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EAN : 9782356741349
160 pages
Daniel Maghen (06/04/2023)
4.29/5   133 notes
Résumé :
Paul et Gaëtan Brizzi ont adapté la partie la plus célèbre de la Divine Comédie : L'Enfer de Dante, l'une des plus grandes œuvres littéraires de tous les temps.
L'Enfer est la première partie de la Divine Comédie de Dante, un grand classique de la littérature italienne. Si le récit est complexe, l'idée centrale est simple. Guidé par le poète Virgile, Dante traverse les neuf cercles de l'Enfer pour retrouver sa bien-aimée Béatrice au Paradis.
Paul et Ga... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Les auteurs Paul et Gaétan Brizzi se sont attaqués à une oeuvre assez difficile à retranscrire sur le format de la bande dessinée. Ils réclament notre indulgence dans la préface pour cette vulgarisation car il manquera sans doute des parties importantes de l'oeuvre pour les fins connaisseurs.

Je ne suis pas l'un de ces néophytes de ce poète florentin du XIII ème siècle. J'en avais entendu juste parler dans le film « Da Vinci Code » dans un tout autre registre de culture. C'est dire ! Pourtant, l'enfer est son oeuvre la plus connue à travers le monde. On chante ses louanges à travers des tableaux de la Renaissance.

J'avoue que je ne savais pas qu'il y avait neuf cercles en enfer correspondant à un pêché différent, ni même d'ailleurs que l'enfer avait une existence légitime. J'ai toujours supposé qu'il existait déjà sur terre en des territoires non avantagés par la dictature, la guerre ou la famine.

Le dessin est réellement magnifique bien que l'enfer ressemble plus à des territoires désolés de planètes vides. Je pensais y trouver un côté assez terrifiant et horrifique mais ce n'est que de la morne désolation.

On retrouve certaines figures mythiques de l'histoire et de la mythologie. Il n'y a pas de véritables rencontres (mise à part celle avec Virgile qui joue l'entraîneur), ni même de suspens intolérable. J'ai été un peu déçu par ce déroulé très contemplatif. Même la narration m'a paru diffuse. Non, je n'ai pas été transcendé par cette lecture où l'on peut se perdre dans les cercles. Je conçois cependant que l'on peut l'être.

Je pense que les auteurs auraient gagné à moderniser l'oeuvre en nous offrant une autre version un peu plus inédite. Il reste néanmoins à contempler de magnifiques fresques graphiques. Quelle divine comédie, quand même !
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Au fond d'une « forêt obscure », Dante rencontre Virgile qui va le guider au travers du Purgatoire et des neuf cercles de l'Enfer pour retrouver Béatrice, sa bien-aimée, au Paradis. ● La première chose à dire à propos de cet album est que les dessins sont absolument somptueux. C'est un ravissement pour l'oeil de voir la finesse du trait, l'utilisation optimale du crayon noir, la simplicité des moyens associée à un rendu réellement formidable. Les monstres, et peut-être plus encore les décors, sont exceptionnels. ● Ce que le récit de Dante peut avoir de répétitif est complètement gommé par l'enchantement qui saisit le lecteur dans la contemplation de ces dessins. A chaque décor, on a l'impression que les auteurs ne pourront pas faire mieux, et pourtant le décor d'après est encore plus réussi. ● le seul bémol est que pour la compréhension du récit, celui-ci aurait gagné à être divisé en chapitres en fonction des cercles traversés. Parfois on ne sait plus très bien où on en est. ● Mais c'est un détail, et l'album est d'une qualité exceptionnelle. La Divine Comédie m'est toujours tombée des mains ; Paul et Gaëtan Brizzi m'ont réconcilié avec ce long poème et m'ont finalement permis de le lire !
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Club N°51 : BD sélectionnée ❤️
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Depuis le temps que je voulais lire ce livre... et bien voilà, c'est fait ! ;)

Graphiquement c'est magistral, on dirait des gravures à chaque planche.

Aaricia
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L'adaptation de l'Enfer, premier volume de la Divine Comédie de Dante Alighieri, en un format hybride entre la BD et la gravure.

L'entreprise de Paul et Gaetan Brizzi est dantesque !

On suit donc Dante et Virgile à travers les 9 cercles de l'Enfer, dans une version résumée de l'oeuvre originale où l'on retrouve quelques-uns des tableaux classiques des différents cercles.

C'est très beau, rappelant par moment l'oeuvre de Gustave Doré.

Ça va un peu vite, sans doute trop, tant on aurait aimé continuer à s'émerveiller devant les différentes illustrations des auteurs.

Malheureusement pas de Purgatoire ni de Paradis de prévu, ce qu'on regrettera un peu en fermant ce tome unique, tant les illustrations valent de s'y plonger très longuement, surtout la magistrale luxure qui se retrouve en couverture de l'ouvrage.

Un grand plaisir visuel !

Greg
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Magnifique BD adaptant cette oeuvre magistrale qu'est l'Enfer, première partie de la Divine Comédie.

Les dessins sont un plaisir à regarder, certaines planches rappelles les gravures de Gustave Doré.

Une adaptation plus longue et plus détaillée de l'Enfer ainsi que celles du Purgatoire et du Paradis auraient été parfaites tant le chef-d'oeuvre de Dante Alighieri est indispensable.

Mörx
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L'enfer de Dante est ici superbement illustré.

On se surprend à chaque page a admiré tous les détails des illustrations des frères Brizzi.

Un vrai coup de coeur.

Samuel
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J'ai adoré les détails du dessin, le noir et blanc.

Je ne connais pas l'oeuvre originale mais je peux imaginer la grandeur et la complexité de l'oeuvre au vu de la densité de la BD.

Morgane N.
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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Je l'avoue humblement, je n'ai jamais trouvé l'énergie nécessaire à la lecture de la Divine comédie. Ce voyage en enfer dont se sont inspiré de nombreux peintres dont Jérôme Bosch avec son Jardin des délices dont la splendeur me fascine à chaque fois que mes yeux ont la chance de l'admirer,m'a pourtant toujours intrigué. Son écriture en vers en 1300 en est la raison majeure! Aussi,c'est avec curiosité et avidité que je me suis emparée de cet album des frères Brizzi qui ont choisi de nous résumer la partie la plus inquiétante de ce voyage: l'enfer ! Je me suis glissée dans la peau de Dante pour suivre Virgile dans ce monde destiné aux damnés afin de retrouver Béatrice, son grand amour à l'issue de ce périple. J'ai côtoyer la souffrance,l'horreur,les visions les plus cauchemardesques qui puissent être. J'y ai croisé des personnages de la mythologie,de la bible et même Diogene. J'ai reconnu toutes les racines de notre culture. J'ai compris la signification des cercles qui constituent l'enfer et j'ai été bien heureuse de n'y être que de passage! Pourtant,si j'en crois Dante,j'y aurais eu toute ma place puisque s'y retrouvent " les misérables...punis pour avoir été incrédules, matérialistes et hérétiques." !
Le graphisme est splendide, en noir et blanc car nous sommes bien dans les ténèbres. le rouge aurait pu s'inviter dans certaines scènes mais cela aurait peut-être donné trop de vie à cet univers de désolation et de lamentations. La barbarie est omniprésente mais finalement justifiée par Dante puisque les suppliciés ne récoltent que le fruit de leurs vices et turpitudes durant leur passage sur terre!
Ignorante de la version originale,je ne sais pas si l'attitude de Dante durant ce voyage est conforme à ce qu'il en a écrit maisj'ai été surprise de son manque de réaction de terreur face à cette immersion dans ce qui existe de plus abjecte. Très peu d'émotion dans cette aventure.
La volonté dePaul et Gaetan Brizzi de vulgariser l'oeuvre de Dante et " faire un livre pour un vaste public au risque de s'aliener le milieu intellectuel" me semble parfaitement atteint.
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L'enfer est pavé de bonnes intentions,... Maintenant il est tapissé de belles illustrations...

Il n'est pas simple de marcher dans les traces laissées par Sandro Botticelli le premier à avoir illustré la Divine Comédie, qui a d'ailleurs inscrit dans notre inconscient collectif cette carte de l'enfer en forme de cône inversé ou d'entonnoir ;
Il est loin d'être aisé de suivre les pas de Gustave Doré qui réalisa en son temps 136 sublimes illustrations de la Divine Comédie, dont certaines sont également passées à la postérité ;
Il peut être compliqué de se frotter aux illustrations qu'à pu faire William Blake à la fin de sa vie et qui disait "l'imagination n'est pas un état : c'est l'existence toute entière" ;
Il faut savoir faire fi des 100 aquarelles réalisées par Salvador Dali en 1950, pour une commande qui sera finalement annulée ;
Il faut pouvoir s'affranchir des sublimes illustrations plus récentes de ce poème par Lorenzo Matteotti, et de celles peut-être moins réussies (c'est subjectif) du plasticien Miquel Barcelo....

Bref illustrer la Divine Comédie est une gageure, pour ne pas dire entrer dans une forêt obscure et pour citer les premiers vers du Chant III "« Par moi on va dans la cité dolente, par moi on va dans l'éternelle douleur, par moi on va parmi la gent perdue. Justice a mû mon sublime artisan, puissance divine m'a faite,et la haute sagesse et le premier amour. Avant moi rien n'a jamais été créé qui ne soit éternel, et moi je dure éternellement. Vous qui entrez laissez toute espérance. » Ces paroles de couleur sombre, je les vis écrites au-dessus d'une porte" (traduction Jacqueline Risset).

Comme un pied de nez cet ouvrage commence par une dédicace de l'éditeur aux auteurs : "Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait." Mark Twain
Et quelle RÉUSSITE, voilà mon premier gros coup de coeur de l'année, mon premier 6 étoiles..
Et comme ce magnifique ouvrage débute par un "avertissement", une fois n'est pas coutume, je vais donner à cette critique une forme épistolaire :

Messieurs Paul et Gaetan Brizzi,

Je me permets en toute modestie de m'adresser à vous.
Peut-être me lirez-vous, insidieusement je l'espère....
Peut-être cette "lettre" restera lettre-morte, inconsciemment je ne le souhaite pas.....
Peut-être, et sûrement, cette lettre sera-t-elle lue par de futurs lecteurs, et je l'espère tant votre travail mérite d'être récompensé, tant votre ouvrage ouvre la voie de ce poème au plus grand nombre.

Alors certes, on pourra me renvoyer un certain manque d'objectivité, tant pour moi la Divine Comédie est le chef d'oeuvre absolu, mon livre de chevet, dont je dispose en de nombreuses éditions toutes différentes tant ce poème écrit au XIVe siècle est d'une telle richesse, d'une telle subtilité.
Alors j'en convient ce n'est pas un texte qui se apprivoiser si facilement. Il nécessite un réel effort de contextualisation. Il nécessite d'avoir certaines connaissances historiques, mythologiques, théologiques, philosophiques, je m'arrête là avec les mots en iques (je me permettrai une autre litanie d'adjectifs concernant votre travail).
Mais ce poème tant par sa densité, sa profondeur, son atmosphère, sa lumière toute en nuance de sombre pour l'Enfer, son émotion ne peut s'affranchir de représentation qu'elles soient mentales ou physiques.

Je me permets de vous citer : "Nous avons alors préféré ne pas nous décider avant, d'une part, de nous être familiarisés, bien évidemment, avec l'oeuvre elle-même, et, d'autre part, avant d'avoir réfléchi à la forme que notre travail pouvait prendre. de toute évidence, il nous fallait envisager une approche de vulgarisation. Faire un livre pour un vaste public au risque de s'aliéner le milieu intellectuel. Bref, rester humbles, mais veiller, aussi et surtout, à ne pas trahir l'esprit du génie italien."
Et bien on ressent cette appropriation, et cette retranscription dans ce que vous appelez travail de vulgarisation. C'est extrêmement bien réussi. le récit n'a rien perdu de son côté onirique et vous avez réussi à y insuffler un je ne sais quoi qui le rend accessible tout en conservant son côté érudit.
Et c'est bien tout ce qui fait le charme et la qualité de votre ouvrage, on est en permanence sur un fil invisible entre BD et illustration. Et quelles illustrations !!!
La couverture à elle seule est juste magnifique ;
L'arrivée devant les portes de la cité de Ditè la ville dolente est imposante ;
La source du Phlégéthon tonitruante ;
Toutes les enceintes sont majestueuses ;
La tour à degrés vertigineuse ;
La porte de l'Enfer inquiétante ;

Et mention spéciale pour le visage de Dante qui retranscrit à merveille les sentiments qu'il traverse au long de son périple, vous avez sublimement "animé" ce visage que généralement on connaît très austère sur les représentations que nous avons de lui.

Vous avez réussi cette symbiose parfaite entre illustration et BD, on est constamment sur ce jeu d'équilibriste entre ces deux disciplines un peu comme Dante est Virgile en equilibre sur cette corniche....
Chaque "vignette ou case" pouvant être extraite de votre ouvrage et devenir une image à elle seule, une petite oeuvre d'art que l'on sent travaillée, voire ciselée.

Soyez rassurés vous avez relevé ce "défi" avec brio, vous avez réussi l'impossible et soyez-en remerciés pour la qualité de vos dessins, la fluidité de la lecture, l'enchaînement des pages avec et sans dialogues, etc...
Vous n'avez rien à envier à vos illustres prédécesseurs....

Alors chers auteurs, si Olivier Souillé, directeur de la galerie Daniel Maghen vous propose de faire de même avec le Purgatoire et le Paradis, n'hésitez pas. Et si cela ne se fait pas, je refranchirai sans aucune crainte les portes votre Enfer.
Et je termine, ce message en vous assurant de toute mon indulgence (celle que vous demandez en fin d'avertissement), tant votre travail est merveilleux et sublime.
Soyez assurés de mon plus grand respect quant à votre travail, et de mes plus vifs remerciements pour un sublime moment de lecture.

Signé : Aquilon

Purgatoire - Chant IV : "Le poète comprit que j'étais stupéfait de voir le char de la lumière passer entre nous et l'Aquilon."
Purgatoire - Chant XXXII : "Les sept nymphes, autour, faisaient un cloître en cercle, avec ces lumières à la main qui ne redoutent ni l'Autan ni l'Aquilon."

PS : Votre BD de l'Enfer nous emmène au Paradis de l'illustration, sans passer par le Purgatoire contredisant Châteaubriant qui disait : "Le purgatoire surpasse en poésie le ciel et l'enfer, en ce qu'il présente un avenir qui manque aux deux premiers.".
Votre Enfer est un Paradis pour les yeux.
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critiques presse (3)
Auracan
31 janvier 2023
Si les frères Paul et Gaëtan Brizzi nous avaient déjà fortement impressionnés avec l’adaptation en bande dessinée des contes drolatiques d’Honoré de Balzac, on peut dire que L’enfer de Dante, roman graphique hybride partagé entre illustration et bande dessinée, apparait carrément incroyable.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDGest
24 janvier 2023
La divine Comédie a beau être considérée comme l’un des chefs-d’œuvre de la littérature, il faut bien reconnaître que seuls les amoureux des Belles Lettres sont à même d’y trouver une forme de satisfaction, à défaut de plaisir.
Lire la critique sur le site : BDGest
LigneClaire
23 janvier 2023
Un travail de lithographie, de gravure pour le cadre graphique et de simplification de l’accès littéraire car pas simple le propos même si l’on sait que ce brave Dante veut aller retrouver chez les morts sa dulcinée récemment décédée.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
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DANTESQUE OU PAS DANTESQUE ?

Le dessin est Dantesque. Le mot est juste pour ça. Tout est à la pointe du crayon Caran d’Ache 2B. Le trait est d’un classicisme absolu. Tout en dégradé estompé. Pas une couleur. Les décors inspirés de la Renaissance italienne sont magistraux. Ne serait ce que pour eux vous devez ouvrir l’album.

Le texte, j’ai beaucoup moins été happé. Parfaitement écrit et en beaux caractères, genre police latine, il n’a pas suivi la somptuosité ambiante. Est ce le texte ou sa traduction originale qui est ainsi ? Est ce une adaptation plutot raccourcie ? J’ai trouvé que c’est moyen et peu intéressant. Pas d’élan poétique, pas de recherche dans le style. .

Devant tant de renommée, cet ouvrage l’ayant plusieurs fois ouvert mais vite abandonné quelque soit la traduction téléchargée, je m’étais fait une joie de pouvoir le lire dans une version à ma portée.

Que nenni. Quelle déception ! Je crois que les deux auteurs ont respecté l’original avec tout leur talent. Et bien ce doit être l’original qui est décevant. C’est comme pour Cervantes et son Don Quichotte. Un immense ennui. Quel intéret, sinon archeologique à lire ces créations hors de leur siècle.

Ma conclusion. L’album doit être lu pour ce que les deux auteurs ont créé, l’Illustration. Pas pour le Dantesque. Le mot ne veut plus rien dire pour moi.




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Au milieu du chemin de notre vie je me retrouvai dans une forêt obscure...

J'avais perdu ma douce Béatrice, qui enchantait mes jours. J'en étais inconsolable. Même ma belle ville de Florence, que j'aimais tant, m'était devenue indifférente.
Je n'avais plus goût à rien. Le monde m'était devenu insupportable.
Je décidai finalement de me retirer dans ma propriété isolée en pleine campagne et de me satisfaire du reposant spectacle de la nature
C'est au cours d'une longue promenade que je me retrouvai complètement perdu au milieu de ces arbres centenaires.
Harassé, je me laissai glisser au sol et finis par m'endormir.

(INCIPIT)
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Dans les bras si doux de Béatrice, mon âme, ma pauvre âme tellement mise à mal au cours de ce douloureux voyage, connut enfin une béatitude que je ne croyais plus possible.

Les mots me manquaient, il ne me restait que mon esprit pour essayer de comprendre ce que je venais de vivre avec le merveilleux Virgile. Virgile sublime, indomptable, qui venait de s'acquitter d'une mission qu'aucun être humain n'aurait pu remplir.

Aucun être humain, dis-je ? Alors quoi ? Tout cela n'aurait-il été qu'un rêve ? J'avais pourtant toujours su faire la distinction entre le corps et l'esprit ! Par quels phénomènes défiant l'entendement aurais-je été l'acteur d'une divine comédie conçue par un ange rédempteur Je ne saurais le dire.

Ces épreuves subies et surmontées victorieusement, avec un poète pour guide, les aurais-je vraiment vécues avec mon corps de chair et de sang ? Et si cette chute que j'avais faite, après avoir eu cette vision de toi, Béatrice, m'avait été fatale...

Alors... alors... Virgile, où es-tu ? Réponds-moi.
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Nous ne sommes ni traîtres, ni fourbes ! Mais de passage vers un monde moins cruel.
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Voici Aristote, entouré de Socrate et Platon, qui devisent sur le sens de la vie. Et, vois-tu, malgré leur esprit vif et digne d’exemple, leurs débats les amènent systématiquement à la même conclusion… leur impuissance à comprendre.
P34
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