Le vaurien

J'avoue, la couverture m'a déplu : trop de couleurs, trop tape à l'oeil .
le teaser au contraire m'a fait tourner les premières pages. Et j'ai bien fait ;-) J'ai adoré le dessin à l'encre de chine, c'est beau, c'est noble, c'est assez magique , ça a un petit goût suranné et vieillot mais ça permet d'ancrer (encrer haha ;-) l'histoire dans une intemporalité appartenant au passé.
Cette aventure est un voyage initiatique, un maître au faciès de singe, habile aux arts martiaux, un peu bourru mais ami du bien et du juste ; un élève jeune, beau, naïf , qui part à la recherche de celle qu'il aime vendu par son père pour effacer sa dette de jeu .
Alors ça bastonne façon kung fu, ça virevolte et envoie des pruneaux, un peu trop parfois, un peu redondant .
On n'oublie pas l'imaginaire oriental, les esprits qui peuplent les forêts et les eaux, des tigres qui parlent, des singes qui se transforment en homme, des dragons bien sûr tatoués sur la peau, ou régnant sur les eaux troubles.
L'histoire est plutot sympa.
Les 10 dernières pages suivent à nouveau Mong Khéo dans ses aventures ; ouai ça m'a moins séduit . Je ne les trouve pas vraiment utile alors qu'on aurait pu retravaillé un peu plus finement la fin de la première aventure. .

Mong Khéo ressemble à u vieux vagabond. Il traverse la Chine lorsqu'il voit un jeune homme se faire agresser. Il prend sa défense et se révèle un excellent combattant. du coup, le village lui demande de partir à la recherche d'une jeune fille enlevée. Je n'ai accroché ni à l'histoire ni au dessin de cette BD.