AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Commissaire Velcro tome 5 sur 9
EAN : 9782372600774
280 pages
Palémon éditions (28/03/2017)
2.36/5   7 notes
Résumé :
Jimmy Quévélé, vendeur d'objets d'art à Quimper, est assassiné quelques jours avant une exposition d'art malgache dans la capitale cornouaillaise.
Habitué des enquêtes bretonnes, le commissaire Velcro va découvrir Quimper et son impressionnante cathédrale. Mais il va aussi devoir dénouer les fils d'une intrigue opposant ambition occidentale et culture ancestrale et mêlant amour, amitié et vengeance...
Que lire après Commissaire Velcro , tome 5 : L'enfant pétrifiéVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Il s'en passe des choses à Quimper. le vol d'un objet d'art, un lithopédion qui est plutôt une pratique ancestrale malgache de conservation d'un corps de nouveau né, au Centre d'art contemporain.

Puis le meurtre par flèche empoisonnée du brocanteur qui s'est procuré le lithopédion. Puis le meurtre d'un mari jaloux, militaire faisant souvent des voyages à Madagascar et dans la ligne de mire de certains policiers parisiens. Autour de ces hommes, des femmes séduisantes, jalouses, aimantes.

le Commissaire Velcro est parachuté à Quimper pour cette enquête. Cela tombe bien, il aime la tranquillité de la Bretagne. Il doit travailler avec les enquêteurs locaux pas très doués, il faut le dire. Cet homme observe, discute avec les différentes personnes qu'il rencontre.

Il fait la part des choses, recoupe les informations, relie les protagonistes de cette triste histoire, doucement, sans violence.

La violence est à Paris avec les attentats.

C'est une histoire d'amitié, d'amour et de haine.

Enquête agréable sans hémoglobine et bien menée.

Merci à Masse critique de Babelio et aux Éditions du Palémon pour cette découverte bretonne.


Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
Commenter  J’apprécie          230
Velcro, commissaire parisien, est envoyé à Quimper sur les ordres de son supérieur, le divisionnaire Lefèvre, pour tenter non seulement de résoudre le meurtre de Jimmy Quévélé, un vendeur d'objet d'art, mais aussi de retrouver Quentin Hennéque, un militaire en poste à Madagascar qui a mal tourné et qui en plus de faire du trafic d'objets d'art avec des personnes comme Jimmy, pourrait être impliqué dans des projets bien plus importants qui mettrait la stabilité du pays et de ses relations avec le reste du monde en danger. L'enquête prend une toute autre tournure lorsque Quentin Hennéque est tué à son tour, de la même manière que l'a été Jimmy Quévélé.

Tout d'abord merci à Masse Critique et aux éditions Palémon pour ce partenariat. J'avais découvert avec plaisir cet éditeur et cette collection lors d'un précédent partenariat et ce fut avec entrain que j'entamais la lecture de L'enfant pétrifié. Mais si Hugo Buan m'a donné envie d'en lire davantage sur son commissaire Workan, Valérie Lys est loin de m'avoir convaincue avec son commissaire Velcro.

Il ne s'agit pas réellement d'un problème de rythme. Contrairement à ce que l'on pourrait croire il se passe beaucoup de choses à Quimper. Une exposition sur l'art malgache présentant le corps d'un nouveau né conservé selon les coutumes de ce peuple, deux meurtres commis avec le même procédé peu commun, un militaire soupçonné d'être lié à un énorme trafique, des histoires sentimentales et familiales qui s'entremêlent, ... Valérie Lys nous dévoile tout ceci au fur et à mesure, relançant chaque fois l'intérêt du lecteur pour cette histoire. Et pourtant je n'ai définitivement pas accroché avec son récit. Ce qui me gêne dans tout ça c'est la passivité du commissaire Velcro. Je ne lui demande pas de courir partout, de tirer sur tout et tout le monde. Mais tout au long de ma lecture j'ai vraiment l'impression qu'il se laissait porter par les évènements. Son enquête avance non pas parce qu'il fait des recherches mais grâce au hasard de ses rencontres avec les différents protagonistes qui peuplent la ville. D'accord cela ne l'empêche pas de réfléchir au final ni de recouper les informations mais toute cette partie nous ne la voyons pas, ce qui m'a vraiment donné l'impression que Velcro se laissait littéralement porter par le vent. Aurait-il réellement compris le fin mot de l'histoire si le hasard ne l'avait pas mis sur le chemin de Alex et William ? Je ne parierai pas là-dessus. Au final j'éprouve un sentiment de facilité qui ne me plait pas, comme si tout lui arrivait sur un plateau d'argent.

L'autre gros point négatif pour moi se situe dans le parti pris de l'auteur. Qu'elle s'égare sur cet éternel débat entre art moderne contre art classique, je veux bien le lui concéder étant donné que tout tourne autour d'une histoire d'exposition artistique. C'est logique, même si c'est franchement rasoir. J'adore l'art, j'ai même un diplôme supérieur dans ce domaine. Mais Merlin que je me fous de savoir que l'auteur aime et défend farouchement l'art moderne, comme lorsqu'un artiste empile et soude différent matériaux pour en faire une oeuvre. Personnellement je n'aime pas ça et je me suis sentie non pas agressée mais presque jugée parce que je faisais partie de ceux qui préfèrent et défendent "le classique". Comme si l'auteur voulait absolument me convaincre. C'est franchement dommage parce qu'à côté de ça tout ce qu'elle nous raconte sur l'art et les coutumes malgaches est vraiment très intéressant. On sent qu'il y a quelques recherches derrière ses propos, qu'elle a pris le temps de ce renseigner (ou peut-être est-ce une passion personnelle ?).

En revanche il y a une chose que je ne comprends pas. Que vient faire cette histoire d'attentat dans tout ça ? Cela n'apporte rien au récit et cela n'a pas d'incidence sur les protagonistes (certains sont bien sûr inquiet à l'idée que le terrorisme parvienne jusqu'à eux mais cela s'arrête là). Au final, exactement comme pour l'art, cet attentat survenu à Paris n'est qu'un prétexte pour permettre à l'auteur de se lancer dans un débat sur le terrorisme en obligeant Velcro à une véritable introspection intérieure. Je suis navrée Mme Lys, mais en ce qui me concerne vos propos sur le terrorisme n'ont rien à faire dans ce livre.

Que reste-t-il donc à L'enfant pétrifié ? Une enquête qui avance doucement et qui est presque trop facilement résolue au détour de rencontres hasardeuses, des protagonistes qui non seulement semblent tous jouer un double jeu mais ont aussi parfois bien plus en commun qu'on ne le soupçonnerait. Des péripéties qui arrivent à temps mais qui ne suffisent pas, en ce qui me concerne, à contrebalancer le pacifisme du personnage principal. Des débats stériles qui me font soupirer mais un choc des cultures tout à fait captivant. C'est dommage parce qu'il y avait vraiment du bon dans ce roman. Malheureusement en le refermant les points positifs ne sont pas ce qui m'est le plus resté en mémoire, bien au contraire.
Lien : http://lesmotspourrever.com/..
Commenter  J’apprécie          20
Quand on est médecin biologiste, émigrée de la région parisienne, venue se perdre dans une des capitales bretonnes, que l'on se passionne de littérature, on se retrouve à écrire un polar !
Le titre fait référence au lithopédion ( foetus issu d'une grossesse extra-utérine non arrivée à terme, et qui est mort sans avoir été expulsé. Il s'ensuit une calcification.) Étymologiquement le terme signifie "enfant de pierre" d'où le titre "l'enfant pétrifié" il n'y a pas à aller chercher bien loin.
Après il y a Quimper, sa cathédrale saint Corentin, son musée des beaux arts, son musée de la faïence, ses "fleuves", l'Odet, le Steïr, le Frout et le Jet.
Jusque là tout va bien...
Commissaire Velcro, confronté aux locaux, commissaire le Diguet, décrit comme étant d'une humanité consternante !
Comment peut on qualifier ainsi un individu, je trouve ça consternant !
Quelques pages plus loin, la médecin légiste de Brest, présentée comme "celle qui présentait le moins d'arguments, sauf ceux de la fuite. La soixantaine blette, ...."
Ça se veut drôle ou pas ?
On continue et on découvre une vieillarde pouvant être belle l'espace d'un instant quand on s'apercevait qu'elle avait "de l'intelligence, de la compétence et de la répartie"... euh ! .... savez vous qu'on peut être vieille, décatie mais avec encore de l'esprit !
Globalement ce roman est de bonne tenue si ce n'est les clichés déjà révélés. Encore un exemple pour la route : l'inspecteur parisien par qui la vérité éclate, est plutôt bien mis de sa personne , alors que les autochtones rencontrés sont pour la plupart, vieux, décatis, laids .... clichés je vous dis.
J'oserais vous dire Madame, qu'il y a des cons à Aucaleuc, à Quimper, à Rennes et même à Paris ...
À bon entendeur salut Madame !
Commenter  J’apprécie          30
Dès l'évocation du commissaire Velcro, j'ai pensé à Hercule Poirot, Sherlock Holmes, Adrian Monk, Patrick Jane,... tous ces personnages fictifs qui ont un sens de déduction que je leur envie.

L'intrigue est très bien menée. Je pensais avoir trouvé le coupable des assassinats au début du roman mais bien sûr c'était trop évident pour que ce soit juste. Laissez-vous emmener par le commissaire Velcro et voyez comme la vengeance est un plat qui ne refroidit jamais.

C'est le premier livre où je lis que l'on cite les faits dramatiques qui ont touché la France ce dernier temps, les attentats, et je peux dire que cela ne m'a pas laissé indifférente. Cela fait bizarre.

J'ai lu ce roman presque d'une traite alors je pense que je vais me laisser tenter par d'autres titres de cet auteur.

Merci à Babelio et aux éditions Palémon pour cette découverte.
Lien : http://unlivreunwakanda.cana..
Commenter  J’apprécie          40
Très bon roman sur une enquête peu banale dans la capitale Cornouaillaise qu'est Quimper. le commisaire Velcro suit la disparition d'un objet Malgache lors d'une exposition ainsi que deux meutres à priori lié à celle-çi. C'est bien écrit, fluide, il y a de nombreux rebondissement, Quimper y est très bien décrit tout comme les personnages. Belle découverte qui me pousse à lire d'autre livres de l'auteur
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Le spectacle était navrant. Véritable mise en scène de notre solitude. Elan narcissique contemporain. Nous n'avons jamais autant communiqué entre nous et paradoxalement nous ne nous sommes jamais sentis aussi seuls. Notre vie est devenue une sorte d'egotrip sans but et sans billet retour.
Commenter  J’apprécie          90
Nous avons tous notre libre arbitre. C'est la route que nous choisissons qui fait de nous ce que nous sommes. Un virage à droite ou à gauche et c'est notre vie qui bascule.
Commenter  J’apprécie          151
Loin des ambitions destructrices, des trahisons et des frivolités contemporaines, mes valeurs étaient solides et saines. Clé de mon bonheur en tout cas.
Commenter  J’apprécie          120
Je n'arrive jamais à ressentir un sentiment fort pleinement, sans arrière-pensée, sans autocontrôle.
Commenter  J’apprécie          140
La vie n’est qu’une succession d’évènements qui s’emboîtent les uns dans les autres, plus ou moins bien d’ailleurs.
Commenter  J’apprécie          100

autres livres classés : bretagneVoir plus


Lecteurs (14) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Les rouges et noirs" de Valérie Lys.

Qui est interrogé en premier ?

Marie
Laura
Solenn

10 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Commissaire Velcro , tome 4 : Les Rouges et Noirs de Valérie LysCréer un quiz sur ce livre

{* *}