Très intéressante réflexion sur le minimalisme actuellement très en vogue. Comment désencombrer son lieu de vie en ne gardant que l'essentiel, mais en y conservant une certaine harmonie, pour y être bien. L'auteure vit ou a vécu au Japon et est très influencée par le mode de vie japonais. Pays où l'espace du lieu de vie est très réduit. Mais l'auteure fait la différence entre le minimalisme de l'indispensable, dépouillement à l'extrême, et un espace cosy où l'arrangement intérieur correspond à une certaine esthétique, façon japonaise. Dans beaucoup de chapitres, elle nous incite à se débarrasser de nos vieilleries, que l'on répugne bien souvent à jeter ou à donner, pour tout un tas de fausses « bonnes » raisons, sentimentales, pécuniaires…. Il en résulte souvent une impression de redondances. Et l'on a parfois également l'impression qu'elle veut à tout prix nous imposer son point de vue, comme s'il était le seul valable. Mais dans l'ensemble, je trouve cet essai assez bien fait et, de plus, je partage la plupart des idées de l'auteure. Je me suis déjà débarrassé de l'inutile. Je suis près pour l'ascèse !
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J'étais très contente qu'elle sorte un nouveau livre... Mais j'ai été déçue... J'y ai simplement trouvé une pâle copie du livre de Fumio Sasaki "l'essentiel et rien d'autre" un livre qui date de 2015!!!
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Développement personnel, intéressant
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Nos choix de consommateurs coûtent très cher à l'environnement. Pour chacun des objets que nous achetons, nous puisons dans les ressources de notre planète. Il faut de l'énergie et des ressources naturelles non seulement pour les fabriquer et les distribuer, mas aussi ensuite pour les éliminer. Moins nous aurons d'objets, plus ces objets seront de qualité, et mieux ce sera pour la Terre et ses habitants.
La simplicité est un chemin de discipline et de sagesse qui conduit à l'essentiel, à une sorte de dépouillement intérieur qui rend profondément libre, disponible et heureux.
Les Japonais pensaient autrefois qu'il fallait utiliser les choses, car sinon celles-ci seraient envahies par l'esprit du démon Tsukumogami et viendraient alors nous hanter en disant: "Ne garde pas les choses dont tu ne te sers pas".
Une fois que l'on a matériellement désencombre sa vie, l'envie d'en faire autant dans son entourage apparaît.
Nous n'employons que 20 % environ de nos possessions. Les 80 % restants sont un amoncellements d'objets réservés en vue du futur ou en souvenir du passé. ( p 109 )
Rencontre avec Dominique Loreau pour la sortie de Quelques pas de côté
Petites carapaces orangées rebutantes qui pincent sans marcher droit, les crabes chinois envahissent les eaux du Nord. C’est l’angoisse. Ils arrivent par milliers. Ils grouillent et déstabilisent l’humain. Cette histoire, la cinéaste, photographe et écrivaine, Dominique Loreau l’a entendue sur les ondes radiophoniques. Elle a voulu creuser, comme ses protagonistes, et comprendre ces migrations, comprendre comment l’homme entre en relation avec l’animal, comprendre pourquoi l’homme se ferme, comme une huître, face à l’autre, à l’étranger vu comme un envahisseur. Au départ, la cinéaste s’était lancée dans un documentaire mais le Corona est venu contrecarrer ses plans. Ce sera donc un livre d’abord, le film ensuite.
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