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EAN : 9782081243439
315 pages
Flammarion (14/03/2012)
3.89/5   51 notes
Résumé :
Erwin, Gisèle, Walter, Christiane ont aujourd’hui près de 70 ans. Ces Français, marqués à jamais par le sceau de leur étrange origine, sont nés dans une maternité SS. Leur secret renvoie à l’un des projets nazis les plus terrifiants entrepris entre 1935 et 1945 : créer une « race supérieure », future élite du IIIe Reich. Ce livre raconte la création de nurseries spéciales, les Lebensborn, par la SS. Les deux parents étaient sélectionnés selon leur « pureté raciale a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Heureusement qu'il y a des investigateurs,des journalistes curieux qui peuvent aider des personnes qui sont en quete de leurs origines,de leurs parents;d'autant plus difficile sont les recherches lorsqu'il s'agit de la periode de la seconde guerre mondiale.Maintenant,il est permis de consulter les archives.
Neanmoins,ce n'est pas facile de decouvrir que l'on est ne dans un lebensborn,dans une maternite SS;ces enfants d'alors ne sont pas responsables de leurs origines et des decisions prises par leurs parents,ils sont les dernieres victimes d'un regime totalitaire,idealise par un fou et ses fanatiques.Avant meme leur mise au monde,leur vie etait gachee et faites de souffrance.Ne leur jettons pas la pierre!
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J'ai une prédilection pour la période de la Seconde Guerre Mondiale. J'aime me documenter sur cette période et en apprendre toujours plus. Il y a quelques années, j'avais vu un reportage sur les Lebensborn. Ces "fontaines de vie" qui devaient produire les futurs dirigeants du Reich d'une race aryenne pure. Depuis, je n'ai de cesse de rechercher des informations dessus ...

Erwin, Gisèle, Walter, Christiane ont aujourd'hui près de 70 ans. Ces Français, marqués à jamais parle sceau de leur étrange origine, sont nés dans une maternité SS. Leur secret renvoie à l'un des projets nazis les plus terrifiants entrepris entre 1935 et 1945: créer une "race supérieure", future élite du Ille Reich. Ce livre raconte la création de nurseries spéciales, les Lebensborn, par la SS. Les deux parents étaient sélectionnés selon leur "pureté raciale aryenne" : grands, blonds, les yeux bleus. Les nourrissons y étaient abandonnés, puis adoptés par des familles modèles. Leur véritable identité était alors falsifiée. Ces enfants devenus adultes dévoilent pour la première fois leur histoire, depuis leur naissance dans un établissement du Lebensborn jusqu'à la maison-mère de l'organisation, ainsi que leur quête vertigineuse pour retrouver, des décennies plus tard, la trace de leurs parents.
Une enquête inédite qui met au jour une part sombre de l'histoire de France.

Nous sommes ici en présence d'un document, ce n'est en rien un roman. Nous suivons l'auteur, Boris Thioley, dans son enquête auprès d'enfants nés dans des établissements Lebensborn en France et en Belgique. Je ne savais même pas qu'il y avait eu une maternité nazie dans notre pays. Les explications sur le fonctionnement des Lebensborn font parfois froid dans le dos. L'organisation nazie était vraiment très performante en ce qui concerne la "création" des enfants parfaits.

J'ai aimé ce document avec les différents témoignages, c'est touchant et on se retrouve avec une foule d'informations à digérer. le livre comporte aussi quelques photos, elles me font presque peur. Ces grandes maternités complétement aseptisées, froides et blanches ... Je trouve ça flippant en fait.

En tous cas, j'ai beaucoup aimé ce livre. J'ai appris beaucoup de choses et je suis contente d'avoir pu mettre la main dessus.
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Lebensborn, la fabrique des enfants parfaits de Boris Thiolay
Contrairement à d'autres points de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, les Lebensborn, maternités modèles pour enfants de type aryen, n'a été traité que tardivement. La première raison est peut-être qu'il a été considéré que, par rapport à d'autres "types de populations", les personnes concernées étaient "peu nombreuses". Cela ne les a pas empêchées de souffrir des non-dits, des secrets, de la honte d'être, peut-être, enfant de SS.
C'est un sujet intéressant et j'ai été contente de pouvoir lire ce livre qui en parle "enfin". Beaucoup, publiés en allemand, n'ont pas été traduits et ce n'est pas facile à trouver en français.
Ce livre est bien documenté, intéressant sur le plan historique, parsemé d'anecdotes mais ce côté-là est trop peu développé à mon goût, faute de matière je suppose. Ce n'est pas faute d'avoir cherché, on ne peut pas reprocher cela à l'auteur. Les enfants concernés, qui parfois ignoraient leurs origines car, en plus, beaucoup d'archives avaient été détruites, étaient déjà âgés, ou morts, quand ce livre a été écrit.
Malgré son intérêt, je l'ai trouvé personnellement un peu fastidieux à lire. Mais je regretterais de ne pas l'avoir fait
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( 12/02/2015 )

" Lebensborn. La fabrique des enfants parfaits. Enquête sur ces Français nés dans les maternités SS " du journaliste Boris Thiolay a le mérite de s'attaquer à un sujet encore tabou.

On a beaucoup parlé et à raison de ce que et de ceux que le nazisme à détruit. Voulant comprendre cette politique de destruction. Mais rare sont ceux qui ce sont attelés à la recherche de ce qu'ils ont voulu construire dans le domaine de la notion de race et de la forme que cela a pris dans l'action.

C'est dans cette page niée, presque oubliée, que c'est insinué Boris Thiolay. S'y intéressant pour un article dans L Express, il a décidé d'aller plus loin. de partir sur les routes pour retrouver L Histoire des deux Lebensborn dans lesquels des Français sont nés, le Lebensborn de Lamorlay ( France ) et le Lebensborn de Wégimont ( Belgique ).

On va le suivre dans ses recherches archivistiques; dans ses déplacements sur les lieux où se sont déroulés ces pages d'Histoire; ses rencontres avec des passionnés, des professionnels et surtout avec ces enfants devenus adultes nés dans ces Lebensborn et qu'il est arrivé à identifier.

La rencontre avec ces adultes est très émouvante! C'est parce qu'il y a ce côté émouvant que ce livre passe à côté de la rigueur du travail historique. Mais c'est aussi parce qu'il y a ce côté émouvant qu'on accueille leur témoignage comme une parole qui peut enfin s'exprimer!

Ces adultes qui pour la plupart n'ont pas eu accès à leur propres histoires, soit parce qu'ils ont été adoptés, soit parce que leur naissance ont inscrit la honte des femmes dans la chair. Comment faire quand on sent que quelque chose ne va pas et qu'on se heurte au silence, alors qu'à côté de ça on grandit en pensant qu'on n'a pas sa place? Comment ce construire une vie, quand il nous manque le début de l'histoire?... Ils sont aussi les victimes de cette période de l'Histoire! Ils n'ont jamais demandé à naître et encore moins d'incarner la perfection de la race allemande! Ils n'avaient pas demandé la vie qu'on avait tracé pour eux!

Là où eux ont payé le prix fort, les personnes qui font partie du système des Lebensborn s'en sont sortis à bon compte! Les alliés n'y ayant rien compris à l'époque!

Sommes - nous plus armés maintenant pour comprendre?

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Travail très approfondi de l'auteur qui nous offre une description précise du Lebensborn dont ont a entendu parler dans des articles mais sans vraiment le connaitre et pour cause ,,,Les témoignages et le travail de fourmis nous donne un tableau assez précis de ce mouvement mais aussi de la vie de la population (parents et enfants) dans une Europe à feu et à sang.Merci à tous ceux et celles qui ont accepté de se dévoiler.
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critiques presse (2)
Liberation
23 avril 2012
Ainsi suit-on l’histoire collective (parfois de façon un peu confuse, moins d’allers retours dans le temps aurait facilité le confort de lecture) et individuelle d’Erwin, Gisèle, Georges, Christiane, souvent séparés de leurs mères, élevés en groupe, dispatchés ensuite au hasard des adoptions, à l’identité falsifiée.
Lire la critique sur le site : Liberation
Lexpress
15 mars 2012
Le journaliste Boris Thiolay lève le voile sur ces bambins oubliés.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
En août 1941, à Minsk, Himmler assiste à l'exécution par balles d'une centaine de Juifs - hommes, femmes, enfants - opérée par un détachement de l'Einsatzgruppe B. Ce jour-là, devant le spectacle, il montre des signes de nervosité. A chaque salve, son regard s'échappe vers le sol. Le général SS von dem Bach-Zelewski lui fait remarquer qu'il n'y a là que cent Juifs. "Mais regardez les yeux de nos hommes... Ils sont traumatisés pour le reste de leur vie", lui dit en substance, l'officier supérieur. Quelque temps plus tard, Himmler donne des instructions pour que l'on organise des conditions de travail plus humaines pour les tueurs. Le recours au camion à gaz va se généraliser, en attendant la construction de "véritables" camps d'extermination. (p. 23)
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Depuis 1946, le [service international de recherches de la Croix-Rouge] est établi à Bad Arolsen (...). A l'intérieur de six bâtiments quasi anonymes, qui abritaient auparavant une caserne de la Gestapo, est conservé le plus gros fonds documentaire au monde concernant les victimes du régime nazi : déportés, prisonniers politiques, travailleurs esclaves, familles séparées, enfants déplacés, etc. Au total, 50 millions de références, qui concernent 17,5 millions de personnes. (...) Avec une maniaquerie administrative glaçante, les nazis notaient tout : le nombre de poux sur chaque détenu ou le décompte de plusieurs dizaines de déportés fusillés, à deux minutes d'intervalles, au camp de Mauthausen, le 20 avril 1942, pour célébrer l'anniversaire de Hitler... (p. 11)
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Les témoins sont parfois gênants. Les historiens s'en méfient, car, souvent, les témoins se trompent. Ils reconstruisent peu à peu ce qu'ils ont vécu : ils mélangent ce qu'ils ont réellement vu à ce qu'ils en ont appris par la suite... C'est humain. Les témoins sont pourtant indispensables. Ils sont la preuve de ce qui s'est passé. Ils incarnent l'histoire, lui donnent un visage. Ils racontent ce que nous voulons savoir, et parfois ce que nous voulons entendre. C'est tellement humain. (p. 25)
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Le lebensborn,ce projet fou visant a fabriquer une race superieure,est une organisation criminelle.Et,pour remporter la guerre qui se prepare,Himmler veut apporter au Reich tous les individus racialement valables:"chaque germain du meilleur sang que nous amenons en Allemagne,est un combattant de plus pour nous et de moins pour l'autre cote"declame-t-il en 1938
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Les lebensborn avaient pour ambition d'etre des etablissements modeles exploitant au mieux le materiel genetique.Leur veritable visee -a long terme-la transformation biologique de toute une population,echappait a la grande majorite des meres pensionnaires,a l'exception de certaines epouses d'officiers SS.Mais le corps des Allemands etait bel et bien instrumentalise a des fins raciales et pour soutenir l'effort de guerre
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