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Les Aux' tome 2 sur 3

Susy Borello (Traducteur)
EAN : 9782352942528
402 pages
Bragelonne (06/01/2009)
3.68/5   65 notes
Résumé :
Le lieutenant Sven Tveskoeg n'est humain qu'à 98,2 %. Le reste lui permet de guérir rapidement des blessures les plus graves. Il y puise aussi sa force redoutable et d'inquiétantes tendances sociopathes. Un vrai dur à cuire au tempérament explosif, plus revanchard que les pires soudards de la galaxie : des qualités que condamnerait toute bonne société. Mais heureusement, Sven appartient à l'empire d'Octo V: machine, enfant, Dieu, bref, le mal à l'état pur. L'empereu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Douche Ecossaise .

En son temps ,
J'avais commencé ce roman , il y a assez longtemps et naguère , à ce moment-là : j'ai été stérilisé par les vingt premières pages .
Nettement et clairement , par l'apparition de l'empereur au début du roman . Un empereur qui ressemble à une caricature de Marie-Antoinette , croisée avec une commode Louis XV …
Egalement , je fus stérilisé par les passages du texte , situés dans un bar , où j'ai eu l'impression d'être dans un vrai cliché de western , il ne manquais que Calamity Jane

Ce faisceau d'éléments troublants , nimbés d'un halo de léger ridicule , m'a contraint à abandonner la lecture à mon corps absolument , pas défendant .

Je l'ai reprise plus tard , et j'ai terminé le livre grâce à une meilleure humeur sans doute , mais aussi grâce à son style , et oui en effet ! ….

Le texte est rédigé à la première personne sur un mode assez limité . Ce qui est une recette du tonnerre quand c'est bien foutu ou bien seulement presque bien foutu , comme c'est plus le cas ici ...

Pourtant bien que l'ayant un quart de millième apprécié , je comprends que les avis soient partagés sur cet ouvrage .

Nous passons en effet sans crier gare , de la caricature ( au bon sens du terme ) au caricatural stéréotypé le plus échevelé , souvent au minimum grotesque .
Nous passons aussi du cliché le plus éculé , à une phrase intense , à la profondeur affective ou philosophico-philosophale , abyssale .

Enfin , le lecteur s'expose aussi au burlesque de bon gout , pour nager deux phrases plus loin dans le ridicule le plus total et le plus fascinant .
Alors il se retrouve tétanisé , un peu dans la situation d'une biche scotchée par les phares d'une voiture la nuit .

Pour couronner le tout il y a une césure entre les deux parties du roman ( au milieu ) .
Cette césure est mise en oeuvre avec des pages superbes et poignantes ( une contradiction avec son contraire , qui est embusqué dans de nombreux recoins du texte ) .

Cette césure nous fait redouter de nous retrouver subitement et par erreur dans un autre livre . Heureusement on retrouve ses marques très vite par la suite et alors on se rend compte que cela n'a servis au final , qu'à installer une nuance dans la hiérarchie des personnages .
L'auteur a du louper un virage et puis reprendre le contrôle du véhicule , je ne vois pas d'autre explication ...

Ce roman contient donc le pire et le meilleur , mais il n'est pas inégal , je crois malgré tout .
C'est voulu par l'auteur « toussa « , même si je ne comprends pas pourquoi il se livre à cet exercice troublant ( sourires ) .

Il y a moins d'envergure dans ce second tome que dans le premier opus et c'est vraiment un récit burlesque , drôle ( souvent ) , avec des passages qui sont un fabuleux réquisitoire contre la barbarie et qui sont dignes des minutes du procès de Nuremberg .

Pour ceux qui se scandalisent de ne pas savoir à quoi ressemble hekati ..
je leur rappellerais d'abord , que le héros principal s'en fout complètement , d'une part , et que d'autre part , on l'a en visuel à la fin …

Mon personnage préféré : le flingue .

Les amateurs de d'action militaire basique y trouveront leur bonheur . Ils seront même aussi dégoutés que s'ils étaient un champ de bataille véritable .

Ce roman est-il subtile ?
Et bien en fait , c'est une vraie question , et d'ailleurs : je vous la pose ... ?
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Que Papa Legba le Connecté nous protègent tous ! Sven Tverskoeg est de retour !!! Si vous n'aimez pas les trucs bourrins, et bien passez votre chemin...

Le 2e tome est moins prenant que le 1er car le trek sur Hékati est moins épique que la Bataille d'Illesville. Pourtant il n'est ni moins bien écrit (gageons que si l'auteur a travaillé son non-style, Suzy Borello qui a bénéficié du travail de Grégory Bouet y est aussi pour quelque chose) ni moins bien construit. Les ficelles sont toujours là pour permettre à Sven de sévir et de s'en sortir.
Je suis resté quand même sur l'impression que David Gunn en gardait sous le coude, tant l'interlude qui lorgne sur les terres du manga "Gunnm" tranchait avec tout le reste de par sa qualité.

Commençons donc cette fois-ci par les défauts, ceux-ci étant assez enquiquinants.
Les enjeux de l'intrigue sont encore plus nébuleux que dans le tome 1.
Lacune ou parti-pris ? on peut douter car Sven le narrateur en a rien à carrer des luttes d'influences entre puissances et entre puissants, et le fait bien sentir. Tout le monde le prend pour un bourrin psychopathe et l'envoie en mission suicide. Sauf que Sven veut remplir sa mission et rester en vie. Ce n'est pas de tout repos.
Reste qu'il y a quand même des trucs limite incohérents :
La mission secrète de Sven pour l'U/libre est tellement secrète que personne ne sait de quoi il retourne… comment s'étonner que ça part en cacahuètes dès le départ et qu'on passe pas mal de temps à tourner en rond ?
Et puis c'est bizarre cet accord de paix que personne ne veut voir signé.
Et puis c'est bizarre cette façon de Vijay de laisser son escouade s'échiner en vain. Et le fait le plus marquant du roman est traité par-dessus la jambe. Les Aux' se font entuber 2 fois. Par la même personne. Et de la même manière. L'escapade finale avec ses allers-retours, c'est un beau bordel quand même !

Les aspects scientifiques sont aussi flous que dans le tome 1 voire plus :
Vu la puissance de feu des mercenaires, des octoviens et des Exaltés, on se demande pourquoi ils tremblent devant la puissance de l'U/libre… mais bon d'un autre côté on ne s'attaque pas à quelqu'un qui possède l'arme atomique puissance mille.
Les clones, les implants cérébraux, les symbiotes, les processus de résurrection, les infosphères, les intelligences collectives, les technologies divines des cyborgs vaudous…
Lacune ou parti-pris ? on peut douter car Sven le narrateur en a rien à carrer des explications scientifiques que ne concernent pas les armes et les moyens de tuer.

Pour le reste c'est assez jouissif de se retrouver à mi-chemin de "Demolition Man" (d'ailleurs Sven a un problème de coquillages dans les WC de l'U/libre) et des "Morfalous". Les répliques fusent, les répliques tuent. C'est parfois du Audiard grand cru. Grâce à un humour typiquement militaire, dès qu'un dialogue commence par « oui mon sergent/lieutenant/colonnel/général », cela part systématiquement en vrille. Durant la négociation « jacques à dit » finale, j'étais mort de rire à chaque phrase.
Et le meilleur personnage du roman est… le flingue de Sven !!!
L'arme intelligente accro à l'action et la baston est la version arme à feu de Stormbringer.
Il y a du sexe. C'est cru. Mais s'est moins prégnant que chez Richard Morgan. Il y a de la violence. C'est cru. Mais s'est moins prégnant que chez Richard Morgan.
Le passage avec les clones mercenaires est trop peu exploité.
C'est con car on avait presque la version SF des Claymores de Nohihiro Nagi.

Et il y a un non sens burlesque à cette quête qui part en cacahuètes dès le départ. Les plans de Sven sont aussi barrés que ceux de John Crichton… C'est bon de trouver l'esprit "Farscape" !!! Ajoutons que l'introduction et la conclusion c'est les "Tontons Flingueurs" dans l'Espace !
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Encore une mission suicide pour les fauchards de Sven : Retrouver un citoyen disparu de la confédération de l'Union libre. Mais Sven n'est humain qu'à 98,2 % et possède des capacités de régénération surprenantes. Ses ennemis n'ont qu'à bien se tenir.

Un roman d'histoire militaire où l'on a privilégié la forme au fond. L'histoire est incohérente et confuse, ce qui a nui à mon plaisir. On a, par contre, des personnages assez marquants dont Sven, le chef, un géant batailleur invincible et quasi invulnérable, Rachel la tireuse d'élite, Franc, la combattante aux couteaux, masochiste sur les bords, etc. En plus, on a une intelligence artificielle dans un gigantesque habitat artificiel, des vaisseaux spatiaux, des combats spatiaux, des combats à l'arme blanche et même une fusil intelligent qui parle. Donc, quelques épisodes intéressants dans une histoire qui nous laisse plutôt de glace.

J'ai aimé, mais sans plus. Est-ce que je vais essayer de lire le prochain ? Peut-être, mais beaucoup plus tard.
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Sven et les Aux' sont prêtés à l'U/Libre afin de mener une mystérieuse mission, petit à petit son ou ses buts supposés se dévoilent, cependant, comme dans le précédent tome, les choses ne sont pas forcément celles déclarées ou apparentes et les péripéties se multiplient dans la variété, avec le sang comme liant habituel …


Les choses ont évoluées, nous somme loin du fort perdu dans le désert, Sven a été remarqué par les puissants de la galaxie et tous aimeraient l'acquérir, l'utiliser ou le manipuler, mais dans le genre électron libre difficile de faire mieux que Sven aux capacités étonnantes dans un esprit étriqué. Accompagné des ses Auxiliaires dévoués aux talents variés et de son pistolet doté d'une I.A sarcastique Sven se lance dans une mission officiellement de routine qui va évoluer de manière exponentielle jusqu'à une apothéose explosive.
L'air de rien et de manière instinctive sans que l'auteur ne donne d'explications inutiles les Aux' vont dégommer tout ce qui s'oppose à eux, un président de l'U/Libre aurait mieux fait d'éviter les toilettes, une armée et son général félon ne manqueront à personne et un monstrueux navire amiral Tressé va disparaître avec en dégât collatéral un monde artificiel anéanti. de l'action et pas grand chose d'autre, mais vraiment de l'action prenante même si l'auteur semble parfois se moquer de la cohérence ou de la logique.
Encore une fois ce sont les supérieurs qui tireront les bénéfices des capacités de Sven, même si l'Empereur lui a accordé une faveur qui introduira le troisième tome.


L'écriture est fluide et agréable, pour peu qu'on ne soit pas trop regardant sur la cohérence générale et qu'on ait envie de se détendre avec un space opera quelque peu bourrin …
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Moins bon que le premier, Les Aux', tome 1 : le Faucheur) mais si on a lu ce premier tome (il vaut mieux d'ailleurs), on sait à quoi s'attendre et donc on n'est pas franchement déçu.
Un démarrage un peu lent, mais ensuite : baston, combat, sexe et rockn'roll. Un language assez cru, direct, en symbiose avec le personnage.
Le troisième ne sortira pas en poche et sera le dernier de la série traduit en français donc...
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Nous y voilà, pense le général, qui regarde l'enfant se diriger vers la porte. Il essaie de ne pas se crisper lorsque Octo V fait demi-tour.
- Au fait, demande Octo V, que fait-il maintenant ?
Qui ? Le général se concentre désespérément. Qui fait quoi maintenant ?
- Vous voulez parler de Sven, monsieur ?
- Oui, acquiesce Octo V. De qui d'autre ? Que fait Sven en ce moment ?
- Le général sent sa gorge se serrer.
- On l'a prêté à l'U/Libre.
Sa Majesté impériale, Grand Commandeur, l'Invaincu, immortel souverain de plus de mondes qu'on peut en compter, Octo V rit. L'esprit du général Jaxx se brouille et son sang-froid part en fumée. Autour de lui, les murs de son bureau se mettent à tourbillonner.
- Vous avez vraiment des idées lumineuses, le félicite son empereur. Tenez-moi au courant de la suite des événements.
Indigo Jaxx aimerait répondre : "Oui monsieur, bien sûr monsieur." Mais il est à genoux. En train de vomir. Alors Octo V traverse le mur le plus proche sans que le général ait pu prononcer un mot.
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Notre prestigieuse capitale a été construite dans le cratère d'un volcan éteint, où le smog garde la chaleur et rend l'air quasi irrespirable.
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Bien entendu ,la paix ne pourra jamais s'installer. Insinuer le contraire serrait déloyal, imprudent et relèverait certainement de la trahison.
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La Victoire Avant Tout Après Tout et Toujours avance au temps digital, cent kilos/seconde par j/M, c’est-à-dire 1 125 jours standards, ou le temps qu’il faut à la lumière pour parcourir 29 139 826 917 600 mètres dans le vide. Je ne vois pas ce qui nous empêche de revenir aux bons vieux kilomètres/heure.
Le vaisseau amiral est en grande partie éteint. Il continue à dégager une trace infrarouge, me dit le SIG. Je ne sais pas trop si sa signature thermique se distingue de celle d’Hekati. Mais c’est peut-être là tout l’intérêt. La Victoire Avant Tout est certainement occupée à saigner l’habitat à blanc.
L’oxygène et l’énergie sont en libre-service. Squatter la rotation de l’habitat pour donner de la gravité au vaisseau amiral met Hekati à rude épreuve. Mais tout ce que volent les Exaltés leur permet de moins produire. Un indice de moins pour ceux qui cherchent les signatures thermiques ou les traces électromagnétiques.
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Je ne suis pas sûr qu'elle se soit rendu compte de son propre hurlement.
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