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EAN : 9782368123454
333 pages
Charleston (12/02/2019)
4.01/5   82 notes
Résumé :
Chaque 27 juillet, Barnabé Quills organise une fête somptueuse dans sa propriété dominant l'océan. Cette année, la ville côtière de Black, en Californie, est en émoi. Lors de la fête annuelle, la jeune Théa Vogue a sauté dans le vide.
Pour son troisième roman, Alia Cardyn nous plonge dans le quotidien d'une petite ville et de 27 juillet en 27 juillet, nous explique le choix de Théa. Servi par une écriture ciselée, un magnifique roman sur l'amour, la filiatio... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
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Tous les 27 juillet, Barnabé Quills organise une grande fête au bord de mer dans cette petite ville du nom de Black. le 27 juillet 2014, Théa, une jeune fille saute du haut de la falaise. Pour découvrir le fin fond de cet acte désespéré, il nous faut rencontrer une panoplie de personnages, découvrir les lettres de la mère de Théa décédée et enfin le carnet intime de Théa.
Plusieurs procédés narratifs sont donc en oeuvre dans ce roman Charleston. de nombreuses ellipses, des personnages parallèles, j'ai eu du mal à rentrer dans ce roman qui m'a semblé dispersé et décousu. En l'ayant fini, j'ai toujours ce sentiment de ne pas avoir cerné l'intérêt de ces personnages sans lien apparent avec Théa. À côté de ces difficultés, l'écriture est tout à fait agréable, très poétique, à mi chemin entre la philosophie et le développement personnel. Il y a aussi beaucoup de douceur et de tendresse dans la plume d'Alia Cardyn, une vague idée du bonheur, de l'espoir et cette citation qui colle bien au roman : « ils ne croyaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait ».

C'est en conclusion, une histoire sur les blessures liées à l'enfance, toutes ces ratures qu'on enregistre depuis petit et nous font grandir à côté de l'essentiel. L'héritage familial en guise de destin, en guise de flambeau. Des êtres qu'on aime mal, qu'on laisse s'enfuir même si on les aime, qu'on garde alors qu'ils ne nous conviennent pas.

Théa aura sauté dans le vide comme s'il ne restait plus rien à attendre de la vie. On découvrira au fil des pages la souffrance de Théa et de tous ces êtres rongés par l'absence d'amour.

Un beau roman mais qui aurait gagné en intensité avec une trame plus directe il me semble, sans tous ces allers-retours temporels, et ces personnages qui n'apportent pas grand chose à l'histoire.
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Lorsque Alia Cardyn me contacte pour me proposer la lecture de son livre, j'avoue ne pas être dans un état d'euphorie extrême. Je suis un garçon (oui je sais on est plutôt rares sur Bookstagram) et les éditions CHARLESTON ne semblent s'intéresser qu'aux filles qui lisent la vie en rose ! Pourtant en gros, sur la couverture, on me dit que Thomas de Bergeyck a beaucoup aimé ce roman…

Allez, je suis un fou, je me lance. J'adore décoller les étiquettes qu'on met sur les gens, les livres ou les écrivains …

Dés les premières pages, Théa s'élance et se jette dans le vide. On ne peut dés lors que vouloir découvrir les raisons de ce geste.

Il sera question d'amour dans la petite ville de bord de mer de Black où les êtres aiment et souffrent parfois en retour. L'amour sous toutes ses formes. L'anamour (merci Gainsbourg pour ce mot que je trouve sublime) également qui percute les coeurs et les taillade, les laisse béants pour toute une vie.

Je dois dire la vérité. Au départ, je me demande si je ne suis pas en train de passer complètement à côté de ce roman, j'hésite à continuer. L'histoire semble fragmentée. Je me sens un peu perdu.

Puis de pages en pages, la plume d'Alia Cardyn fait son effet et je me retrouve complètement absorbé. Car elle écrit comme on poétise. Elle met de la lumière dans les mots et nous les offre, il faut juste se laisser entrer dans ce roman, comme on s'immerge lentement dans l'eau froide … Pour finalement se sentir comme un poisson dans l'eau !

J'ai retrouvé dans ce roman des sensations identiques à la lecture du roman le Grand Meaulnes d'Alain Fournier. Mystérieux et étrange.
J'avais dans la tête cette chanson de Polnareff, le Bal des Laze, comme un leitmotiv.

J'ai aimé cette communauté et cette ville imaginaire de Black, comme figée dans le temps, véritable ville de carte postale. Qui vit au rythme du battement des coeurs de ses habitants.

Au final, je suis donc complètement tombé sous le charme de ce livre addictif et émouvant à la construction savante, qui donne envie de le lire d'une traite. Je vais lire les précédents ouvrages d'Alia, c'est une certitude.

Mon Dieu, mais, ça y est, je suis devenue une lectrice Charleston !!!

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Quel plaisir de retrouver la plume sensible et touchante d'Alia Cardyn! Je dois avouer avoir eu du mal au début du livre car je ne savais pas où j'allais puis peu à peu, j'ai compris où l'auteure voulait me mener et j'ai beaucoup aimé! Ce roman est construit autour de la date du 27Juillet. On va repartir dans le passé en 2010 jusqu'en 2014 le jour où Théa se suicide afin de comprendre l'histoire. On va suivre plusieurs membres d'une communauté, celle de la petite ville de Black où tous les habitants se connaissent. Ce sont tous plus ou moins des personnages "blessés", meurtris pour qui aimer est compliqué. Aimer trop, être aimer, s'aimer, ne pas aimer, ne pas aimer assez... C'est un roman sur la famille, les mauvais choix et les impacts sur notre vie mais surtout il nous fournit une réflexion sur le manque d'amour et la difficulté d'aimer. (...)

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J'ai eu un coup de coeur pour cette sublime histoire! Alia Cardyn possède une plume renversante, hors du commun, et même la phrase la plus banale revêt grâce à elle des accents de poésie. J'ai eu l'impression que son style, déjà excellent, s'était amélioré avec le temps, sa plume devenant toujours plus douce et affutée. Si vous hésitez à découvrir ce roman ou les autres de l'auteure, l'écriture serait déjà une raison suffisante pour que vous vous laissiez convaincre. Ce roman est un concentré de beauté, qui use de mots choisis pour parler avec justesse de thèmes universels, comme la famille, la filiation ou la maternité.

Dans cette nouvelle histoire, on retrouve en effet ces thèmes chers à l'auteure, qu'elle exploite pourtant de façon si originale que son histoire ne ressemble à aucune autre! Alia Cardyn nous livre une variation sur le manque d'amour et ses ravages, en nous présentant une galerie de personnages écorchés vifs, qui se sont construits avec une blessure intime, les rendant handicapés des sentiments. Elle nous démontre comment l'enfance que nous avons eue détermine notre vie d'adulte, et particulièrement les liens que nous tissons ou non avec les autres. « L'envol » est un roman d'une grande profondeur, souvent émouvant voire même bouleversant par moments. L'auteure arrive, par le biais de ses personnages, à nous inviter à réfléchir à ces actes que nous faisons tous les jours sans y penser et à ces personnes que nous côtoyons de façon presque automatique. Ce roman est une invitation à partager sa douleur, à tisser des liens précieux avec les autres avant qu'il ne soit trop tard. C'est une ode au soutien et à l'amour sous toutes ses formes, qu'il soit amical ou familial. Un roman parfois douloureux, mais qui diffuse au final un beau message d'espoir, comme une main tendue.

Vous avez peut-être remarqué qu'arrivée à ce stade de ma chronique, je n'ai toujours pas résumé l'histoire. La raison est simple : selon moi, les romans d'Alia Cardyn doivent être découverts à l'aveugle, pour que vous puissiez, comme je l'ai fait, être emportés de façon encore plus intense par les émotions qui imprègnent l'histoire, un flot de sentiments forts qui vous submergera à la lecture et ne pourra vous laisser indemnes. Comme je l'avais dit dans une précédente chronique, ce sont des livres que l'on ne peut se contenter de lire, mais que l'on a l'impression de vivre.

Je peux néanmoins comprendre votre besoin de savoir dans quoi vous vous embarquez, et je vais à présent dire quelques mots sur l'histoire. L'histoire, c'est celle d'une petite ville que l'on croirait bénie des dieux, la ville imaginaire de Black, où ne vivent que des privilégiés qui forment une communauté en apparence soudée, qui se maintient de génération en génération. Cependant, ce bel équilibre bascule lorsque Théa, une jeune fille, décide de s'envoler ou plus exactement de sauter d'une falaise un soir de fête. Ce geste fort et tragique va susciter une onde de choc, parmi les habitants, les poussant à se remettre en question… « L'envol » est une histoire poignante, qui aborde des thèmes durs, mais le fait avec sérieux et délicatesse. Ce que j'ai particulièrement aimé, c'est l'originalité de la construction de ce roman, qui nous emmène de 27 juillet en 27 juillet, pour que nous voyons évoluer la communauté de Black et surtout, que nous comprenions les origines de la décisions surprenante de Théa.

Comme le précédent livre de l'auteure, « L'envol » est un roman choral, qui nous fera découvrir plusieurs personnages et le fera grâce à une narration très dynamique puisqu'elle alterne entre extraits de lettres, journal intime et passages plus classiques. Je me suis attachée à chacun des habitants qui nous sont présentés, qui ont tous des fêlures malgré une existence en apparence parfaite. J'ai aimé les retrouver d'année en année et apprendre à les aimer. C'est parfois difficile, car certains semblent à première vue très antipathiques, mais Alia Cardyn nous invite toujours à voir la part d'humanité cachée en chacun. Lorsque la fin du roman est arrivée, une fin particulièrement belle même si elle laisse à mon sens certains éléments en suspens, je n'avais aucune envie de quitter Black et ses habitants ô combien attachants… C'est encore un sans-fautes pour l'auteure, qui est arrivée à me surprendre, à me faire réfléchir et à me faire vivre un million d'émotions en l'espace de 300 pages. J'espère que ce roman vous emportera de la même manière, comme une magnifique vague littéraire qui vous submerge. C'est tout le mal que je vous souhaite… Ne passez pas en tout cas pas à côté de cette lecture, et de cette auteure, dont les deux magnifiques premiers romans sont désormais disponibles en poche pour les petits budgets.
Lien : https://douceurdelireblog.wo..
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Chère Alia,
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Ça a commencé comme un dimanche ordinaire. A ceci près, qu'il n'y avait que le silence, celui de ceux qui dorment encore, celui de ceux qui sont déjà au dehors…Une promesse, celle d'un instant paisible, rien que pour moi. Une tasse de thé, quelques pages lues, le premier plaisir du jour…Juste un peu pour faire durer la douceur du matin.
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Et puis, ton livre, qui se révèle, autrement que ce que j'y attendais et une envie, en savoir plus. Avancer en compagnie de Théa, profiter encore du moment, et voir les pages défiler, oublier le temps et partir loin, enchantée par cette lecture. Aimer tes mots, se laisser emporter par ton texte, se demander si tout est déjà joué depuis le premier chapitre ou s'il est possible que tout reste à dire.
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Et s'en pouvoir faire autrement se laisser séduire par tous tes personnages, partager leurs douleurs, comprendre leurs silences, ressentir les manques d'amour, les trop pleins de solitude, les vides du coeur, espérer pour eux, avec eux.
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Attendre chaque lettre de Jill, et penser que tu as bien construit ton récit, que tes alternances sont comme un voile qui se lève doucement, révélant image après image les destins qui peuvent peut-être encore être changés. Se préparer au côté de Jane et Charlotte, assister Barnabé pour chaque 27 juillet, et regarder le ballet des invités, les révélations qui surgissent et se dire que tout devrait toujours être comme cela…Une rencontre magnifique avec une auteure, qui a su t'émouvoir, t'emporter avec elle, un roman comme une très belle parenthèse…
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Un dimanche matin juste parfait. .
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Pourquoi donc l’a-t-elle choisi, lui ?
La réponse est facile. Elle tient au manque d’amour que l’on se porte, aux chances qu’il faut saisir quand on ne croit pas en soi, aux propositions que l’on n’ose pas décliner.
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Parfois, j’imagine un monde où nous nous baladerions tous avec notre histoire à la main, qui expliquerait nos choix, nos actes. La vie serait sans doute plus simple si nous comprenions l’autre, car en dépit de nos différences, nous sommes tellement semblables.
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Ma mère me racontait que lorsqu’un paysage se teinte de rose, un nuage, un champ, un arbre, c’est que les fées s’y sont réunies pour danser.
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Même lorsque la vie nous prive d’une affection vitale, il existe toujours de l’amour quelque part. Parfois, il faut attendre, lutter, chercher encore, mais l’amour est là.
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Chez nous, la légende se transmet intacte, à la virgule près. Une décision de mon arrière-grand-père qui l’a consignée dans un livre à la dorure vieillie. Il craignait que la seule transmission orale ne porte atteinte à la beauté du récit.
La coutume veut que ce soit l’aîné de la famille qui relate la légende aux autres. Au milieu des croissants et des cafés fumants, la voix prend alors un ton grave, empreint de solennité et quel que soit le foyer, la légende commence toujours par ces quelques phrases : Avant, il n’y avait rien. Aujourd’hui, il y a tout. Nous avons tout.
Et ce tout contient une liberté infinie.
De rester ici ou de partir.
De naître, de grandir, de mourir.
De marcher longtemps, de s’arrêter, de pleurer, de crier, de rire aussi.
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Vidéo de Alia Cardyn
Il y a très longtemps, au milieu de la place d'un village est arrivée, comme ça, un beau jour, une boîte. Elle a permis aux enfants de se libérer des secrets qui leur pesaient trop. Des boîtes à secrets, il y en a eu un peu partout dans le monde, mais aujourd'hui elles ont disparu. Elles se sont transformées en chocolat et les adultes gourmands les ont mangées. Mais le pouvoir des boîtes demeure et si un jour un secret est trop lourd à porter il suffit de se confier à un adulte bienveillant pour se sentir mieux !
Un album d'Alia Cardyn, illustré par Violette Imagine. Dès 4 ans. Publié par ACTES SUD jeunesse.
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