Claire Gallois/5
2 notes
Résumé :
L’empreinte des choses cassées, c’est peut-être ce que nous nous cachons à nous-même et qui cependant nous fait vivre. Ecrivain et femme, la narratrice est reçue à l’Académie française. Son discours est peu habituel. Insolent. Brusque. Emouvant. Féroce. Au dénouement inattendu.
Elle passe en revue les épisodes d’une vie, sans fausse pudeur, moque la culture du paraître, affronte ses propres doutes et ne rate pas ses cibles. Tout le talent de Claire Gallois ti... >Voir plus
Elle passe en revue les épisodes d’une vie, sans fausse pudeur, moque la culture du paraître, affronte ses propres doutes et ne rate pas ses cibles. Tout le talent de Claire Gallois ti... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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L'empreinte des choses cassées de Claire Gallois. A l'occasion de son entrée à L Académie Française , la narratrice, nous livre son discours intronisation et éloge funèbre de son prédécesseur. Ce discours commence d'une façon plaisante tournant en dérision les vénérables sages qui y siège et bien nommés "immortels". Elle décide de ne parler d'aucun d'eux et de préparer plutôt l'éloge qui sera faite un jour par son successeur au noble fauteuil et lui éviter une longue éloge.
Elle commence alors son récit de séquences et réflexions sur sa vie par petites touches. J'ai été très déçue. Ses réflexions sur son passé sont sans intérêt à mon avis.cet rétrospective de ces moments de vies Ne trouvent pas leurs places dans une intronisation à l'académie, à mon avis.
Je l'ai lu malgré tout jusqu'à la fin. Mais ce n'est pas un livre que je recommanderai la lecture.
Elle commence alors son récit de séquences et réflexions sur sa vie par petites touches. J'ai été très déçue. Ses réflexions sur son passé sont sans intérêt à mon avis.cet rétrospective de ces moments de vies Ne trouvent pas leurs places dans une intronisation à l'académie, à mon avis.
Je l'ai lu malgré tout jusqu'à la fin. Mais ce n'est pas un livre que je recommanderai la lecture.
Citations et extraits (14)
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Je commençai à lui décrire le parcours magique de l'enfant à naître comme s'il s'agissait d'un conte pour classe élémentaire. « Au tout début, lui dis-je, il y a quatre microscopiques cellules de rien du tout. Elles se mettent aussitôt à se multiplier à une vitesse prodigieuse. Chacune possède un rôle, pour l'une ce sera la couleur des yeux, l'autre les perles dentaires. Et ainsi de suite. En cinq semaines, son système nerveux et son cerveau se forment. Son petit profil se dessine, ses bras et ses jambes apparaissent. A la sixième semaine, il franchit le cap du premier centimètre, il a un foie, un cœur, quarante et une vertèbres (au complet), les bras aussi longs que les jambes et même des plis aux coudes et aux genoux.
On peut se demander à quoi cela sert, tant les logiques du cœur humain sont dépassées. Personne ne maîtrise les histoires qui se déroulent, s'interrompent, recommencent, avec leurs mots qui vaguent dans l'espace virtuel, sans rencontrer d'écho. Chacun décide de la version qu'il souhaite donner du moment. Quant à traduire cette dernière en date, c'était, en l'occurrence, risquer de voir s'ajuster autrement la nature de mon affection la plus vraie. La confiance totale que j'avais toujours eue en mon fils s'écornait. Nous n'avions pas coutume de travestir la vérité, ni de prendre l'autre pour imbécile.
A vos yeux, un membre qui vient à trépasser représente obligatoirement une grande perte. Aux miens (à part nos amours proches), ce sont seulement les disparitions d'êtres jeunes qui valent tous les regrets. L'avenir s'ouvrait à eux, le vôtre est périmé. Il ne laisse que vestiges. A vous encenser décédés sur le tard, on bafoue la nature. Je n'ai jamais compris pourquoi l'on est mieux apprécié mort que vif. Je ne vous parlerai donc d'aucun disparu de vos rangs, nous les laisserons en paix, leur ego ne peut plus frétiller.
Deux cent quarante kilomètres me séparaient de Falls River et de là, il me restait trente-sept kilomètres pour atteindre Pecking . Des Prairies s'étendaient à perte de vue, sillonnées par l'autoroute . Les villes se succédaient, et même si le terme "ville" semble un peu excessif pour les de rire , elles portaient toutes des noms pleins d'espoir : Harmony, New Marseille ,Valhalla...
Sous le sanctuaire, un souterrain où l'on progresse dans le noir en laissant glisser une main contre les pierres, à la recherche de la clé du paradis fixée quelque part dans ce labyrinthe. J'ai pu la toucher du bout des doigts. C'est une expérience très mystique que de progresser ainsi en aveugle. Selon les moines, l'obscurité rend tous les hommes égaux. En revanche, à la surface, le temple est consacré à la lumière afin de nous guider vers la connaissance et la vérité.
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