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Romans du Disque-Monde tome 6 sur 6
EAN : 9782367934327
349 pages
L’Atalante (20/05/2016)
4.21/5   72 notes
Résumé :
Un trouble malaise s'est emparé du Causse. Les chouettes et les renards le perçoivent, et Tiphaine Patraque aussi à travers ses chaussures. Un vieil ennemi rassemble ses forces. Or, comme le dit la kelda des Nac mac Feegle, « le vwale est fragile entre les mondes et se daekire facilmaet. » C'est un temps de déclins et de recommencements, d'anciens et de nouveaux amis, et de frontières incertaines. Un temps où le fardeau de la succession s'abat sur une jeune sorcière... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Je savais qu'un jour ou l'autre j'allais retourner visiter le disque monde. J'avais pensé relire toute la série.. un jour. Mais de voir que Terry Pratchett avait malgré son décès encore bien des choses à dire sur le disque m'y a fait revenir plus tôt que prévu.

Thiphaine a bien du soucis a se faire suite à une succession inattendue et au retour d'un vieil ennemi. Mais les Nac mac Feegle sont là pour l'(aider.

Un tome du disque vraiment très emprunt de nostalgie et ce pour différentes raisons. Tout d'abord, et bien évidemment à cause de la mort de l'auteur. de plus j'ai comme gros défaut (quand ils sont courts.. parce que quand ils font 15 pages je les zappent en général) de lire les postfaces et remerciements en premier. Et là bien évidemment il y a un texte très touchant d'un ami de l'auteur... du coup je pense que cela ne m'a pas aidé pour sortir de cette atmosphère.
Ensuite parce que la mort ( le personnage masculin) a lui aussi un discours nostalgie quand il vient chercher un certain personnage (qui est un de mes préféré sur le disque). Alors bien évidemment si les personnages s'y mettent aussi c'était peine perdue.

Il est bien évident que ce roman n'était pas réellement terminé, et puis que la maladie de Pratchett n'a pas fait non plus pour qu'il soit à son meilleur niveau. L'humour reste là mais bien moins présent et on ressent trop de redite. Mais malgré tout ça je suis toujours une fervente admiratrice du travail de l'auteur et encore plus quand on se rend compte des efforts incommensurables qu'il a du faire pour écrire et rester dans le fil. Je suis bien consciente également que seul il l'aurait jamais pu y arriver. Mais le disque monde reste ce qu'il est un incroyable monde ou tout est possible et ou j'ai passé sans doute mes meilleurs moments de lecture (il y en a bien d'autres bien sur).

Je tenais donc à remercier du plus profond de mon âme et de mon coeur cet énorme auteur qu'était, est et sera toujours Sir Terry Pratchett.
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Attention spoil :

C'est avec une certaine émotion que j'ai, comme beaucoup, décidé de lire le dernier tome des annales du Disque-Monde. Acheté le jour de sa sortie en France, il attendait patiemment sur l'étagère depuis tout ce temps. Alors c'est évident, l'ultime roman d'un auteur que l'on pensait immortel comme ses personnages, ça vous pose l'ambiance.

La disparition de Terry Pratchett, c'est comme l'ouverture de ce 41ème tome sur la mort de Mémé Ciredutemps : inconcevable, inimaginable, désolant, mais la vie continue et doit continuer de la plus belle des façons. Ce sera tout le sens de cette aventure où Tiphaine Patraque, propulsée héritière de Mémé sera confrontée à une ultime invasion des elfes dans le monde des hommes.
Il y a bien sûr peu d'actions dans ce volume, certains passages n'apportent rien (Tiphaine à Ankh par exemple) et on reste sur sa faim avec le personnage de Méphistophélès. Peu de personnages évolue, et Mme Persoreille me direz-vous ? Oui, certes, mais … à la vitesse de la lumière. C'est un peu déroutant. Tout comme de voir, la chtite michante sorcieure jaeyante rire !
Bref, il y a fort à parier, comme l'indique la postface, que l'auteur aurait retouché de nombreux points, développé certaines trames, retiré ceci ajouté cela, mais ce roman nous permet aussi de mesurer tout le travail auquel se livrait Terry Pratchett. Et je préfère y voir une transmission, une sorte de synthèse où Tiphaine serait le lien entre le monde d'avant et le monde d'après, entre le monde des Rincevent, Cohen le Barbare, et Mémé Ciredutemps, et le monde du fer, des Igor et où les mages se retrouvent pour jouer au foot !
Un dernier tome pour la route, avant de se relire avec émotion la saga toute entière. Myards !!!!
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Ultime tome que je referme non sans un pincement au coeur. Merci Terry Pratchett pour cet incroyable univers, pour cette résolution à nous fournir ce monde empli d'humour et de magie, même tourmenté par la maladie.

Tiphaine Patraque est un personnage qui évolue tout au long de la série. Aperçue pour la première fois à 9 ans, elle atteint, dans ce tome, l'âge adulte. Reconnue de ses pairs - et surtout de Mémé Ciredutemps - Tiphaine se voit hériter de l'exploitation de cette dernière à sa mort. Difficile de passer après Esmeralda Ciredutemps, de chausser ses bottines et de s'occuper du royaume de Langre. D'autant qu'elle a également le Causse et qu'une sombre menace, la menace elfique, se profile à l'horizon maintenant qu'une des plus puissantes sorcières n'est plus.

C'est un véritable roman d'apprentissage. Tiphaine finit son parcours, se pose des questions sur ses capacités, responsabilités et sur son avenir, comme il en arrive à chacun d'entre nous. Pratchett apprécie profondément ce personnage, on le sent.
En arrière-plan, les sorcières, très caricaturales mais dont on ne se lasse pas, à commencer par l'humour quelques peu grivois de Nounou Ogg. Mais également les inimitables Nac Mac Feegle, là aussi bon ressort humoristique. Enfin, un personnage des plus intéressants avec celui de Geoffroy.

L'action est bien menée, sans trop d'ennui, ni de chapitres trop capillotractés ( que l'on peut rencontrer dans certains tomes des Annales). Un ultime tome à la hauteur de cette série qui m'a accompagnée pendant presque 3 ans. Là où il est possible de commencer les Annales par n'importe quel tome en général, je déconseille celui-ci cependant. C'est une fin et à ce titre il doit se lire eh bien comme une fin!

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Le dernier livre de Terry Pratchett… ça fait quelque chose ! Et le récit n'était pas terminé au moment de sa mort en plus, mais quand on est fan de l'auteur, on s'accroche au moindre texte supplémentaire.

On retrouve donc Tiphaine Patraque, devant lutter une nouvelle fois contre les elfes qui essaient d'envahir son monde. Et si j'ai précisé le contexte de l'écriture, c'est parce qu'il se ressent dans l'ambiance de fin de cycle du livre : des personnages phares de l'univers de l'auteur meurent, de nouveaux doivent combler les vides, comme ils peuvent ; les moeurs évoluent, les relations entre les peuples aussi ; les vérités bien établies d'hier deviennent obsolètes, au grand désarroi de ceux qui les pensaient éternelles. Bref, le monde a changé, et le retour en arrière est impossible : il faut maintenant s'adapter. Même si on reçoit des choses précieuses en héritage, il faut tout de même tracer sa propre route.

Ambiance un peu nostalgique donc, avec ce dernier tome. On sent tout de même une volonté de tracer un FIN à toute cette saga qui a duré pendant presque 40 ans, et de rappeler aux lecteurs qu'il est temps, maintenant, d'aller explorer de nouveaux mondes.
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Terry Pratchett a toujours beaucoup communiqué à propos de la maladie qui l'a atteint si précocement. Un thème récurrent était qu'il ne souhaiterait plus vivre à partir du moment où il ne serait plus capable d'écrire. Énergique et infatigable, Terry Pratchett s'est équipé d'un système de traitement de texte avec reconnaissance vocale pour pouvoir continuer à écrire, s'est adjoint un secrétaire particulier. Plusieurs livres fantastiques ont été écrits pendant cette période, donc le fantastique "Je m'habillerai de nuit", le tome précédant celui-ci.

Terry Pratchett avait été émis le voeu que ses romans non terminés ne soient pas publiés. Son ami, l'auteur Neil Gaiman, nous a également informé du fait que la version de l'événement clé présent en tout début de ce dernier roman des Tiphaine n'était pas présenté de la manière dont l'avait souhaité l'auteur (à la lumière de ses convictions, on comprend aisément pourquoi).
Terry Pratchett aurait-il souhaité que ce dernier roman soit proposé tel quel à ses lecteurs ? Je ne le pense pas.

J'ai démarré la lecture de ce roman juste après avoir relu toute la série, émue et heureuse de retrouver une dernière fois la patte inimitable de l'auteur...
Mais je ne l'ai pas retrouvée.

Le début du roman est satisfaisant, puis le doute survient et s'étoffe peu à peu. Les éléments majeurs du romans, les nouveautés, les événements font juxtaposés dans la fabrique de l'histoire. La lecture est agréable, puis devient de moins en moins fluide et même - sacrilège ! - ennuyeuse sur la fin ; j'ai même eu du mal à lire les derniers pages de ce livre.

Certaines idées, imaginatives et drôles, sont clairement du fait de l'auteur (le nouveau personnage et son bouc caractériel, la vocation de ce jeune garçon). Les clins d'oeil et les blagues sont bien de Terry Prattchet, mais le plus souvent recyclées. Plus grave, les personnages sonnent faux, surtout à mesure qu'on avance dans le livre. Nounou Ogg est surjouée, Mémé Ciredutemps est cliché, les ch'tis hommes ne sont plus vraiment eux-mêmes.
Et Tiphaine... Tiphaine n'est plus là. Certes elle a encore grandi (toujours environ deux années s'écoulent d'un tome à l'autre) mais cela ne suffit pas à justifier les différences. Sa personnalité n'est plus la même, la personne qui la fait parler n'a pas saisi ce qu'elle était profondément. C'est difficile à exprimer, c'est un ressenti, mais il y a tout de même des éléments révélateurs. Un exemple ? Dans ce livre Tiphaine "éclate de rire" à plusieurs reprises. Or Tiphaine ne rit jamais. Elle est sérieuse, intense, tourmentée, ses joies sont profondes mais mesurées dans leur expression. Les pensées qui lui sont attribuées ne sont pas les siennes, ses atermoiements sont agaçants et déplacés.

La grande scène finale est fade et banale, on dirait de la fantasy classique dans tout ce qu'elle a de monotone, l'humour tourne à la farce - c'est bien simple, j'ai fini par lire en diagonale.

Je me suis souvent fait la réflexion que l'ambiance des romans du Disque-Monde était très semblable, pour l'esprit, l'humour et la sagesse malicieuse, aux Astérix de Gosciny et Uderzo.
En lisant ce dernier tome de la série Tiphaine, j'ai eu la même sensation de manque et de dissonance qu'en lisant les Astérix publiés après la mort de Gosciny : l'âme maîtresse de la création a disparu.

Ce roman plaira sans doute aux admirateurs de l'auteur, qui seront touchés d'entendre l'écho de son esprit brillant et généreux. Mais ils seront peut-être aussi peinés de constater à quelle point sa présence s'étiole au fur et à mesure du roman, jusqu'à disparaître complètement.
Finalement c'est peut-être une manière comme une autre de faire son deuil de Terry Pratchett ?
Pour ma part je préférerai à l'avenir relire ses anciens livres - par bonheur si nombreux.

Mon jugement n'est qu'une impression personnelle bien sûr. Cependant, quand arrivée aux dernières pages, j'ai lu la note explicative à propos de la rédaction de ce roman, mes soupçons ont été confirmés. Malgré l'assurance que ce roman avait bien été écrit par l'auteur lui-même, la présentation de sa technique d'écriture (par bribes mélangées, les scènes écrites dans le désordre, avec un travail colossal ensuite de mise en forme puis un peaufinage incessant) indique bien à quel point Terry Pratchett n'avait pas fini "La couronne du berger". On comprend alors pourquoi il n'avait pas souhaité que ses romans inachevés, ces esquisses brutes, ne soient publiées - son perfectionnisme ne le permettait pas.

Un bel hommage à l'auteur, mais un livre superflu.
Le dernier roman des Tiphaine Patraque restera pour moi "Je m'habillerai de nuit" ; je ne relirai pas celui-ci...
Lien : http://editionsdelachimere.e..
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critiques presse (1)
Syfantasy
14 juin 2021
Avec une plume légère et immersive, Terry Pratchett nous offre ici un roman palpitant et touchant avec une pointe de mélancholie.
En plus du personnage de Tiphaine, que j’ai particulièrement apprécié, les Nac Mac Feegle et une elfe m’ont fortement marqué à la lecture. Avec la traduction de Patrick Couton, les Nac Mac Feegle sont des petits hommes bleus bagarreurs et fidèles, à l’accent ch’ti et un brin irlandais !
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Le père du seigneur Tournant avait hérité du titre de son propre père, un grand entrepreneur en bâtiment, ainsi que de sa fortune, mais, ivrogne invétéré, il en avait gaspillé la quasi-totalité*

* Pour le père du seigneur Tournant, ce n'était pas du gaspillage, puisqu'il avait biberonné avec un plaisir indicible la fortune de ses ancêtres. C'est du moins ce qu'il croyait jusqu'au jour où il s'enivra si immodérément qu'il fit une mauvaise chute et tomba sur un guignol manquant singulièrement de peau sur les os, armé qui plus est d'une faux, un certain nombre d'années avant la date prévue.
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"Continue de lire, mon garçon. Lire, c'est s'élever. Le savoir est la clé de tout".
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- Ah oui, maintenant que vous le dites, je l'ai croisée. Arriviste et imbue d'elle-même. Du type à fréquenter les soirées.
- Vous aussi, monseigneur
- Oui, mais je suis le tyran, cela entre donc dans mes fonctions, hélas.
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Évidemment, il y avait toujours tellement à faire. C'était comme si les gens ne pensaient pas aux conséquences de leurs actes quotidiens. Du coup, une sorcière tirée du lit devait enfourcher son balai en pleine nuit sous la pluie à cause d'un "Je voulais juste" et de ses petits copains "Je savais pas" et "C'est pas ma faute".
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Pour tout dire, Nounou Ogg ne s'était ménagée en rien, et elle passait pour avoir l'esprit si large qu'on pouvait le lui sortir par les oreilles et s'en servir pour lui attacher un chapeau sur la tête.
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Videos de Terry Pratchett (18) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Terry Pratchett
Extrait de "De bons présages" de Terry Pratchett et Neil Gaiman lu par Stéphane Ronchewski. Parution en numérique le 24 septembre.
Pour en savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre-audio/de-bons-presages
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