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Emilio Van der Zuiden (Illustrateur)
EAN : 9782888909781
72 pages
Paquet (01/01/2020)
3.92/5   33 notes
Résumé :
Auschwitz aujourd'hui, c'est un silence qui hurle.
Un silence pour nous laisser imaginer l'écho de l'horreur, la mémoire des cris et des prières.

Parmi les portraits du souvenir, celui de David. Le regard de la douleur, mais aussi de l'espoir.
La volonté de ne pas avoir été abandonné, de ne pas lâcher prise. Car même au coeur de l'inhumanité, les anges ne peuvent jamais être loin.
Et celui qui pleure n'est pas toujours celui qui s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
« Arbeit macht frei, me dit-il en guise d'adieu. Ce qui est faux. A Auschwitz seule la mort rend libre ».

Un récit intéressant en ce qu'il retrace la vie de ce camp de concentration.
Un récit original dans la place qu'il laisse aux anges et à l'espoir dans toute cette noirceur.

Un récit réaliste, car malheureusement, c'est le camp de la mort, donc si vous vous attachez à certains personnages, pour autant, leur destin est tout tracé.

Un récit avec la promesse d'un angle différent : tant les Juifs que les nazis peuvent croire aux anges dans cet enfer.

Alors, qu'est-ce qui m'a gênée ? La rupture trop brutale entre un père et un fils… Est-il possible de tirer un trait sur sa famille aussi facilement en découvrant les ignominies du passé ? Cette vision très manichéenne a diminué l'impact de cette lecture en ce qui me concerne.

Le devoir de mémoire doit se poursuivre pour que jamais ne se reproduisent de telles atrocités.

Cependant, j'ai nettement préféré d'autres romans graphiques sur la période :
- Maus d'Art Spiegelman, ayant reçu un Prix Pulitzer spécial en 1992, le roman graphique de référence sur le sujet, se fondant sur les entretiens entre un père et son fils, dans lequel les Polonais sont représentés en cochons, les Juifs en souris et les nazis en chats.
- Irmina de Barbara Yelin, ayant obtenu le Prix Artemisia en 2015, qui m'avait marquée en ce qu'il permet de s'interroger sur l'incompréhension et l'inaction de la population dans l'instant présent, pouvant s'interpréter dans le futur comme une complicité passive.
- le voyage de Marcel Grob de Philippe Collin, illustré par Sébastien Goethals, sur « les malgré-nous » d'Alsace-Moselle, nés Français, devenus Allemands par le jeu des annexions, et intégrés de force à la Wehrmacht ou pour certains à la Waffen SS durant la deuxième guerre mondiale.
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Comment rester insensible devant cette histoire qui nous entraîne dans un Auschwitz sans filtre. Violence, cruauté, espoir et désespoir, injustice, tragédie.
Entraînés dans ce récit tragique, les images nous blessent et ne peuvent nous laisser indifférents. Pour ça et le dessin, très réussi, je dis bravo.
Je suis un peu moins convaincue par le moteur de cette histoire, la présence propre ou figurée d'anges dans le tragiquement célèbre camp de la mort. L'ampleur que prend cette rumeur et la peur qu'elle déclenche dans l'esprit du grand méchant de l'histoire semblent un peu légère,pour ne pas dire puérile, et tire, à mon sens, l'appréciation de cette bd vers le bas.
Dommage
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C'est après s'être rendu au camp D'Auschwitz où le silence hurle et laisse encore imaginer l'écho de l'horreur, la mémoire des cris et des prières que l'auteur, Stephen Desberg décide d'écrire cette fiction aider en cela des dessins d'Emilio van der Zuiden.
David est un jeune juif qui croit aux anges depuis que son père est revenu de voyage après qu'il les ait invoqués dans ses prières du soir. Lorsqu'il se retrouve à Auschwitz où règnent la faim, la violence, la torture et la mort, il évoque avec une belle conviction devant ses compagnons d'infortune, les anges qui toujours veillent sur eux. Cela arrive aux oreilles de l'Oberstrumpführer Karsten qui se trouve déstabilisé et envahit par la peur. David cerne très vite l'allemand qui ment à son fils sur son travail. Fils qui, lui aussi, prie les anges pour que son père revienne de la guerre. de plus, ces divagations donnent de l'espoir aux prisonniers et retarde d'autant leur mort, or, il ne pourra rentrer chez lui que lorsque tous les juifs auront été exterminés, ce qui doit être le plus tôt possible. Un rapport de force impossible va s'installer entre le bourreau qui inflige la souffrance et sa victime qui insuffle l'espoir.
Tout a été dit sur Auschwitz. Nous sommes à l'intérieur du camp et c'est avec beaucoup d'humanité mais sans aucune complaisance que l'insupportable nous est raconté : les humiliations infligées aux prisonniers par leurs semblables, les tortures, les exécutions arbitraires, l'utilisation des fours.
L'épilogue qui nous propulse en 1952 soit 7 ans après la fin de la guerre termine ce récit par un juste retour des choses.
Emilio van der Zuiden parvient à illustrer l'horreur du camp tout en faisant conserver à ses personnages leur part d'humanité. Son trait classique est extrêmement efficace. Les couleurs ternes et la grisaille sont omniprésentes, afin de souligner la noirceur de l'histoire.
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Une excellente bd ou l'auteur nous montre les horreurs qui ont été commises dans le camp d'Auschwitz pendant la seconde guerre mondiale. A lire
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Ce roman graphique nous conte comment des parchemins de la Kabbale se sont retrouvés à Auschwitz pendant la seconde guerre mondiale puis ont été retrouvés chez un ancien officié allemand. Je ne sais pas si cette part de récit est réel...

L'auteur nous conte également l'histoire d'un déporté qui, par croyance aux anges, va semer une vague d'espoir aux prisonniers et une frayeur viscérale auprès d'un des bourreaux.

Biensur nous sommes immergés dans ce camp de la mort, les différentes formes de tortures nous sont rappelés et la simplicité du droit de vie ou de mort sur chacun des déportés est écoeurante, sans parler des "travaux" imposés...

Cependant, j'en retiendrai l'espoir qui permet de tenir, malgré la faim, la maladie et les sévices. L'humain est difficile à briser et plusieurs protagonistes de cette histoire nous le prouve.
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critiques presse (2)
ActuaBD
29 mai 2020
Alors qu’on aurait pu s’attendre en abordant cette thématique à une post-face détaillant des sources, le récit se suffit à lui-même. Les Anges d’Auschwitz contribue bien entendu au travail de mémoire. Mais surtout, les auteurs illustrent le plus beau des remèdes à la barbarie : l’espoir.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Auracan
11 mars 2020
Emilio Van Der Zuiden privilégie une approche graphique sobre, pleine de retenue et bien adaptée au sujet. En effet, même si la violence est omniprésente dans Les anges d'Auschwitz, le dessinateur parvient à évoquer les atrocités commises sans voyeurisme.
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Auschwitz, c'est un silence qui hurle.
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