L'eau qui dort

Après trois romans, Adriana Kritter publie son premier recueil de nouvelles, « L'Eau qui dort ».
Toutes ne sont pas inédites puisqu'elle en a dévoilé quelques-unes sur son site, mais une chose est sûre, toutes sont réussies !
De ce recueil, il se détache 3 ensembles ayant chacun leurs thèmes :
Les nouvelles à caractère cruel : « Papa Noël », « Un amour éternel », « La roue tourne », « L'eau qui dort », où malgré la cruauté, il y a toujours un espoir pour les protagonistes bafoués.
Celles à caractère historique : « Un avenir tout tracé », « Feue madame Eddy », « Trou noir », « Une femme au volant ». Ce ne sont pas forcément des évènements majeurs, mais c'est plutôt l'occasion de voir l'envers du décor, ou alors ce qu'il se passe avant l'évènement proprement dit.
Viennent enfin celles qui ouvrent et ferment le recueil : « Un réseau très social » et « Cachez ce sein… ». La note dominante est l'humour et dans ces deux textes, le Créateur se trouve dans des positions pour le moins embarrassantes, mais savoureuses…
Mais ces trois ensembles ne s'opposent pas, bien au contraire ils se complètent, et dans plusieurs textes, les femmes et leurs combats sont mis en avant, comme l'émouvant « Feue madame Eddy », « Une femme au volant » et sa détermination sans faille, et « Cachez ce sein… » (mon coup de coeur) où les hommes se voient dotés de seins !
Ce recueil est donc parfaitement équilibré et on ne peut que souhaiter qu'Adriana continue dans ce genre littéraire.
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