellent Comité de Traduction Padmakara (éditions du même nom) qui a réalisé la traduction du tibétain en français.
Sur les 177 premières pages on trouvera le commentaire de Dilgo Khyentsé, et ensuite, le texte tibétain en regard du français, d'un bloc. Ensuite : les notes, la bibliographie, deux courtes biographies, un glossaire et un index.
Comme je l'ai dis plus haut, je fus émerveillé, mais c'est parce que ce texte est vraiment merveilleux. C'est une entrée douce, limpide et puissante dans la voie du bouddhisme tibétain. C'est véritablement, comme le dit le sous-titre, un trésor venant du coeur à destination des êtres éveillés, et de leur part.
On peut se demander si c'est encore du bouddhisme, car les tibétains ont tellement élaboré, distendu, dilaté l'enseignement originel du Bouddha via le prisme du tantrisme indien.
Mais ce que je sais, c'est que ce petit livre est un véritable trésor d'enseignement. C'est un vrai joyau, un petit chef-d'oeuvre.
le Chant de Patrul Rinpoché et son commentaire de Dilgo Khyentsé Rinpoché sont si beaux et si éclairants que cet ouvrage se doit d'apparaître dans toute bibliothèque bouddhiste.
Bonne lecture !
Zui Ho.
Lien : https://livresbouddhistes.wo..
La première fois que je lus ce petit livre, je fus émerveillé, touché par la beauté de la poésie tibétaine et de la sagesse qui s'y trouve. « le Trésor du coeur des êtres éveillés » est un magnifique ouvrage.
Il est la rencontre de Dza Patrul Rinpoché (1808-1887), auteur de ce Chant – un moine errant tibétain du XIXème siècle absolument adoré par les lamas du XXème siècle – et de feu Dilgo Khyentsé (1910-1991), autre gourou tibétain également adoré. D'ailleurs, notons que c'est fou ce besoin d'un gourou et de vouer un culte ainsi.
Inévitablement, c'est Seuil Points-Sagesse qui publie ces 288 pages, contenant donc le poème de Patrul et le commentaire de Dilgo – les tibétains adorent aussi commenter les textes « racines » comme ils disent. C'est une pratique d'explication de textes qu'ils affectionnent particulièrement. Dans les autres traditions, c'est plus oral je dirais.
Et on remarquera que c'est l'excellent Comité de Traduction Padmakara (éditions du même nom) qui a réalisé la traduction du tibétain en français.
Sur les 177 premières pages on trouvera le commentaire de Dilgo Khyentsé, et ensuite, le texte tibétain en regard du français, d'un bloc. Ensuite : les notes, la bibliographie, deux courtes biographies, un glossaire et un index.
Comme je l'ai dis plus haut, je fus émerveillé, mais c'est parce que ce texte est vraiment merveilleux. C'est une entrée douce, limpide et puissante dans la voie du bouddhisme tibétain. C'est véritablement, comme le dit le sous-titre, un trésor venant du coeur à destination des êtres éveillés, et de leur part.
On peut se demander si c'est encore du bouddhisme, car les tibétains ont tellement élaboré, distendu, dilaté l'enseignement originel du Bouddha via le prisme du tantrisme indien.
Mais ce que je sais, c'est que ce petit livre est un véritable trésor d'enseignement. C'est un vrai joyau, un petit chef-d'oeuvre.
le Chant de Patrul Rinpoché et son commentaire de Dilgo Khyentsé Rinpoché sont si beaux et si éclairants que cet ouvrage se doit d'apparaître dans toute bibliothèque bouddhiste.
Bonne lecture !
Zui Ho.
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Citations et extraits (9)
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Quand un rayon de soleil frappe un morceau de cristal, des lumières irisées en jaillissent, brillantes mais insubstantielles. De même, les pensées dans leur infinie variété, dévotion, compassion, méchanceté, désir, sont insaisissables, immatérielles, impalpables. Il n’en est pas une qui ne soit vide d’expérience propre. Si vous savez reconnaître la vacuité de vos pensées au moment même où elles surgissent, elles d’évanouiront. La haine et l’attachement ne pourront plus ébranler votre esprit, et les émotions perturbatrices cesseront d’elles-mêmes. Vous n’accumulerez plus d’actes néfastes et, de ce fait, vous ne causerez plus de souffrances. Voilà l’ultime pacification.
Vous ne trouverez pas l’esprit en le cherchant. L’esprit a toujours été vide. Nul besoin de le chercher. C’est celui-là même qui cherche. Reposez simplement, sans distraction, directement en celui qui cherche.
« Ai-je compris ou non ? » « Y a-t-il quelque chose à observer ou non ? » « Est-ce que c’est ça ou pas ? »
Peu importe ce qui survient dans l’esprit, restez simplement, sans rien altérer, en l’esprit-même qui pense.
Peu importent les pensées qui s’élèvent – bonnes ou mauvaises, positives ou négatives, heureuses ou tristes – ne les entretenez pas, ne les rejetez pas non plus, mais reposez, sans rien altérer, en l’esprit-même qui pense
« Ai-je compris ou non ? » « Y a-t-il quelque chose à observer ou non ? » « Est-ce que c’est ça ou pas ? »
Peu importe ce qui survient dans l’esprit, restez simplement, sans rien altérer, en l’esprit-même qui pense.
Peu importent les pensées qui s’élèvent – bonnes ou mauvaises, positives ou négatives, heureuses ou tristes – ne les entretenez pas, ne les rejetez pas non plus, mais reposez, sans rien altérer, en l’esprit-même qui pense
Il ne sert à rien de chercher hors de vous la nature ultime de l’esprit, car elle est en vous. Quand on parle d’esprit, il importe de savoir s’il s’agit de l’esprit ordinaire, cette chaîne ininterrompue de pensées qui crée et entretient l’ignorance, ou, comme ici, de la nature de l’esprit – la conscience éveillée, vide et lumineuse – qui est la source même des pensées.
Page 117
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Tous les êtres sont identiques dans leur désir d'être heureux et de ne pas souffrir. Ils ne diffèrent de moi que par leur nombre : je suis un, alors qu'eux sont innombrables. Mes joies et mes peines sont donc insignifiantes face aux bonheurs et aux malheurs des autres. Cette pensée est la base de l'esprit d'Éveil. Nous devrions souhaiter le bonheur d'autrui plus que le nôtre, en songeant particulièrement à nos ennemis et à ceux qui nous maltraitent. Sinon, à quoi servirait la compassion ?
Si vous passez votre temps à accomplir d'interminables tâches mineures, au moment de la mort vous serez envahi par l'angoisse et pleurerez de regret, comme un voleur jeté en prison se demande quel va être son sort. C'est pourquoi Milarépa déclara au chasseur Gonpo Dordjé : ‟ En cultivant une dévotion inébranlable envers ton maître et les Trois Joyaux, même si tu te retrouves démuni de tout, tu vivras et mourras rasséréné et le cœur plein de joie ”.
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